SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS 2025 TROISIÈME JOUR

SEMAINE DE PRIÈRE POUR L’UNITÉ DES CHRÉTIENS 2025
TROISIÈME JOUR

L’incarnation du Fils

SPPUC-2025-Image-du-concile-de-Nicee.jpeg
SPPUC-2025-Image-du-concile-de-Nicee

 

Lectures bibliques
Jérémie 33,14-16
Psaume 72(71),7.12.16-17
Jean 1,1-14

Lecture patristique

De la tradition arménienne
Il a assumé toutes les passions humaines, à l’exception du péché. Ainsi, il a eu faim, Lui qui nourrit
tous les vivants ; il a eu soif, Lui qui donne l’eau vive à ceux qui croient en lui ; il a connu la fatigue,
Lui qui est le repos de ceux qui sont las ; il a dormi, lui qui, toujours vigilant, a veillé sur Israël ; il a
pleuré, Lui qui a essuyé toutes les larmes de nos yeux. (…) Il a revêtu notre corps périssable, Lui
qui est incorruptible, pour endurer la souffrance que connaît le corps périssable, et mourir, Lui qui
est immortel, avec le corps mortel, pour nous délivrer, nous qui sommes coupables.
– Grégoire de Skevra (XIIe – XIIIe siècles), De la vraie foi et de la conduite pure dans les vertus 15-17

Pistes pour la réflexion

1. Comment la foi en Jésus, le Fils incarné de Dieu, inspire-t-elle et façonne-t-elle notre vie ?
2. Comment avez-vous fait l’expérience de la présence consolatrice du Christ dans votre vie ?
3. Partout où nous voyons quelqu’un qui a soif, faim, qui pleure ou souffre, le Christ est présent.

Prière

℟ : Gloire à toi, ô Christ. Gloire à toi !
Verbe de Dieu, tu t’es fait chair et tu es venu vivre parmi nous.
Tu as partagé notre vie en toutes choses ;
tu es mort comme nous mourons tous. ℟
Fils de David, attendu par les justes et les prophètes,
tu as annoncé la bonne nouvelle aux pauvres ;
tu as annoncé le temps de grâce du Seigneur. ℟
Tu es venu briser les chaînes de la servitude ;
tu as parcouru les routes en faisant le bien ;
tu as ouvert à tous le chemin de la présence de Dieu. ℟
Tu es venu dans le monde dans la faiblesse et la pauvreté ;
tu as confondu les orgueilleux par ton humilité ;
tu as fait venir à toi ceux qui peinent sous le poids du fardeau. ℟
Tu es l’Agneau de Dieu et notre Berger,
le Serviteur de Dieu et notre Seigneur :
tu t’es fait péché pour nous, toi notre Rédempteur. ℟

Prions :

Seigneur Dieu, notre Père,
fais que nos regards se tournent vers toi
pour qu’ensemble nous marchions
des ténèbres vers la lumière de ton visage,
révélé en Jésus,
ton Fils et notre frère,
qui vit avec toi et le Saint-Esprit
maintenant et pour les siècles des siècles. AMEN.

Lectures patristiques alternatives

De la tradition syriaque
Maintenant que les créatures les plus hautes et les plus basses ne font plus qu’un, il n’y a plus ni de
haut, ni de bas. Dieu est même apparu sur terre et notre nature [humaine] est montée au ciel.
Lorsque Dieu est descendu auprès de nous, la terre est devenue ciel, et lorsque le Fils fait homme
a été élevé, le ciel est devenu terre. Le ciel et la terre sont donc une seule et même réalité.
– Abdisho bar Bahriz (IXe siècle), Commentaire sur les célébrations de l’Église

De la tradition grecque
Telle est la grâce du Seigneur et tels sont les moyens de rétablissement pour les fils de l’homme.
Car il a souffert pour que ceux qui souffrent en Lui soient libérés de la souffrance ; il est descendu
afin de nous élever ; il a fait l’expérience d’être conçu, afin que nous aimions Celui qui n’est pas
généré ; il est descendu au milieu de la corruption pour que ce qui est corruptible soit revêtu
d’immortalité ; il s’est fait faible pour nous afin que nous puissions renaître dans la puissance ; il
est descendu vers la mort pour nous accorder l’immortalité et donner la vie aux morts. Enfin, il
s’est fait homme pour que nous vivions, nous qui étions morts, et pour que la mort ne règne plus
sur nous.
– Athanase d’Alexandrie (295 env. – 373), Lettres festales 10 : 8, 19

Saint Sébastien martyr

Saint Sébastien martyr

Né à Milan, il devient officier supérieur de l’armée impériale : estimé pour ses capacités par Discrétion et de notre prière pour qui ne le soupçonne pas d’être chrétien. Il aide les chrétiens emprisonnés et convertit les soldats et les nobles. Découvert, il est condamné : ayant survécu aux flèches, il est fouetté à mort.

Le désir du martyre

Saint Sébastien @musée du Vatican
Saint Sébastien @musée du Vatican

La Depositio martyrium, de 354, est le document le plus ancien, quoique concis, qui certifie le martyre de saint Sébastien : «XIII Calendes de Février Fabien dans le cimetière de Calliste et Sébastien dans les Catacombes».  On trouve un deuxième document dans le commentaire du Psaume 118 de saint Ambroise, qui déclare que Sébastien – d’origine milanaise – se rendit à Rome et, on ne sait pour quelles raisons, y souffrit le martyre (IIIe siècle).

Sébastien entra dans la Garde Prétorienne et accéda bientôt à des postes élevés, devenant apprécié par les empereurs Dioclétien et Maximilien pour sa fidélité et sa loyauté, à tel point qu’il devint membre de la garde personnelle. Cette position lui permettra d’aider secrètement les chrétiens en prison et de témoigner de sa foi auprès des familles nobles.

Son action « subversive » fut découverte et il fut traduit en justice par les empereurs. La Passion rapporte ainsi l’événement : « Je t’ai placé parmi les grands, en te donnant libre accès à mon palais, et tu complotes contre ma santé et tu insultes même les dieux de l’État ! » Sébastien aurait répondu : « J’ai toujours prié le Christ pour la santé et pour la sécurité de l’État dans tout l’empire. J’ai toujours adoré le Dieu qui est aux cieux« .

Devant sa fermeté constante, Dioclétien le condamna à mort par la torture avec des flèches. Attaché nu à un poteau, il fut touché par tant de flèches qu’il ressemblait à un « hérisson ». Abandonné à ce poste, parce qu’on le croyait mort, il est resté seul. Irène, une matrone chrétienne, partit avec ses servantes pour lui offrir un enterrement digne, mais le trouvant encore vivant, elles l’emmenèrent et prirent soin de lui.

Sébastien recouvra la santé et fut invité à quitter la ville de Rome. Cependant, lorsqu’il apprit que les empereurs se trouvaient au temple d’Hercule, il voulut les affronter publiquement. Après la première surprise de le voir encore vivant, il fut arrêté et fouetté de nouveau et, pour que les chrétiens n’aillent pas récupérer son corps une nouvelle fois, ils le jetèrent dans les égouts de la ville.

Cependant, le même saint apparut à une chrétienne, Lucina, lui indiquant où il se trouvait et lui ordonnant de l’enterrer près du tombeau des saints Pierre et Paul.

La Passion de Saint Sébastien

La Passion, écrite par le romain Arnobe le Jeune, a été composée vers le Ve siècle, à Rome : cela se voit à de nombreux détails que seul un Romain aurait pu connaître. C’est un roman historique plein de détails prodigieux, de conversions, de discours de défense de la foi. Ce sera grâce à cette œuvre, au style fluide et romancé, que le culte de Saint Sébastien se répandit rapidement.

S’il est vrai qu’il n’est pas possible de reconnaître tous les détails de cette œuvre concernant la vie et le martyre de Sébastien, il est également vrai que les données essentielles autour desquelles tourne l’histoire ont des racines historiques et consolidées.

Un martyre qui témoigne de la solidarité et de l’inquiétude mutuelle qui existaient entre les chrétiens de l’époque et du fait que même ceux qui occupaient d’importantes fonctions publiques étaient prêts à risquer leur position et leur vie par fidélité au Christ.

Le culte

Sébastien est considéré comme le troisième patron de Rome après Pierre et Paul. Le principal centre de vénération se trouve sur la Voie Appienne, dans le cimetière des catacombes, comme le rappelle le plus ancien document témoignant du martyre, la Depositio martyrium.

Le cimetière des catacombes était célèbre pour la mémoire des Apôtres : une basilique qui leur était dédiée avait déjà été construite au IVe siècle. Au fil du temps, une deuxième basilique fut rattachée à la Basilique des Apôtres où étaient placées les reliques de Saint Sébastien, compte tenu des nombreux pèlerins qui demandaient à pouvoir vénérer son tombeau.


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XXe JOUR.

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XXe JOUR.

JÉSUS EST RENIÉ PAR SAINT PIERRE.

Negavit coram omnibus, dicens : nescio quid dicis.

Pierre renia Jésus devant tout le monde, en disant : je ne sais ce que vous dites. Matthieu 26.

D’après LE MOIS DE JÉSUS – Malines  1839

1er Point.

IHS extrait des armes du Pape François
IHS extrait des armes du Pape François

Lorsque les disciples de Jésus vi­rent leur maître au pouvoir de ses enne­mis, ils l’abandonnèrent tous et s’enfuirent. Pierre lui-même qui avait protesté tant de fois de son attachement pour le*Sau­veur ; Pierre qui venait de jurer fidélité à son Maître jusqu’à la mort, se contenta de le suivre de loin, pour voir ce qui lui ar­riverait.

Apprends ici, ô mon âme î jusqu’où est capable de conduire une trop grande con­fiance en ses propres forces. Lorsque Pierre donnait au Fils de Dieu l’assurance qu’il ne l’abandonnerait jamais, il ne songeait pas qu’il n’était par lui-même que fragili­té, et que, pour ne se point montrer infi­dèle envers le Sauveur, il avait besoin que le Sauveur lui-même le soutînt et le fortifiât.

Lire la suite →

site officiel en France