ouvrir le cœur et l’esprit à pardonner

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Cependant, comme nous le savons par expérience personnelle, le péché “laisse des traces”, il entraîne des conséquences : non seulement externes dans la mesure où il s’agit des conséquences du mal commis, mais aussi internes, dans la mesure où « tout péché, même véniel, entraîne un attachement malsain aux créatures, qui a besoin de purification soit ici-bas, soit après la mort dans l’état qu’on appelle purgatoire ».

[Catéchisme de l’Église Catholique, n. 1472] Il reste donc, dans notre humanité faible et attirée par le mal, des “effets résiduels du péché”. Ceux-ci sont éliminés par l’indulgence, toujours par la grâce du Christ, qui est, comme l’a écrit saint Paul VI, « notre “indulgence” ». [Lett. ap. Apostolorum limina, 23 mai 1974, II] La Pénitencerie apostolique publiera les dispositions permettant d’obtenir et de rendre effective la pratique de l’Indulgence jubilaire.

Une telle expérience de pardon ne peut qu’ouvrir le cœur et l’esprit à pardonner. Pardonner ne change pas le passé et ne peut modifier ce qui s’est déjà passé. Mais le pardon permet de changer l’avenir et de vivre différemment, sans rancune, sans ressentiment et sans vengeance. L’avenir éclairé par le pardon permet de lire le passé avec des yeux différents, plus sereins, même s’ils sont encore embués de larmes.

Lors du dernier Jubilé extraordinaire, j’ai institué les Missionnaires de la Miséricorde qui continuent à remplir une mission importante. Qu’ils exercent aussi leur ministère au cours du prochain Jubilé, en redonnant de l’espérance et en pardonnant chaque fois qu’un pécheur s’adresse à eux avec un cœur ouvert et une âme repentante.

Qu’ils continuent à être des instruments de réconciliation et qu’ils aident à regarder l’avenir avec l’espérance du cœur qui vient de la miséricorde du Père.

Je souhaite que les évêques puissent profiter de leur précieux service, en particulier en les envoyant dans des lieux où l’espérance est mise à rude épreuve, comme les prisons, les hôpitaux et les lieux où la dignité de la personne est bafouée, dans les situations les plus démunies et les contextes de plus grande détresse, afin que personne ne soit privé de la possibilité d’accueillir le pardon et la consolation de Dieu.

Bulle d’indiction du Jubilé 2025 – Pape François

L’espérance de Marie a été vraiment absolue.

Nous en avons un exemple typique dans sa conduite envers Joseph lorsque celui-ci, ayant discerné en elle les signes d’une mater­nité dont il ignorait l’origine, « résolut de la renvoyer secrè­tement » (Mat. I, 19).

Marie eut certainement l’intuition de l’état d’âme de son époux, des doutes qui auraient pu traverser son esprit, ainsi que du risque qu’elle courait elle-même d’être abandonnée, alors que l’Ange ne lui avait rien dit qui eût pu la rassurer sur ce point si délicat.

Toute­fois, pleine d’espérance dans le secours divin, elle ne voulut d’aucune façon révéler son secret. « Votre force sera dans le silence et dans l’espérance » (Isaïe 30, 15), a dit l’Esprit Saint par la bouche du Prophète, et cette sentence trouve sa plus belle réalisation dans l’attitude de Marie.

Elle se tait, sans chercher à se justifier devant Joseph ; elle se tait parce qu’elle est pleine d’espérance en Dieu et absolument certaine de son secours. Le silence et l’espérance lui permettent de s’appuyer totalement sur Dieu et ainsi, forte de Sa force, elle demeure sereine et tranquille dans une situation extrêmement difficile et délicate.

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

L’Espérance chrétienne toujours dans la joie

Les vrais chrétiens doivent, selon l’Écriture, être toujours dans la joie. L’Espérance chrétienne le concilie parfaitement.

*I. Jésus-Christ et ses Apôtres ne nous ont rien tant recommandé que la paix et la joie sainte. Cette joie ne doit pas être une joie passagère, mais une joie stable et persévérante. Réjouissez-vous sans cesse en notre Seigneur, je le dis encore une fois, réjouissez-vous (Philippiens 4, 4). Cette répétition de l’Apôtre : Je le dis encore une fois, réjouissez-vous, montre combien cette joie est nécessaire à tous les fidèles

*II.  Mais comment accorder ensemble deux choses aussi contraires que la douleur et la joie ? L’Écriture nous dit que la douleur et le gémissement doivent être le partage de tous les chrétiens tant qu’ils vivent sur la terre : la même Écriture nous dit que tous les fidèles doivent se réjouir sans cesse dans le Seigneur.

Comment concilier deux choses qui paraissent inalliables, une douleur et un gémissement continuel avec une paix et une joie continuelle ? C’est ce que la foi et l’espérance chrétienne savent parfaitement accorder.

*III Ces deux vérités, dit saint Chrysostome, s’unissent parfaitement dans leur contrariété apparente Car les larmes que l’on verse pour Dieu, produisent la joie que l’on goûte en Dieu Il est vrai que le Sauveur a dit : Heureux ceux qui pleurent, mais aussitôt il ajoute : Parce qu’ils seront consolés ( Matt. 5).

Oui ; ceux qui pleurent leurs péchés, seront consolés par l’espérance de leur parfaite réconciliation avec Dieu ; ils seront consolés par une vive espérance que leurs larmes éteindront ces feux éternels qu’ils avaient mérités, et que leurs gémissements leur épargneront ces grincements de dents qui n’auront jamais de fin.

Ils seront consolés par l’espérance que leur douleur et leurs gémissements continuels seront pour eux la semence et le mérite de cette joie et de ces délices ineffables, dont Dieu doit les enivrer durant toute l’éternité. Quelle douceur et quelle joie une telle espérance ne leur doit-elle pas faire trouver dans leur douleur et dans leurs larmes !

Quelle joie et quelle consolation ne trouverait pas dans sa douleur et dans ses larmes une reine désolée, à qui une mort prématurée aurait enlevé un fils unique destiné à gouverner un grand empire, si elle était assurée de ressusciter par ses larmes et par sa douleur ce fils unique !

Quelle joie et quelle consolation ne doit donc pas trouver une âme chrétienne qui gémit, et qui pleure ses péchés, puisque ses gémissements et ses larmes sont une marque que Dieu l’a ressuscitée, qu’elle se guérit et se purifie de plus en plus en les répandant, et qu’elle s’assure par la le droit de régner avec Jésus-Christ éternellement dans le royaume des Cieux, dont tous les empires de la terre ne méritent pas seulement d’être l’ombre !

 *IV. Heureux encore ceux qui gémissent sur les maux de leurs frères, sur leurs périls, leurs tentations, leurs chutes ; qui ressentent vivement les maux de l’Église leur mère, et de tous les fidèles qui sont comme eux les membres de cette Église.

Leurs gémissements et leur douleur doivent faire leur plus solide joie, parce que c’est la marque la plus assurée qu’ils puissent avoir qu’ils sont les membres vivants du Corps de Jésus-Christ, et qu’ils sont véritablement animés du Saint-Esprit, qui produit en eux ces gémissements et cette douleur sainte.

Cet Esprit divin, qui produit dans leur cœur ces gémissements ineffables, est aussi l’Esprit consolateur et le Dieu de toute consolation. Il leur fait trouver dans leur douleur et dans leurs larmes une douceur qui surpasse toutes les douceurs et les joies profanes.

Il leur fait éprouver la vérité de ces paroles qu’il a inspirées à son Prophète (Ps. 93, 48) : Seigneur, vos consolations ont rempli mon âme de joie à proportion du grand nombre de douleurs qui ont pénétré mon cœur.

Il le fait quelquefois dès cette vie même : mais ils doivent se tenir assurés qu’il le sera dans l’autre, d’une manière qui ira infiniment au-delà de leurs pensées et de leurs désirs. Qu’ils conservent donc cette vive espérance dans le fond de leur cœur ; et elle sera pour eux une source d’une paix et d’une joie continuelle. Se réjouir dans l’espérance ; comme si triste, mais toujours joyeux (Romains 12, 12 ; 2 Corinth. 6, 10).

P. Gaud

Prière du Jubilé

Père céleste,
En ton fils Jésus-Christ, notre frère,
Tu nous as donné la foi,
Et tu as répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint, la flamme de la charité
Qu’elles réveillent en nous la bienheureuse espérance de l’avènement de ton Royaume.
 
Que ta grâce nous transforme,
Pour que nous puissions faire fructifier les semences de l’Évangile,
Qui feront grandir l’humanité et la création tout entière,
Dans l’attente confiante des cieux nouveaux et de la terre nouvelle,
Lorsque les puissances du mal seront vaincues,
Et ta gloire manifestée pour toujours.
 
Que la grâce du Jubilé,
Qui fait de nous des Pèlerins d’Espérance,
Ravive en nous l’aspiration aux biens célestes
Et répande sur le monde entier la joie et la paix
De notre Rédempteur.
A toi, Dieu béni dans l’éternité,
La louange et la gloire pour les siècles des siècles.
Amen !

Prières de la messe du jour

Comme des enfants nouveau-nés ont soif du lait qui les nourrit,
soyez avides du lait pur de la Parole,
afin qu’il vous fasse grandir pour le salut, alléluia. (1 P 2, 2)

Dieu d’éternelle miséricorde,
chaque année, par les célébrations pascales,
tu ranimes la foi du peuple qui t’est consacré: *

fais grandir le don de ta grâce,
afin que tous comprennent vraiment
quel baptême les a purifiés,
quel Esprit les a fait renaître, /
et quel sang les a rachetés.

Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, +
qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, /
Dieu, pour les siècles des siècles.

Accueille, nous t’en prions, Seigneur,
les offrandes de ton peuple,
et, en particulier, de ceux que tu as fait renaître ; *

ils ont été renouvelés en proclamant ton nom
et en recevant le baptême : /
accorde-leur de parvenir au bonheur sans fin.

Par le Christ, notre Seigneur.

Jésus dit à Thomas :
« Avance ta main, touche du doigt l’endroit des clous ;
ne sois pas incrédule, sois croyant », alléluia. (Cf. Jn 20, 27)

Nous t’en prions, Dieu tout-puissant : *
que le mystère pascal accueilli dans cette communion
ne cesse jamais d’agir en nos cœurs.

Par le Christ, notre Seigneur.

La miséricordieuse indulgence de Dieu

La miséricordieuse indulgence de Dieu

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L’indulgence, en effet, permet de découvrir à quel point la miséricorde de Dieu est illimitée. Ce n’est pas un hasard si, dans l’Antiquité, le terme « miséricorde » était interchangeable avec le terme « indulgence », précisément parce que celui-ci entend exprimer la plénitude du pardon de Dieu, qui ne connaît pas de limites.

Le Sacrement de Pénitence nous assure que Dieu pardonne nos péchés. Les paroles du psaume reviennent avec leur force de consolation : « Il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ;Il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse ; […] Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; […] Il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu’est l’orient de l’occident, Il met loin de nous nos péchés » (Ps 103, 3-4.8.10-12).

La Réconciliation sacramentelle n’est pas seulement une belle opportunité spirituelle, mais elle représente une étape décisive, essentielle et indispensable sur le chemin de foi de chaque personne. C’est là que nous permettons au Seigneur de détruire nos péchés, de guérir nos cœurs, de nous élever et de nous étreindre, de nous faire connaître son visage tendre et compatissant.

En effet, il n’y a pas de meilleure façon de connaître Dieu que de se laisser réconcilier par Lui (cf. 2 Co 5, 20), en savourant son pardon. Ne renonçons donc pas à la Confession, mais redécouvrons la beauté du sacrement de la guérison et de la joie, la beauté du pardon des péchés !

Bulle d’indiction du Jubilé 2025 – Pape François

Marie, Mère de la bonne espé­rance,

enseignez-moi la voie de la pleine confiance en Dieu.

Dans le Magnificat — ce cantique jailli du cœur de Marie, lors de sa rencontre avec sa cousine Élisabeth —nous trouvons une expression particulièrement révélatrice de l’attitude intérieure de la Vierge : « Mon âme glorifie le Seigneur… car Il a regardé la bassesse de sa servante » (Luc. I, 46-48).

Au moment où Marie les prononçait, ces mots révélaient les « grandes choses » que Dieu avait opérées en elle ; mais, considérés dans le cadre de sa vie, ils expriment le mouvement constant de son cœur qui, pleinement conscient de son néant, savait se lancer en Dieu avec l’espérance la plus entière en son secours.

Personne n’eut, plus que Marie, la science concrète et pratique de son propre néant ; elle savait que tout son être, tant naturel que surnaturel, retomberait irrévocablement dans le néant si Dieu ne le soutenait instant par instant. Elle savait que tout ce qu’elle était, tout ce qu’elle avait, ne lui appartenait nullement, mais venait de Dieu, était un pur fruit de sa libéralité.

La grande mission, les privilèges merveilleux reçus du Très-Haut, ne l’empêchaient pas du tout de voir et de sentir sa « bassesse ». Mais loin de la déconcerter et de la décourager — comme il nous arrive souvent lorsque nous constatons notre nullité et notre misère — cela lui servait de point d’appui pour se lancer en Dieu dans un élan d’espérance.

Et même, plus elle avait conscience de son néant et de son impuissance, plus son âme s’élevait dans l’espérance. Voilà pourquoi, telle une vraie pauvre en esprit, elle ne se fiait pas en ses propres ressources, capacités, mérites, mais mettait en Dieu seul toute sa confiance.

Et Dieu, qui « renvoie les riches les mains vides, et comble de biens les affamés » ( Luc. I, 53), a rassasié sa faim et exaucé ses espérances, non seulement en la remplissant de ses dons, mais en se donnant à elle dans toute sa plénitude.

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

L’Espérance adoucit tous les maux qui peuvent affliger le corps ou l’esprit.

En quel sens l’Écriture déclare heureux ceux qui ont mis toute leur espérance en Dieu, et comment cela s’accorde avec ce qu’elle dit des difficultés de cette vie.

*I. S’il en coûte à notre nature pour pratiquer les vertus chrétiennes et pour renoncer aux plaisirs qui flattent les sens, il en coûte sans comparaison davantage pour supporter chrétiennement tous les maux différends qui peuvent affliger le corps ou l’âme. La privation des plaisirs ne fait jamais une impression si pénible et si terrible que le sentiment des grandes douleurs.

C’est ici l’épreuve la plus forte où nous puissions être exposés ; et jusqu’à ce que nous ayons passé par cette sorte de tentation, nous ne pouvons pas nous rendre à nous-mêmes un témoignage assuré que nous sommes sincèrement et solidement attachés à Jésus-Christ. Car de quoi peut s’assurer celui qui n’a pas été éprouvé (Ecclésiastique 34, 9) ?

*II. Mais que ne peut pas l’espérance chrétienne ? Elle supporte tout, elle adoucit tout ; il n’y a point de peines si grandes, ni de maux si violents, ni de douleurs si aiguës, dont elle ne triomphe par la patience qu’elle inspire, par la consolation et par la joie qu’elle y fait trouver.

Vous serez traînés dans les prisons, disait notre Seigneur à ses disciples, vous serez amenés devant les rois et les gouverneurs à cause de mon nom. Vous serez livrés par vos pères et vos mères, par vos frères, par vos parents, par vos amis, et on en fera mourir plusieurs d’entre vous, et vous serez haïs de tout le monde : mais vous posséderez vos âmes par la patience (Luc. 21, 12. 16. 17. 19).

Réjouissez-vous dans votre espérance, dit saint Paul ; soyez patients dans l’affliction (Rom. 12, 12). L’Apôtre, dit saint Augustin, a mis l’espérance avant la patience ; car comment peut-on conserver la patience dans tous les maux, si l’on n’a de la joie dans l’espérance des biens à venir ?

*III. C’est même trop peu pour des chrétiens pleins de l’espérance des biens à venir d’être patients dans les plus grands maux : Jésus-Christ veut que cette espérance les remplisse de joie et d’une joie qui les ravisse.

Vous serez heureux lorsque les hommes vous chargeront d’injures, lorsqu’ils vous persécuteront, et qu’à cause de moi ils diront faussement toute sorte de mal contre vous : réjouissez-vous alors et soyez transportés de joie, parce qu’une grande récompense vous est réservée dans le Ciel (Matt. 5, 11. 12. 19).

Ce n’est pas simplement parce qu’on est haï, maudit, calomnié, persécuté, outragé, que Jésus-Christ veut qu’on soit dans la joie. Les maux ne sont point aimables par eux-mêmes. Si on les considère en cette manière, et sans rapport à l’espérance chrétienne, ils n’ont rien que de triste et d’accablant.

Mais Jésus Christ veut que nous considérions le fruit qui nous en doit revenir, la récompense qui nous est préparée ; et c’est par cette raison qu’il veut que non seulement nous les souffrions avec patience, car ce n’est p&s encore assez, mais que nous soyons dans la joie et dans des ravissements de joie.

Réjouissez-vous, soyez transportés de joie ; car une grande récompense vous est réservée dans le Ciel. Car c’est ainsi qu’ils ont persécuté les prophètes qui ont été avant vous (Matt. 5, 12).

Entrer en société et en communion de souffrance avec tous les prophètes, avec tous les apôtres et tous les martyrs, et ce qui est infiniment plus estimable, entrer en société et communion de souffrance avec Jésus Christ le Fils unique du Père, le Seigneur et le Dieu des prophètes, des apôtres et des martyrs, c’est vraiment un sujet de joie, et d’un excès de joie.

C’est de quoi se glorifier ; parce que c’est le gage le plus précieux de l’amour de Jésus-Christ et la plus grande assurance que nous puissions avoir que nous entrerons, après cette vie en société et en communion de gloire et de bonheur avec les prophètes, les apôtres et les martyrs, et avec Jésus-Christ même, le Sauveur et le Dieu de tous ces Saints.

Car si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui (2 Timothée 2, 12 ). C’est ce qui rend notre espérance ferme, sachant que comme nous avons part aux souffrances, nous aurons aussi part à la consolation (2. Cor. 1. 7). C’est la seule chose qui soit digne de faire la joie et la gloire d’un chrétien : tout le reste n’est pas digne de son ambition et de sa vocation.

*IV. Que les enfants des rois de la terre se glorifient tant qu’ils voudront de leur naissance, et des grands empires dont ils doivent être héritiers, tous ces grands noms et tous ces grands royaumes périront à jamais.

Pour nous, dit l’Apôtre, nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire des enfants de Dieu, et dans l’attente de ce royaume éternel qui nous est promis : et parce que les souffrances sont le prix de cette gloire et de ce royaume, nous nous glorifions aussi dans les afflictions (Rom. 5. 2. 3).

Oui, nous savons que toutes les souffrances de la vie présente n’ont point de proportion avec cette gloire, qui sera un jour découverte en nous (Rom. 8 18). Car le moment si court et si léger des afflictions que nous souffrons en cette vie, produit en nous le poids éternel d’une gloire souveraine et incomparable.

Ainsi nous comptons pour rien les choses visibles, tous les biens et tous les maux de cette vie : nous ne considérons que les choses invisibles, les biens et les maux de la vie future, qui ne se voient pas par les yeux du corps ; parce que les choses visibles sont temporelles, mais les invisibles sont éternelles (2 Cor. 4, 47. 18).

Un moment pour une éternité ; des biens et des maux qui ne font que passer pour des biens et des maux dont la durée est infinie ; quelle proportion ! Quand il faudrait, dit saint Augustin, endurer toutes les souffrances de l’enfer durant plusieurs siècles pour jouir éternellement de Jésus-Christ dans sa gloire, nous devrions le faire avec courage et avec joie.

Et n’était-ce pas à peu près le sentiment du saint homme Job, de cet homme de douleur, qui dans le plus grand excès de ses maux disait à Dieu : Qui pourra me procurer cette grâce, que vous me mettiez à couvert et que vous me cachiez dans l’enfer, jusqu’à ce que votre fureur soit entièrement passée, et que vous me marquiez un temps, où vous vous souviendrez de moi (Job. 14. 13) ?

Il n’y a en effet, dit saint Augustin, que des travaux, des peines et des souffrances éternelles qui puissent avoir de la proportion avec un repos, des biens et une gloire éternelle. Tout ce qui peut avoir une fin, quelque longue durée qu’il puisse avoir, doit non-seulement, dit ce Père, être compté pour peu de chose, mais pour rien du tout, en comparaison de ce qui n’aura jamais de fin.

Nous lisons dans les actes les plus authentiques des plus célèbres martyrs, qu’ils se servaient de toutes ces considérations pour soutenir et animer leur courage. Ces chevalets, ces ongles de fer, dont vous déchirez nos corps, disaient-ils à leurs persécuteurs qui tachaient de les ébranler, ces torches ardentes et ces feux dont vous nous menacez, ne sont que des supplices et des feux en peinture en comparaison des supplices et des feux éternels de la vie future.

Nous nous estimons trop heureux de racheter par des feux et des tortures de quelques moments, des feux et des tourments sans fin, et de mériter encore par ce moyen un bonheur éternel.

*V. Telle est la force de l’espérance chrétienne. Elle adoucit les maux les plus horribles ; elle les convertit en biens et en actions de grâces ; mais sans cette espérance les maux ne remplissent l’âme que d’inquiétude et de tristesse.

Or il n’y a plus ni fermeté, ni courage qui ne succombe, lorsque le fond du cœur est sans consolation, et qu’il ne voit dans ses maux que la justice de Dieu et ses péchés, et qu’il n’est pas puissamment soutenu par les motifs de l’espérance chrétienne.

*VI. Il y a un autre genre de souffrances qui ne sont pas moins difficiles à supporter. Ce sont les peines que l’on appelle intérieures, les états qu’on appelle dans la vie spirituelle, de sécheresse, d’ennui, de dégoût, de frayeur, d’obscurité, d’anxiété, de désolation de l’âme, et les tentations les plus horribles où elle se trouve exposée en cet état.

Ces peines intérieures sont souvent plus accablantes que les douleurs corporelles les plus aiguës ; elles peuvent être une épreuve par laquelle Dieu veut purifier certaines âmes ; elles peuvent aussi être une juste punition de nos infidélités.

Mais soit épreuve, soit châtiment, il faut toujours commencer par espérer. En quelque état que nous nous trouvions, la justice éternelle nous oblige de recourir à la miséricorde de Dieu, et d’espérer de sa bonté infinie, malgré toute notre indignité, tous les secours qui nous sont nécessaires.

C’est ici un point essentiel et fondamental. Il faut donc dans ces souffrances intérieures, quelles qu’elles puissent être, commencer par s’affermir dans l’espérance, en aimant Dieu, en croyant en être aimée, et en nous soumettant à ses ordres.

*VII. Une paix et une tranquillité continuelle serait un état encore plus dangereux. Notre âme ne serait pas capable de porter un tel état sans se perdre. La chaleur du soleil est nécessaire pour la production des fleurs et des fruits de la terre : mais si cette chaleur n’était tempérée par les fraîcheurs de la nuit, elle les sècherait avant leur maturité. Ces états d’obscurité, de crainte, d’ennui, de dégoût sont souvent nécessaires pour amener les vertus à un certain état de maturité.

Dieu s’en sert pour perfectionner et affermir ce qu’il y a de bon en nous, pour nous empêcher de tomber dans le péché, dans la présomption, dans la vaine complaisance, pour nous tenir jusqu’à la mort dans les sentiments de mépris et d’horreur que nous devons avoir pour nous -mêmes, dans les sentiments d’une continuelle humiliation à la vue de la faiblesse et de la corruption, que nous ne pouvons en cet état nous empêcher de voir dans le fond de nos cœurs.

Ceux qui après avoir servi Dieu très -fidèlement durant plusieurs années, auraient été tentés de se croire quelque chose et de se perdre par l’orgueil, sont forcés par toutes ces sécheresses, par les tentations les plus horribles dont ils se trouvent obsédés, de sentir vivement qu’après tant d’années ils ne sont que faiblesse, que malice et que corruption, et ils sont contraints de se faire encore horreur à eux-mêmes.

Sans ces rudes épreuves, ils n’auraient jamais si clairement compris, ni si vivement senti ce que feraient les personnes mêmes les plus vertueuses, si Dieu détournait d’elles sa face seulement pour quelques moments.

C’est par ces vues que l’espérance console, et fortifie ceux qui se trouvent dans ces états pénibles, et qu’elle leur fait comprendre qu’il ne faut pas les craindre si excessivement, puisque Dieu nous en fait tirer tant de biens.

*VIII. Jésus-Christ lui -même a voulu participer à ces états si pénibles, autant qu’il en était capable (Imitation chap. 8.  § 5.  n. 5, et chap. 1.  § 13. n. 2) ; qu’il a souvent été troublé, qu’il a été saisi d’ennui, de frayeur, de tristesse, jusqu’à tomber dans l’agonie, et dans une sueur de sang (Marc 14, 33).

Par une condescendance digne de toute notre admiration, de tout notre amour et de toute notre reconnaissance, il s’est revêtu de toutes nos faiblesses et de celles mêmes qui paraissaient les plus indignes de sa puissance, et qui en cela même n’étaient que plus dignes de sa charité (Luc 22, 43. 44).

Il a pris sur lui nos troubles, nos ennuis, nos frayeurs, notre tristesse, pour nous consoler et nous fortifier dans les nôtres, pour nous mériter la grâce d’en faire un saint usage, et nous apprendre, que ces états, quoique si pénibles ne sont point incompatibles avec la piété la plus éminente.

Dans le temps même qu’il se sacrifie à son Père sur la croix, c’est-à-dire, dans le temps où il donne à son Père la plus grande marque de son amour et de son obéissance ; dans le temps où il semble que son Père lui aurait dû donner des marques plus éclatantes de sa complaisance et de sa tendresse, il a voulu être abandonné de son Père ; porter dans son âme sainte tout le poids de la justice de Dieu toute la rigueur de sa sainteté. Mon Dieu, mon Dieu, lui dit-il en jetant un grand cri, pourquoi m’avez-vous abandonné (Matt.27, 46) ?

Ce n’était pas tant pour se plaindre qu’il parle et qu’il crie à son Père d’une voix si forte, que pour nous appliquer à la grandeur de ses souffrances, et à la rigueur de la conduite de son Père sur lui ; et pour nous faire concevoir que ce délaissement de son Père a été l’une de ses plus grandes souffrances, et peut-être la plus grande de toute sa passion, puisque c’est la seule dont il a paru se plaindre à son Père ; et pour nous apprendre que nous pouvons aussi, selon la mesure de la grâce qui nous est donnée, souffrir une sorte d’abandon et de désolation de la part de Dieu, dans le temps même que nous lui sommes le plus intimement unis.

*IX. On aurait donc grand tort de regarder ces épreuves si pénibles, cette privation de toute douceur, de toute consolation sensible, cette désolation intérieure, comme une marque certaine de la colère de Dieu.

Ces peines qui affligent l’esprit, comme celles qui affligent le corps doivent au contraire, selon les maximes de l’Évangile et des Épitres des Apôtres, être regardées comme des marques de l’amour de Dieu, et du dessein qu’il a de nous sauver, et de nous purifier de plus en plus, en nous détachant même de toutes les consolations spirituelles excepté celle de faire la volonté de Dieu, et en nous attachant par ce moyen à lui par des liens plus purs et plus saints.

Aussi ces épreuves dont nous parlons, ces états si pénibles, n’arrivent presque jamais à ceux qui ne commencent qu’à servir Dieu, et qui n’ont encore qu’une piété faible et mêlée de beaucoup de défauts. Ils n’éprouvent ordinairement ces sortes de souffrances que longtemps après leur conversion, après que leur piété est devenue plus forte, et dans le temps où ils ont moins lieu de craindre que Dieu soit en colère contre eux, et où ils ont au contraire toutes sortes de raisons de croire qu’ils en sont plus aimés.

P. Gaud

Prière du Jubilé

Père céleste,
En ton fils Jésus-Christ, notre frère,
Tu nous as donné la foi,
Et tu as répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint, la flamme de la charité
Qu’elles réveillent en nous la bienheureuse espérance de l’avènement de ton Royaume.
 
Que ta grâce nous transforme,
Pour que nous puissions faire fructifier les semences de l’Évangile,
Qui feront grandir l’humanité et la création tout entière,
Dans l’attente confiante des cieux nouveaux et de la terre nouvelle,
Lorsque les puissances du mal seront vaincues,
Et ta gloire manifestée pour toujours.
 
Que la grâce du Jubilé,
Qui fait de nous des Pèlerins d’Espérance,
Ravive en nous l’aspiration aux biens célestes
Et répande sur le monde entier la joie et la paix
De notre Rédempteur.
A toi, Dieu béni dans l’éternité,
La louange et la gloire pour les siècles des siècles.
Amen !

Prières de la Messe du jour

Le Seigneur a fait sortir en grande fête son peuple,
ses élus, avec des cris de joie, alléluia! (Ps 104,43)

Seigneur Dieu, +
par l’abondance de ta grâce,
tu fais grandir le peuple des croyants; *
regarde avec bonté ceux que ton amour a choisis; /
le baptême les a fait renaître:
qu’ils soient revêtus de l’immortalité bienheureuse.
Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, +
qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, /
Dieu, pour les siècles des siècles.

Donne-nous, Seigneur, nous t’en prions,
de te rendre grâce toujours
par ces mystères de Pâques; *
qu’ils continuent l’œuvre de notre relèvement /
et deviennent pour nous
une source intarissable de joie.
Par le Christ, notre Seigneur.

Vous tous que le baptême a unis au Christ,
vous avez revêtu le Christ, alléluia. (Ga 3, 27)

Regarde avec bonté, Seigneur, nous t’en prions,
le peuple que tu as rénové par tes sacrements; *
accorde-nous de parvenir à la vie incorruptible /
lorsque notre chair ressuscitera dans la gloire.
Par le Christ, notre Seigneur.

Le salut que nous espérons

Le salut que nous espérons

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Le jugement concerne donc le salut que nous espérons et que Jésus nous a obtenu par sa mort et sa résurrection. Il est donc destiné à nous ouvrir à la rencontre ultime avec Lui. Et puisque, dans ce contexte, on ne peut pas penser que le mal commis reste caché, celui-ci a besoin d’être purifié pour permettre le passage définitif dans l’amour de Dieu.

En ce sens, on comprend la nécessité de prier pour ceux qui ont achevé leur parcours terrestre, la solidarité dans l’intercession priante qui puise son efficacité dans la communion des saints, dans le lien commun qui nous unit dans le Christ, premier-né de la création. Ainsi, l’Indulgence jubilaire, en vertu de la prière, est destinée de manière spéciale à ceux qui nous ont précédés afin qu’ils obtiennent la pleine miséricorde.

Bulle d’indiction du Jubilé – Pape François

L’appel de Marie

La Vierge, si infatigablement tendre et maternelle, nous parle à toute heure et partout. Son: appel prend. toutes les voix ; sa parole frappe tous les échos. Il n’est pas un instant de notre vie où ne retentisse le cri de ses instantes supplications vers l’égaré ; pas une minute de notre vie où nous n’entendions, si nous prêtons l’oreille ; l’invitation impérieuse de son amour.

Elle réclame nos cœurs et les poursuit de sa pressante vigilance. D’Elle, on pourrait dire ce que disait saint Augustin du Maître si longtemps méconnu : « Mon cœur est inquiet et trouble tant qu’il ne repose pas en vous ».

Le chrétien sans Marie est comme l’enfant sans mère, il a perdu la bonne étoile de sa vie. Cet appel de la Vierge prend parfois les accents solennels d’une éloquence étonnante. Il se fait puissant et irrésistible, frappe les échos de la terre et vibre jusqu’aux extrémités du monde.

Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous

L’Espérance fait toute notre force.

I. L’homme trouve en lui-même une faiblesse universelle. Il faut qu’il sorte de lui-même, et qu’il cherche en Jésus-Christ toute la force dont il a besoin. Car il est la force de Dieu, et il nous a été donné pour être notre force. Or c’est par la foi et l’espérance que l’on s’unit à lui et à sa force divine. Quiconque ne s’unit pas à Jésus-Christ en cette manière, demeure en soi-même et dans son impuissance.

Quiconque s’y attache par la foi et par l’espérance, sort de sa faiblesse et trouve en lui une force qui triomphe de tout. Car ce qui paraît en Dieu une faiblesse, est plus fort que toute la force des hommes  (1Cor. 1, 25), et que toute la force des démons. C’est par la communication de cette force qu’il reçoit de Jésus- Christ, que ce qui lui paraissait autrefois comme impossible, lui paraît et possible et facile.

Car que ne peut point celui qui agit par la vertu et la force de Jésus- Christ mème ? Tout est possible à celui qui croit et qui espère (Marc 9, 22). Ayez donc la foi et la confiance en Dieu. Quoi que ce soit que vous demandiez dans la prière, croyez que vous l’obtiendrez, et il vous sera асcordé (Marc 11, 22. 24). Les regards du Seigneur donnent la force à ceux qui croient et espèrent en lui d’un cœur parfait (2 Chroniques. 16, 9).

Et tous ceux qui espèrent en lui, ne s’affaiblissent point (4 Macchabées 2, 6). La puissance de Dieu est à nous, si notre cœur est à lui par une foi vive et une pleine confiance. Avec combien donc de raison le Prophète a- t- il dit que notre force était dans le silence et dans l’espérance (Isaïe 30, 15) ?

II. Le mouvement réglé du sang et des esprits animaux entretient la santé et la force de nos corps, les rend capables d’agir et de soutenir même des travaux pénibles. Mais si ce mouvement du sang et des esprits est
troublé par quelque agitation violente, il prive nos corps de vigueur et de force, et les rend incapables de toutes les actions tant soit peu pénibles.

C’est une image de ce qui se passe dans nos âmes. La confiance en Dieu calme et règle tous les mouvements de l’âme, la tient dans la soumission à la volonté de Dieu, et y établit la paix, lui communique une vigueur et une force qui la rend capable de tout entreprendre et de tout exécuter.

Mais la défiance y jette le trouble, y cause des agitations violentes, lui ôte presque toute sa vigueur et toute sa force. En cet état elle fait toujours peu de choses, elle le fait avec beaucoup d’imperfection et de peine, elle s’en dégoute et s’en ennuie bientôt.

II. L’âme qui n’est faite que pour aimer, ne se peut porter à quoi que ce soit, si elle n’y voit quelque bien ; car il lui est impossible d’aimer le mal. La vue du bien ou présent ou futur est ce qui l’attire, ce qui la soutient, ce qui lui cause de la joie et lui donne des forces. Car selon l’Écriture, la joie du Seigneur est notre force      (Isaïe 8, 10).

Dès que l’âme ne voit que du mal, que de la peine, sans espérance d’aucun bien ni d’aucun plaisir, elle tombe dans la langueur ; elle se trouve sans mouvement, sans attrait et sans force ; et par là il est aisé de comprendre que l’espérance fait toute notre force.

P. Gaud

Prière du Jubilé

Père céleste,
En ton fils Jésus-Christ, notre frère,
Tu nous as donné la foi,
Et tu as répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint, la flamme de la charité
Qu’elles réveillent en nous la bienheureuse espérance de l’avènement de ton Royaume.
 
Que ta grâce nous transforme,
Pour que nous puissions faire fructifier les semences de l’Évangile,
Qui feront grandir l’humanité et la création tout entière,
Dans l’attente confiante des cieux nouveaux et de la terre nouvelle,
Lorsque les puissances du mal seront vaincues,
Et ta gloire manifestée pour toujours.
 
Que la grâce du Jubilé,
Qui fait de nous des Pèlerins d’Espérance,
Ravive en nous l’aspiration aux biens célestes
Et répande sur le monde entier la joie et la paix
De notre Rédempteur.
A toi, Dieu béni dans l’éternité,
La louange et la gloire pour les siècles des siècles.
Amen !

Prière de la messe du jour

Le Seigneur a fait sortir son peuple dans l’espérance,
et la mer a englouti leurs ennemis, alléluia. (Ps 77,52-53

Dieu éternel et tout-puissant, +
par le mystère pascal,
tu as rétabli l’humanité dans ton alliance; *
accorde-nous d’exprimer dans nos actes /
la foi que nos célébrations proclament.
Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, +
qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, /
Dieu, pour les siècles des siècles.

Accomplis en nous, Seigneur, dans ta bonté +
l’échange qui fait participer au mystère pascal, *
afin de passer des attachements terrestres /
au désir du ciel.
Par le Christ, notre Seigneur.

Au bord du lac, Jésus invite ses disciples:
« Venez, mangez! »
Puis il prend le pain et le leur donne, alléluia. (Jn 21,12-13)

Nous t’en prions, Seigneur,
ne cesse pas de protéger avec tendresse
ceux que tu as sauvés: *
la passion de ton Fils les a rachetés, /
qu’ils trouvent leur joie dans sa résurrection.
Lui qui vit et règne pour les siècles des siècles.

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