Neuvaine à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse 6

Neuvaine à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

6e jour : J’AI VU LE REVERS DE LA MÉDAILLE : LA LETTRE M SURMONTÉE D’UNE CROIX.

Voici ce que nous explique le revers de la Médaille : le Fils de Dieu fait homme nous sauve par sa mort sur la Croix et sa Résurrection. Marie a une place de choix près de son Fils. Elle est inséparable de Jésus qu’elle nous donne et à qui elle nous mène. Elle a souffert pour nous, avec Lui. « Marie, Mère de Dieu, intercédez pour nous ».

L’AMOUR EST LE SECRET DE LA VIE
la lettre M et la Croix
la lettre M et la Croix

Catherine dit: «quelques moments après, la médaille se retourne et, sur le revers, je distingue la lettre M surmontée d’une croix et les cœurs de Jésus et de Marie.» Marie, l’initiale de votre prénom est bien accrochée à la Croix de votre Fils. Vous n’avez jamais cessé de collaborer à sa Mission de Rédempteur. C’est au pied de la Croix que Jésus vous confie la responsabilité de devenir la Mère de tous les hommes.

Merci Marie de continuer aujourd’hui de nous apprendre à nous tourner davantage vers votre Fils Jésus pour devenir de plus en plus frères et sœur capables de nous aimer comme Jésus nous a  aimés.

(Pendant la neuvaine*, confession et participation à l’eucharistie sont vivement recommandées)

Ô Vierge Immaculée, Mère de Dieu et notre Mère,  avec la plus vive confiance dans votre puissante intercession tant de fois manifestée au moyen de votre Médaille, nous vous supplions humblement de bien vouloir nous obtenir les grâces que nous vous demandons si cela peut nous aider à grandir dans l’Amour de Dieu et de nos frères. Amen !
(demander une grâce personnelle)

Ô Vierge de la Médaille Miraculeuse qui êtes apparue à sainte Catherine Labouré dans l’attitude de médiatrice du monde entier et de chaque âme en particulier, nous remettons entre vos mains et nous confions à votre Cœur nos supplications.

Daignez les présenter à votre Divin Fils et les exaucer si elles sont conformes à la Volonté Divine et utiles à nos âmes. Et, après avoir élevé vers Dieu vos mains suppliantes, abaissez-les sur nous et enveloppez-nous des rayons de vos grâces, en éclairant nos esprits, en purifiant nos cœurs, afin que, sous votre conduite, nous arrivions un jour à la bienheureuse éternité.   Amen.

Pour faire cette neuvaine dans l’esprit de sainte Catherine Labouré : demandons-lui de mettre en nous quelque chose de son amour si filial envers la Très Sainte Vierge, et surtout de nous aider à croire, comme elle, à son Amour si maternel pour nous. Demandons-lui d’aimer comme elle la Vierge Marie, Notre Mère.

Notre Père … Je vous salue Marie …

Prière de la Neuvaine

Marie, conçue sans péché,
Sur vous est venu le Saint Esprit
Et vous nous avez donné votre fils.

Ô Marie, confidente de sainte Catherine,
Apprenez-nous à nous asseoir au pied du Seigneur
Pour écouter sa Parole et la garder dans notre cœur.

Ô Marie, debout au pied de la Croix,
Conduisez-nous au pied de l’autel
Pour devenir une offrande agréable au Père.

Ô Marie, Mère de l’Église,
Vous portez le monde et l’offrez à Dieu
Priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie, comblée de grâces,
Répandez vos rayons de lumière
Sur chacun d’entre nous qui vous le demandons.

Ô Marie, icône de l’humilité.
Donnez-nous de porter la sainte Médaille
Signe de notre amour pour les cœurs de Jésus et Marie.

Ô Marie, Servante du Seigneur,
Aidez-nous à vivre de charité comme sainte Catherine
Qui ne cesse d’intercéder en notre faveur. Amen

Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Sainte Catherine Labouré priez pour nous.


Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Sainte Catherine Labouré priez pour nous.

On peut achever notre prière par les LITANIES à l’occasion de la neuvaine

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS – 23 novembre

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS – 23 novembre

Selon LE MOIS DE NOVEMBRE CONSACRÉ AU SOUVENIR DES ÂMES DU PURGATOIRE par des considérations sur les peines qu’elles y souffrent, les motifs et les moyens de les soulager et sur l’utilité de la pensée du purgatoire. –  L. Grandmont Liège 1841

Troisième moyen propre à secourir les âmes du purgatoire :
L’indulgence.

Un mois avec les âmes du purgatoire
Un mois avec les âmes du purgatoire

Les âmes du purgatoire peuvent encore être soulagées par le moyen de l’indulgence : « Tous les catholiques sont unanimes sur ce point ; cela appartient à la foi. En effet, l’Église, dans le monde entier, accorde l’indulgence applicable aux morts ; elle croit donc qu’elle peut leur être utile.

Il ne faudrait pas d’autre raison pour nous faire admettre cet article comme indubitable : car, vouloir contester ce que l’Église croit ou pratique dans tout l’univers, ce serait le comble de la folie, dit saint Augustin. Et ce que l’Église fait actuellement n’est point une innovation, elle l’a fait de tout temps, comme le prouve l’histoire ecclésiastique.

Au surplus, il est de foi qu’on peut offrir pour les morts le saint sacrifice de la messe, les prières, les aumônes et autres bonnes œuvres: or, l’indulgence, outre les œuvres pieuses qu’il faut faire pour l’obtenir, n’est que l’appli­cation des satisfactions de J.-C. et des Saints, pourquoi ne pourrait-on pas la présenter à Dieu à l’intention des morts auxquels on s’in­téresse ?

On ne peut voir aucune raison qui empêchât une telle offrande d’être propre à désarmer la justice divine. Concluons donc en toute sûreté que l’indulgence peut être appliquée aux morts.

Toutefois l’indulgence ne leur est pas appliquée par manière d’absolution, comme aux vivants, parce que les membres de l’église souffrante ne sont plus sous la juridiction ecclésiastique.

Elle leur est appliquée en forme de suffrage, c’est-à-dire, qu’en vertu de la con­cession faite par le Pape, le fidèle qui remplit les conditions prescrites offre à Dieu des satisfactions suffisantes, puisées dans le trésor infini de l’Église, le prie d’y avoir égard dans sa miséricorde, et de remettre à l’âme qu’il lui recommande, la peine due à ses péchés.

Il est plus avantageux, lorsque l’application de l’indul­gence est libre, c’est-à-dire pour les vivants ou pour les morts, comme cela arrive souvent, il est plus avantageux de la gagner pour les morts que pour soi-même. Il est plus avantageux de la gagner pour les morts, parce qu’il y a de la générosité à préférer les intérêts du pro­chain, malheureux surtout, aux siens propres.

Et en particulier un pécheur, en s’oubliant pour secourir son frère, fait un acte héroïque. Il prouve ensuite que nos intérêts bien entendus ne souffriront aucun préjudice réel de cette conduite ; car si nous perdons du côté de la peine qu’il nous faudra expier un jour, nous acquérons, par ces actes de dévoue­ment, des mérites qui nous élèveront en gloire dans la béatitude éternelle.

Or, ce surcroît de bonheur dans le ciel l’emporte de beaucoup sur l’avantage qu’il y aurait d’être un peu moins longtemps dans le purgatoire. En outre, les âmes dont nous aurons accéléré la délivrance, ne nous oublieront pas dans le ciel ; peut-être i nous rendront-elles au centuple ce que nous leur aurons prêté. Tout nous invite donc à avoir du zèle et de la piété pour les morts et à leur appliquer autant l’indulgence que nous le pourrons.

Il suffît de savoir ce que c’est que l’indulgence, pour en faire un saint et fidèle usage ; si l’on considère que l’indulgence est une application des satisfactions de Jésus-Christ, comment ne pas s’en servir pour satisfaire pour les âmes du purgatoire?

Nous l’avons dit ; il faut prier pour elles ; il faut jeûner, répandre d’abondantes aumônes, etc.; mais hélas ! tout ce que nous pouvons faire n’est pas grand-chose ; la moindre des satisfactions de J.-C. est d’une valeur infinie : voilà bien de quoi payer les dettes de ces âmes ; avoir entre les mains un trésor si précieux, et n’en faire aucun b usage, est-ce avoir de la charité ?

N’accuserait- on pas justement de cruauté une personne à qui on aurait confié, dans un temps de famine, une somme d’argent pour assister les pauvres, i et qui par négligence n’en ferait aucun usage; et cette personne ne serait-elle pas grandement coupable devant Dieu et devant les hommes? quel juste sujet de plainte n’auraient pas les pauvres abandonnés dans un si pres­sant besoin?

Et cette personne pourrait-elle s’excuser sur ce quelle n’y aurait pas fait réflexion? Cependant la négligence de l’indul­gence est quelque chose de plus cruel, et d’une conséquence bien plus considérable, puis­que tous les besoins de cette vie ne sont pas comparables à ceux du purgatoire, ni les moyens de les soulager comparables aux satis­factions d’un Homme-Dieu.

Cette comparaison du pieux auteur Boudon peut nous donner une idée de l’aveuglement de quantité de personnes qui, portant des objets bénits, ou associées à des confréries enrichies de l’indulgence, n’en font aucun usage.

N’agissent-elles pas comme le serviteur de l’Évangile qui avait caché son talent en terre, et qui fut jeté dehors dans les ténèbres ? Pre­nons donc garde de rendre inutile le prix du sang du Sauveur de tous les hommes : ins­truisons-nous de l’indulgence que nous pouvons obtenirr pour les âmes du purgatoire, et remplissons exactement les conditions requises pour les gagner.

Ainsi soyons en état de grâce; faisons ce qui est prescrit, avec l’attention et la profonde vénération qui est due aux satisfactions de Jésus-Christ, qui, par un excès de charité incompréhensible, veut bien nous donner de quoi satisfaire à toutes les dettes dont nous sommes redevables, et dont sont redevables nos frères devenus membres de son église souffrante.

O amour! ô amour de mon Dieu ! que tu es peu connu, et que tu es peu estimé et aimé ! s’écrie Boudons.

RÉSOLUTION.

Tout fidèle, touché de l’amour de Dieu et du désir de procurer sa gloire, n’aura pas de peine à s’oublier entièrement et à ne penser qu’à accélérer la délivrance des âmes du purgatoire, ; en travaillant à gagner pour elles, l’indul­gence qui leur est applicable, chaque fois, qu’il pourra la gagner.

Que si la charité qui nous anime n’est pas encore assez vive pour faire ainsi abnégation complète de nous-mêmes, rien n’empêche que nous ne partagions entre les morts et nous, et gagnions, tantôt à leur intention, et tantôt à la nôtre, l’indulgence qui est susceptible de cette double application.

PRIÈRE.

O très-sainte Trinité! c’est à votre bonté infinie et à votre libéralité sans bornes envers nous, tout indignes que nous en sommes, que nous devons attribuer la largesse avec laquelle vous récompensez les faibles œuvres de vos serviteurs.

Recevez celles que nous faisons pour obtenir l’indulgence en faveur de nos frères défunts, par les mérites de la passion et de la mort de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et par le sang précieux qu’il a répandu pour eux.

Que cette satisfaction surabondante les rende parti­cipants de toute l’indulgence que les Fidèles s’efforcent d’obtenir. O Trinité adorable! que le ciel et la terre vous rendent avec moi pour ce bienfait mille actions de grâces. Ainsi soit-il.

Indulgence applicable aux morts. —In­dulgence, une fois le jour, pour ceux qui récitent avec piété, dans les sentiments d’une vraie contrition l’hymne Pange lingua, le verset et l’oraison du saint Sacrement, et pour ceux qui liront seulement le Tantum ergo, avec le verset et l’orai­son.

Et pour ceux qui récitent souvent, ou au moins 40 fois par mois, l’une ou l’antre de ces deux prières, indulgence le Jeudi-Saint, le jour de la Fête Dieu, ou un des jours de l’octave et un autre jour dans l’année, à leur choix; mais à condition que, s’étant confessés, ils communient et prient selon les intentions de l’Église. (Rescrit du 25 Août 1818.)

Le Mémorial de Blaise PASCAL

Le Mémorial de Blaise PASCAL

blaise_pascal
Blaise Pascal

L’an de grâce 1654. Lundi, 23 novembre, jour de saint Clément, pape et martyr et autres au martyrologe, Veille de saint Chrysogone, martyr, et autres. Depuis environ 10 heures et demie du soir jusques environ minuit et demi, Feu. « Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob » non des philosophes et des savants.

Certitude. Certitude. Sentiment. Joie. Paix. Dieu de Jésus-Christ. Deum meum et Deum vestrum (mon Dieu et votre Dieu) « Ton Dieu sera mon Dieu » Oubli du monde et de tout, hormis Dieu. Il ne se trouve que parmi les voies enseignées dans l’Évangile. Grandeur de l’âme humaine. « Père juste, le monde ne t’a point connu, mais je t’ai connu ». Joie, joie, joie, pleurs de joie.

Je m’en suis séparé : Dereliquerunt me fontem aquae vivae. (Ils m’ont abandonné, moi, la source d’eau vive) « Mon Dieu me quitterez-vous ? » Que je n’en sois pas séparé éternellement. Cette est la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. Jésus-Christ. Jésus-Christ. Je m’en suis séparé ; je l’ai fui, renoncé, crucifié.

Que je n’en sois jamais séparé. Il ne se conserve que par les voies enseignés dans l’Évangile : Renonciation totale et douce. Soumission totale à Jésus-Christ et à mon directeur. Éternellement en joie pour un jour d’exercice sur la terre. Non obliviscar sermones tuos (Que je n’oublie pas tes paroles). Amen.

 Dans la doublure du vêtement de Blaise PASCAL (âgé alors de 31 ans), manuscrit autographe trouvé à sa mort, relatant la nuit d’extase du 23 novembre 1654.

On reproche souvent à Pascal, mais aussi à Port-Royal en général d’évacuer ou d’ignorer le culte qui est dû à la Vierge Marie. Sa IXe Provinciale est-elle un libelle diffamatoire contre la Mère de Dieu, comme l’ont accusé les Jésuites à l’époque ? L’hypothèse de la non-dévotion mariale à Port-Royal – et donc de Pascal – ne tient pas devant l’examen des faits.Elle est réservée certes, mais pas inexistante.

« Je sais que les dévotions à la Vierge sont un puissant moyen pour le salut, et que les moindres sont d’un grand mérite, quand elles partent d’un mouvement de foi et de charité, comme dans les saints qui les ont pratiquées. »  IXe Provinciale

« C’est avec raison que les catholiques regardent la Vierge comme un modèle parfait de toutes les vertus. C’est avec raison qu’ils honorent en elle la plénitude des grâces dont Dieu l’a parfois comblée, qu’ils ont recours à elle dans leurs besoins, et qu’ils plaignent la folie des hérétiques, qui se privent eux-mêmes, et qui veulent priver l’Église d’un si puissant secours. L’intercession de Marie est utile aux innocents et salutaire aux pénitents. »
Extrait de Nicole-Wendrock qui consacre à la question du culte marial une note à la neuvième Provinciale : Wendrock, Ludovici Montaltii Litterae Provinciales de morali et politica jesuitarum disciplina, Coloniae, N. Schouten, 1658, Nota prima, p. 216 sq.

site officiel en France