Nos frères invisibles

Nos frères invisibles

Jésus et les âmes du purgatoire
Jésus et les âmes du purgatoire

Comme une mère tendre et attentive à nos besoins spirituels, l’Église nous réserve, au cours de l’année, une solennité qui réunit ses enfants dans une pensée commune : celle de l’autre vie.

Remercions-la de nous amener, avec une douce et pressante insistance, devant les tombes de nos morts, afin de nous inspirer de salutaires réflexions et de nous suggérer le sentiment de la plus haute charité pour les âmes qui demandent le secours et attendent, de nous, la délivrance. Ne soyons pas de ceux qui oublient les morts, car nous risquerions d’être oubliés nous-mêmes.

Comme nous, ils ont joui de la vie, coulé des jours de bonheur ou de peine, lutté contre les épreuves ou souri à la prospérité. Peut-être ont-ils passé de longues années sans même songer que le moment était proche où, de tout ce qu’ils ont aimé, il ne leur resterait plus rien.

Où sont-ils ? Quels mérites les ont accompagnés devant le souverain Juge ? Quels regrets d’avoir employé si mal le temps précieux si légèrement gaspillé ? Quel est leur sort ? Nous nous inclinons sur ces sépultures et nous les interrogeons : Où vit maintenant l’âme qui animait ce corps ? Est-elle heureuse ou malheureuse pour l’éternité ?

Quelle source de réflexions pour nous qui sommes encore maître de notre destinée ! Si nous pouvions prêter l’oreille à leurs voix, quels enseignements elles nous feraient entendre : « Ah ! s’il nous était donné de recommencer la vie, comme nous saurions en utiliser toutes les minutes pour devenir des saints ! »

… Voix des morts, voix silencieuses et pourtant si vibrantes et éloquentes à nos âmes, quelles leçons vous nous donnez ! Quel que soit notre passé, nous pouvons, si nous voulons, être des saints et nous préparer une éternité de bonheur. Ah ! pour les salutaires pensées que vous nous inspirez, que pouvons-nous faire pour vous ?

Et nous entendons l’appel de ces exilées qui aspirent au bonheur et souffrent dans le Purgatoire : « Ayez pitié de nous, vous du moins, qui êtes nos amis ! » Une prière fervente monte de nos lèvres. Implorons pour elles de toute nos âmes et nous sentirons que le secours offert à leur détresse devient pour nous la meilleure des grâces et rejaillit sur nos âmes en bénédictions.

Paillettes d’or

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Audience jubilaire: espérer, c’est prendre position, comme Jésus, avec Jésus

Audience jubilaire: espérer, c’est prendre position, comme Jésus, avec Jésus

Lors de l’audience jubilaire de samedi dernier, place Saint-Pierre, le Pape a souligné dans sa catéchèse qu’espérer signifie «prendre position», comme l’a fait Dorothy Day, initiatrice du mouvement Catholic Worker, journaliste, écrivaine, pacifiste et militante américaine, connue pour son engagement en faveur des pauvres, contre l’armement et pour la justice sociale. Il a aussi salué les 35 000 participants au Jubilé des chœurs et des chorales, organisé ces 22 et 23 novembre à Rome.
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AUDIENCE JUBILAIRE

CATÉCHÈSE DU PAPE LÉON XIV

Place Saint-Pierre
Samedi 22 novembre 2025

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Catéchèse. 9. Espérer c’est prendre position. (Dorothy Day)

Chers frères et sœurs, bonjour et bienvenue!

Pour nombre d’entre vous, être aujourd’hui ici à Rome est la réalisation d’un grand désir. Pour ceux qui vivent un pèlerinage et arrivent à destination, il est important de se rappeler le moment de la décision. Quelque chose, au début, a frémi en vous, peut-être grâce à la parole ou à l’invitation de quelqu’un. Ainsi, le Seigneur même vous a pris par la main: un désir, puis une décision. Sans cela, vous ne seriez pas ici. C’est important de la rappeler.

Et ce que nous venons d’entendre de l’Évangile est également important: «A qui on aura donné beaucoup il sera beaucoup demandé, et à qui on aura confié beaucoup on réclamera davantage». Jésus le dit aux disciples les plus proches, à ceux qui étaient le plus à ses côtés

. Et nous aussi nous avons beaucoup reçu du chemin vécu jusqu’ici, nous avons été avec Jésus et avec l’Église et, même si l’Église est une communauté avec des limites humaines, nous avons beaucoup reçu. Alors, Jésus attend beaucoup de nous. C’est un signe de confiance, d’amitié. Il attend beaucoup de nous, car il nous connaît et sait que nous pouvons!

Jésus est venu apporter le feu: le feu de l’amour de Dieu sur terre et le feu du désir dans nos cœurs. D’une certaine façon, Jésus nous enlève la paix, si nous pensons à la paix comme une tranquillité inerte. Celle-ci, cependant, n’est pas la vraie paix. Parfois, nous voudrions être «laissés en paix»: que personne ne nous dérange, que les autres n’existent plus. Ce n’est pas la paix de Dieu.

La paix que Jésus apporte est comme un feu et nous demande beaucoup. Elle nous demande, surtout, de prendre position. Face aux injustices, aux inégalités, là où la dignité humaine est bafouée, là où les personnes fragiles sont privées de parole: prendre position. Espérer, c’est prendre position. Espérer, c’est comprendre dans le cœur et montrer dans les faits que les choses ne peuvent continuer comme avant. Cela aussi, c’est le bon feu de l’Évangile.

Je voudrais rappeler une petite grande femme américaine, Dorothy Day, qui vécu au cours du siècle dernier. Elle avait le feu en elle. Dorothy Day a pris position. Elle a constaté que le modèle de développement de son pays ne créait pas les mêmes opportunités pour tous, elle a compris que le rêve était un cauchemar pour beaucoup, qu’en tant que chrétienne, elle devait s’engager auprès des travailleurs, des migrants, des laissés-pour-compte d’une économie qui tue.

Elle écrivait et servait: il est important d’unir l’esprit, le cœur et les mains. C’est cela, prendre position. Elle écrivait en tant que journaliste, c’est-à-dire qu’elle réfléchissait et faisait réfléchir. Ecrire est important. Lire aussi, aujourd’hui plus que jamais. Et Dorothy servait des repas, donnait des vêtements, s’habillait et mangeait comme les personnes qu’elle servait: elle unissait l’esprit, le cœur et les mains. De cette façon, espérer, c’est prendre position.

Dorothy Day a associé de nombreuses personnes. Elles ont ouvert des foyers dans de nombreuses villes, dans de nombreux quartiers: pas de grands centres de services, mais des lieux de charité et de justice dans lesquels s’appeler par son prénom, se connaître personnellement, et transformer l’indignité en communion et en action.

Voici comment sont les opérateurs de paix: ils prennent position et ils en assument les conséquences, mais ils vont de l’avant. Espérer, c’est prendre position, comme Jésus, avec Jésus. Son feu est notre feu. Que le Jubilé le ravive en nous et dans toute l’Église.

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A l’issue de l’Audience jubilaire

J’accueille avec affection les chœurs diocésains et paroissiaux qui participent au Jubilé des chœurs et des chorales. Chers frères et sœurs, je vous remercie pour le précieux service que vous accomplissez auprès de vos communautés; la musique et le chant liés au contexte liturgique sont une forme de prière, une perception de l’attraction du beau qui élève vers Dieu et unit les cœurs dans la louange.

Que sainte Cécile, patronne de la musique et du chant, dont nous célébrons aujourd’hui la mémoire, soutienne votre engagement et votre mission.

Je donne à tous ma bénédiction!

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L’Osservatore Romano – Copyright © Dicastère pour la Communication – Libreria Editrice Vaticana

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Neuvaine à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse 8

Neuvaine à Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

8e jour : TOUT AUTOUR, DOUZE ÉTOILES.

Les étoiles représentent les apôtres, l’Église, chacun de nous. « Dans l’Église en marche, Marie, aidez‑nous à être apôtres et à porter au monde le message de la Médaille, votre Message de foi, d’espérance et d’amour ».

MARIE, MÈRE DE L’ÉGLISE
Médaille Miraculeuse envers
Médaille Miraculeuse envers

Douze étoiles … Qui rappellent la femme de l’apocalypse (Ap. 12, 1). Marie, Reine des Apôtres, vous êtes présente au milieu des hommes. Mère de l’Église, vous ne cessez de nous rappeler notre place et notre rôle dans l’Église. Jésus nous envoie en mission pour être, avec d’autres, un signe et reflet de la lumière de son Cœur.

Marie, aidez-nous à être responsables dans l’Église.

(Pendant la neuvaine*, confession et participation à l’eucharistie sont vivement recommandées)

Ô Vierge Immaculée, Mère de Dieu et notre Mère,  avec la plus vive confiance dans votre puissante intercession tant de fois manifestée au moyen de votre Médaille, nous vous supplions humblement de bien vouloir nous obtenir les grâces que nous vous demandons si cela peut nous aider à grandir dans l’Amour de Dieu et de nos frères. Amen !
(demander une grâce personnelle)

Ô Vierge de la Médaille Miraculeuse qui êtes apparue à sainte Catherine Labouré dans l’attitude de médiatrice du monde entier et de chaque âme en particulier, nous remettons entre vos mains et nous confions à votre Cœur nos supplications.

Daignez les présenter à votre Divin Fils et les exaucer si elles sont conformes à la Volonté Divine et utiles à nos âmes. Et, après avoir élevé vers Dieu vos mains suppliantes, abaissez-les sur nous et enveloppez-nous des rayons de vos grâces, en éclairant nos esprits, en purifiant nos cœurs, afin que, sous votre conduite, nous arrivions un jour à la bienheureuse éternité.   Amen.

Pour faire cette neuvaine dans l’esprit de sainte Catherine Labouré : demandons-lui de mettre en nous quelque chose de son amour si filial envers la Très Sainte Vierge, et surtout de nous aider à croire, comme elle, à son Amour si maternel pour nous. Demandons-lui d’aimer comme elle la Vierge Marie, Notre Mère.

Notre Père … Je vous salue Marie …

Prière de la Neuvaine

Marie, conçue sans péché,
Sur vous est venu le Saint Esprit
Et vous nous avez donné votre fils.

Ô Marie, confidente de sainte Catherine,
Apprenez-nous à nous asseoir au pied du Seigneur
Pour écouter sa Parole et la garder dans notre cœur.

Ô Marie, debout au pied de la Croix,
Conduisez-nous au pied de l’autel
Pour devenir une offrande agréable au Père.

Ô Marie, Mère de l’Église,
Vous portez le monde et l’offrez à Dieu
Priez pour nous qui avons recours à vous.

Ô Marie, comblée de grâces,
Répandez vos rayons de lumière
Sur chacun d’entre nous qui vous le demandons.

Ô Marie, icône de l’humilité.
Donnez-nous de porter la sainte Médaille
Signe de notre amour pour les cœurs de Jésus et Marie.

Ô Marie, Servante du Seigneur,
Aidez-nous à vivre de charité comme sainte Catherine
Qui ne cesse d’intercéder en notre faveur. Amen

Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Sainte Catherine Labouré priez pour nous.


Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous.
Sainte Catherine Labouré priez pour nous.

On peut achever notre prière par les LITANIES à l’occasion de la neuvaine

site officiel en France