Privilégions des choix de vie définitifs

29-06-2014 source : Radio Vatican

« Un chrétien sans Marie est un orphelin. Mais un chrétien sans l’Église est également un orphelin. Un chrétien a besoin de ces deux femmes, de ces deux mères, de ces deux vierges : l’Église et Marie ». « Pour faire le ‘test’ d’une vocation chrétienne juste, il faut se demander : ‘Où en est mon rapport avec ces deux Mères ? L’Église et Marie. Ce n’est pas une pensée de pitié, non, mais bien théologie pure. C’est de la théologie. Où en est mon rapport avec l’Église, avec ma mère l’Église, avec la sainte mère Église hiérarchique ? Et où en est mon rapport avec Marie, qui est ma maman, ma Mère? »

« Pour nous c’est important, parce que nous vivons dans une culture du provisoire. Oui pour ceci ou pour cela, mais pour un moment seulement. Tu te maries ? Oui, oui, mais tant que dure l’amour, après chacun chez soi à nouveau…Un jeune homme, me racontait un évêque, m’a un jour dit :’Je voudrais devenir prêtre, mais seulement pour dix ans.’ Le règne du provisoire donc. Nous avons peur des choses définitives. » « Et pour choisir une vocation, que ce soit le mariage, la vie consacrée, le sacerdoce, on doit choisir dans une perspective du ‘définitif’, alors que nous vivons dans une culture du provisoire. C’est un aspect de la culture de notre époque que nous devons vivre et vaincre ».

Du Pape François samedi soir vers 19 heures, près de la Grotte de Lourdes dans les Jardins du Vatican,
à un groupe de jeunes du diocèse de Rome en recherche vocationnelle.