… Jésus est la seule porte
Il n’y a qu’une seule porte pour entrer dans le Royaume de Dieu. Et cette porte est Jésus. Quiconque tente d’y entrer à travers une autre voie est « un voleur » ou « un brigand » ; ou bien c’est « un arriviste qui ne pense qu’à son bénéfice », à sa gloire, et vole la gloire de Dieu. Au cours de la Messe célébrée lundi dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe, le Pape François, a à nouveau proposé Jésus comme centre de l’existence humaine et rappelé que notre religion n’est pas une religion « de boutiquiers ».
Mais comment comprendre que la porte véritable est Jésus ? « Prends les Béatitudes, et fais ce que disent les Béatitudes » est la réponse du Pape. De cette manière « tu es humble, tu es pauvre, tu es doux, tu es juste » ; et lorsque quelqu’un propose autre chose « ne l’écoute pas : la porte est toujours Jésus et celui qui entre par cette porte ne se trompe pas ». Jésus est « non seulement la porte : c’est le chemin, c’est la route. Il y a beaucoup de sentiers, peut-être plus avantageux pour arriver », mais ils sont trompeurs « ils ne sont pas vrais : ils sont faux. Seul Jésus est la route. Quelqu’un pourra dire : “Mon père, mais vous êtes fondamentaliste !”. Non. Simplement Jésus a dit cela : “Je suis la porte”, “je suis le chemin” pour nous donner la vie. Simplement. C’est une porte belle, une porte d’amour, c’est une porte qui ne trompe pas, elle n’est pas fausse. Elle dit toujours la vérité. Mais avec tendresse, avec amour ».
En conclusion, le Pape a invité les personnes présentes à prier pour obtenir « la grâce de frapper toujours à cette porte-là » qui est parfois fermée ; quand nous sommes tristes, désespérés, « nous avons du mal à frapper à cette porte-là ». « Demandons cette grâce, de toujours frapper à cette porte-là et dire au Seigneur : “Ouvre, Seigneur, je veux entrer par cette porte, pas par l’autre” ».
MÉDITATION MATINALE du lundi 22 avril 2013
(L’Osservatore Romano, Édition hebdomadaire n° 18)
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L’Église est le bercail dont le Christ est l’entrée unique et nécessaire (Jn 10, 1-10). Elle est aussi le troupeau dont Dieu a proclamé lui-même à l’avance qu’il serait le pasteur (cf. Is 40, 11 ; Ez 34, 11s.), et dont les brebis, quoiqu’elles aient à leur tête des pasteurs humains, sont cependant continuellement conduites et nourries par le Christ même, Bon Pasteur et Prince des pasteurs (cf. Jn 10, 11 ; 1 P 5, 4), qui a donné sa vie pour ses brebis (cf. Jn 10, 11-15).
Lumen Gentium 1, 6