Le mois de novembre commence par la Toussaint, cette grande fête qui nous invite de façon pressante à prendre conscience de la fin, du but de notre credo : la Communion des Saints et la vie éternelle.
En fin de mois vient une autre fête, spécifique au sanctuaire de la rue du Bac, Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, sainte par excellence, notre modèle de sainteté. Cette fête qui nous révèle Marie, conçue sans péché, prélude la grande fête de l’Immaculée Conception du début décembre, mois qui s’achève par la fête de Noël, la Nativité de Jésus, « né de la Vierge Marie », comme nous le disons dans le credo.
Ce merveilleux ensemble nous invite à nous tourner vers cette Sainte Mère, à qui Jésus nous a confiés au calvaire, pour la prier. Car elle est vraiment notre recours, nous pouvons faire appel à elle. Et nous le faisons depuis si longtemps sans discontinuer.
Oui, la Vierge Marie est la Mère de Jésus, choisie et bénie par Dieu entre toutes les femmes. Elle est sans tâches. Son cœur maternel est plein d’amour et de miséricorde. Comme mère, elle connaît nos peines, nos souffrances, elle connaît nos intentions ou celles confiées par nos proches.
Venons vers elle tout simplement pour obtenir la conversion et le salut des pécheurs que nous sommes. Demandons-lui d’affermir notre foi, de nous aider à devenir humbles et de nous donner l’ardeur de prier chaque jour.
Oui, Marie nous console dans nos épreuves et nous apprend à connaître Dieu, à l’aimer, à le servir. Que son cœur Immaculé puisse nous diriger sur le chemin de la paix, de l’amour, de la charité, de l’unité, de la sainteté et de l’espérance du retour de son fils Jésus.
Qu’elle soit phare dans notre vie, et nous fasse sentir souvent sa présence. Elle qui est notre Mère et notre protectrice, demandons-lui de présenter notre prière à Dieu notre Père par l’intermédiaire de son fils Jésus. ■
Jean-Daniel Planchot, cm