Reine de l’Avent, douce Mère de Dieu
Ici en particulier, et plus qu’ailleurs peut-être,
un grand modèle nous est proposé.
Une créature humble et merveilleuse
respire et prie le long de ces jours,
Une virginité maternelle domine, éclaire
et chauffe ces muettes semaines qui précédèrent
les commencements terrestres de Jésus.
Elle reste assez proche de nos épreuves et de
nos peines, pour que Dieu l’offre en exemple à
nos imitations, cette vie sans exemple
et sans imitation possible.
Ignorée, méconnue, silencieuse,
un instant suspectée, suprêmement obéissante,
ce que nous entrevoyons d’Elle,
ce qui la marque parmi tant d’autres marques,
c’est cet abîme d’abandon à Dieu et de docilité,
cette fusion filiale et absolue
qui passe toute obéissance humaine.
Ainsi dut-elle s’enfoncer, la Servante du Seigneur,
dans le grand recueillement du premier Avent.
Ainsi dut-elle attendre cette pluie du ciel de minuit,
cette nuée chaude et pleine de chants d’où descendit le Juste.
O vous qui illuminez de votre pure fête blanche
ces vestibules de la Nativité, priez pour nous,
Reine de l’Avent, douce mère de Dieu, Immaculée!
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse