Aujourd’hui, 21 avril, l’Église fête saint Anselme d’Aoste (1033-1109), moine Bénédictin, abbé du Bec-Hellouin en Normandie, puis archevêque de Cantorbéry où il mena avec énergie la réforme ecclésiastique en Angleterre, docteur de l’Église en 1720 par Clément XI. Voici une de ses prières à la Sainte Mère de Dieu : « Ô tendre et puissante Vierge Marie, garde souci de celui qui se confie à Toi ».
Ô Toi, tendrement puissante, puissamment tendre, ô Marie de qui est sortie la source des miséricordes, n’arrête pas, je T’en prie, cette miséricorde si vraie là où Tu reconnais une vraie misère.
Car si moi je suis confondu en face de Ta sainteté éblouissante, Tu n’as pas à rougir de Tes sentiments miséricordieux qui Te sont si naturels. Si ma misère est plus grande qu’elle n’aurait dû l’être, Ta miséricorde sera-t-elle plus faible qu’il ne Te convient ?
Ô tendre Dame, plus mes fautes paraissent impures à la face de Dieu et devant Toi, plus aussi elles ont besoin d’être guéries grâce à Ton intervention. Guéris donc, ô très clémente, ma faiblesse ; efface cette laideur qui t’offense, exauce-moi par la vertu de Ton fils, de Celui qui siège à la droite du Père.
Ô Toi, belle à voir, aimable à contempler, délectable à aimer ! Vraiment, le Seigneur est avec Toi ! Tu es pleine de grâce, surabondante de grâce, et du trop-plein de cette plénitude, Tu inondes toutes créatures pour leur redonner vigueur.
Ô Vierge bénie, au-dessus de tout, garde souci de celui qui se confie à Toi ; fais que le cri de mes nécessités Te suive partout, et que Tes regards de bonté m’accompagnent. Amen.