TRIDUUM POUR LA SAINTE MÈRE DE DIEU
Salut donc, ô Mère bénie, élue parmi tant de milliers et de myriades !
Salut, Mère-Vierge, Mère du Verbe éternel, Vierge par un miracle ineffable !
Salut, Épouse bien-aimée de Dieu,
-si belle que, par la douceur de vos yeux, vous avez attiré le Fils de Dieu du ciel en terre ;
-si vénérable que vous avez été digne d’un Ange :
-si féconde que Vierge vous avez engendré un homme sans concours charnel ;
-si heureuse que le Ciel et la terre en admiration se taisent devant votre gloire ;
-si sublime que seule vous avez apporté le salut au monde !
Salut donc, royale Vierge, digne fille de Dieu, très-pure Souveraine des souverains, Reine très-auguste, qui avez merveilleusement engendré le Roi universel !
Salut, admirable Reine que les rois honorent, les princes vénèrent, le peuple entier invoque, les Anges sublimes traitent avec tant de respect !
Salut, splendide temple de la gloire divine, palais sacré du Roi des rois, demeure plus belle que le Ciel, qui avez caché un géant immense dans le lit étroit de votre sein !
Salut, très-glorieuse Souveraine, plus sublime que les cieux, plus splendide que les astres, plus honorée que les Chérubins, plus sainte que les Séraphins, et sans comparaison plus élevée que toutes les autres armées célestes !
Salut, lumière des hommes, gloire et joie des Bienheureux, gloire incomparable du genre humain, brillante couronne de tous les Saints !
Salut, honneur des Chrétiens, gloire des prêtres, gloire des moines, appui des religieux, triomphe de tous vos dévots !
Salut, ô notre égide, notre refuge très sûr dans l’univers, consolation des captifs, allégresse des malades, salut de tous !
Salut, Mère de Dieu, excellent instrument de conciliation entre Dieu et les hommes, qui avez apaisé Dieu irrité contre les hommes !
Salut, porte du Ciel, échelle des bienheureux, beauté des siècles, délices suaves des deux mondes ! Oh ! comment vous louerai-je, ô Vierge ? Je l’avoue, cela dépasse mes forces ; ma parole ne peut suffire à chanter votre dignité, votre félicité, votre sublimité et votre gloire.
Salut donc, salut, ô toute belle ! Priez toujours le Christ pour nous et recevez-moi, malgré mon indignité, parmi vos petits. O douce gloire, gardez ma petite âme qui se dévoue à vous, telle quelle est, malgré sa pauvreté. La petite créature de votre Fils.
JUSTIN DE MJECKOW, OP
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse