3 mai : fête de saint Philippe et saint Jacques, apôtres

Philippe était de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Tibériade, comme André et Pierre. Jean-Baptiste, qui se tenait à Béthanie au delà du Jourdain avec deux de ses disciples, leur dit en voyant Jésus : “Voici l’agneau de Dieu.” Les deux disciples suivirent Jésus, l’un d’eux était André, le second Philippe. Jésus dit à chacun : “Viens, suis-moi.” Tout de suite Philippe en parle à Nathanaël : “Nous avons trouvé le Messie. Viens et vois.” (Jean 1, 45-46).
À la multiplication des pains, “Jésus dit à Philippe : où achèterons-nous des pains pour que tous ces gens puissent manger ?” (Jean 6, 5). Peu avant la Passion, des Grecs s’adressent à Philippe : “Nous voulons voir Jésus.” (Jean 12, 20). À la dernière Cène, Philippe dit : “Montre-nous le Père et cela nous suffit. – Philippe qui me voit, voit le Père”, répond Jésus. (Jean 14, 8).
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On distingue plusieurs Jacques autour du Seigneur. Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean. Jacques fils d’Alphée dont on sait seulement qu’il fut apôtre, et celui-ci, Jacques, surnommé le Juste, de la parenté du Seigneur, et originaire de Nazareth.
Il dirigea le premier l’Église de Jérusalem. Quand s’éleva le débat au sujet de la circoncision, se rangea à l’avis de Pierre de ne pas imposer le joug de la Loi juive aux disciples venant du monde païen; il couronna peu après son apostolat par le martyre vers 62.