Quelle joie de pouvoir saluer Notre Sainte Mère. Quel que soit le pays dont nous provenons, près d’elle, nous sommes présents dans ce monde qui est le nôtre comme famille de Dieu, comme disciples du Christ, confirmés par son Esprit pour être les témoins de son amour et de sa vérité devant tous.
Connaissant toutes les souffrances et les injustices que supporte notre terre, profondément émus de nous y trouver, soyons conscients aussi du redressement et de l’espérance possible. Image vibrante de l’Église universelle, la diversité des nations et des cultures montre que véritablement la Bonne Nouvelle du Christ est pour tous et pour chacun ; elle a atteint les extrémités de la terre.
Et cependant, nombreux sont encore à la recherche d’une patrie spirituelle. Quelques-uns ne sont ni catholiques ni chrétiens. D’autres, peut-être, se tiennent aux frontières de la vie de leur paroisse et de l’Église.
Offrons-leur nos encouragements : comme Marie, approchons-nous, les bras pleins d’amour du Christ pour qu’ils reconnaissent en l’Église leur maison ! Personne n’est obligé de rester à l’extérieur, car depuis le jour de la Pentecôte, l’Église est une et universelle.
Par ses sanctuaires notamment, comme la Rue du Bac ou Lourdes, la Sainte Mère de Dieu nous rappelle aussi d’associer ceux qui ne sont pas présents au milieu de nous, spécialement les malades ou les handicapés mentaux, les jeunes qui sont en prison, ceux qui connaissent des situations difficiles en marge de nos sociétés et ceux qui, pour une raison ou une autre, se sentent loin de l’Église.
Marie dit à chacun : Jésus est proche de toi ! Fais l’expérience de son étreinte qui guérit, de sa compassion et de sa miséricorde ! ■
P. Jean-Daniel Planchot, cm