Huitième jour de la neuvaine – Sainte Marie, précieuse enfant
Nous vous saluons, ô précieuse enfant, nous honorons votre très saint corps, les bandelettes dont il fut enveloppé et le berceau où il reposa ; nous bénissons le moment de votre naissance.
De l’évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie :
Il y avait parmi les autres de la maison et de la famille de David, Joseph, homme fort âgé, et tous portant leurs baguettes selon l’ordre donné, lui seul cacha la sienne. C’est pourquoi, rien n’ayant apparu de conforme à la voix divine, le grand prêtre pensa qu’il fallait aussitôt consulter Dieu.
Le Seigneur répondit que celui qui devait épouser la Vierge était le seul de tous ceux qui avaient été désignés qui n’eût pas apporté sa baguette. Ainsi Joseph fut découvert, car lorsqu’il eut apporté sa baguette, et qu’une colombe, venant du ciel, se fut reposée sur le sommet, il fut manifeste pour tous que la Vierge devait lui être donnée en mariage.
Ayant donc célébré les fiançailles selon l’usage accoutumé, il se retira dans la ville de Bethléem, pour arranger sa maison et pourvoir aux choses nécessaires pour les noces. La Vierge Marie, avec sept autres Vierges de son âge et sevrées avec elle, s’en retourna en Galilée dans la maison de ses parents.
Évangile (apocryphe) de la nativité de Sainte Marie, ch.3
Béni sois-tu, notre Dieu et Père, en l’honneur de la Vierge Marie !
Par elle, ton Fils éternel est né parmi nous ; par lui, Marie est entrée aujourd’hui dans ta gloire.
Parfaite image de l’Église à venir, elle soutient l’espérance de ton peuple qui est encore en chemin.
Tu t’es penché, Seigneur, sur ton humble servante, et tu as fait pour elle des merveilles.