Sixième jour de la neuvaine – En Toi Seigneur, j’ai mon abri
Isaïe 53, 4-5 : « Et nous, nous le considérions comme puni, frappé par Dieu et humilié. Mais lui, il a été transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes. Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui, et dans ses blessures nous trouvons la guérison. »
Psaume 31, 2-3 : « Incline vers moi ton oreille, hâte-toi de me secourir! Sois pour moi un rocher protecteur, une forteresse, Où je trouve mon salut! Car tu es mon rocher, ma forteresse; Et à cause de ton nom tu me conduiras, tu me dirigeras. »
Dieu n’a pas fait descendre Jésus de la croix. Jésus a connu véritablement notre mort humaine. Marie en partage toute la douleur, et puisqu’elle survit à son fils, elle souffre ensuite seule, sans son fils.
« Sixième douleur : Jésus percé d’une lance et descendu de la croix. La lance, dit saint Bernard, en entrant dans le cœur de Jésus, traversa l’âme de Marie, car cette âme bénie ne pouvait se détacher du Cœur de Jésus. Auparavant, Marie avait son Fils pour compatir à ses souffrances, maintenant elle ne l’a plus. Les disciples détachèrent d’abord les mains, puis les pieds. Ensuite, l’un soutenant le corps d’en haut, l’autre d’en bas, tous deux le descendent de la croix.
La Mère de douleurs se dresse sur la pointe des pieds et étend les bras pour recevoir son Fils bien-aimé. Elle l’embrasse et s’assied au pied de la croix. Elle considère la bouche entrouverte de Jésus et ses yeux éteints ; elle parcourt du regard, l’un après l’autre, ses membres déchirés et ses os mis à découverts. Elle ôte la couronne et voit les blessures faites par les épines dans sa tête sacrée.» Alphonse de Liguori
- Ô Mère des douleurs, je compatis à l’extrême souffrance qui déchira votre cœur maternel lorsque la lance ouvrit le Cœur de Jésus et que son corps pantelant fut déposé sur vos genoux : par votre cœur supplicié, obtenez-moi, Vierge très aimable, de savoir rendre amour pour amour au divin Cœur de votre Fils.
Sixième jour : O Mère du Perpétuel Secours, parce que vous êtes bonne et que vous êtes notre Mère, la souffrance vous a faite compatissante à nos peines. Cette compassion à notre égard, je la vois dans vos yeux empreints d’une pitié attendrie. Ils se fixent moins sur votre divin Fils que sur vos pauvres enfants de la terre.
Qu’il est doux à l’âme accablée de rencontrer un cœur ami qui sache compatir ! mais quand ce cœur est celui d’une mère, et d’une mère telle que vous, c’est l’une des plus grandes consolations de la vie. A vos pieds, je viens donc reprendre courage, ô Mère compatissante ! Je suis sûr que vous n’abandonnerez pas votre enfant. Ecoutez le cri de ma misère. Dites à mon âme la parole qui console et accordez-moi la faveur que j’implore de votre bonté.