Le jeudi de la Semaine Sainte, j’étais à méditer sur la mort du Fils de Dieu incarné et je m’efforçais de vider mon esprit de toute chose, pour que je puisse avoir mon âme plus recueillie en cette Passion et Mort de ce Fils de Dieu. Et j’étais occupée à chercher et désirer comment je pourrais mieux vider mon esprit de toute autre plénitude, et comme je pourrais mieux avoir souvenir de cette Passion et Mort du Fils de Dieu. Alors subitement, comme je me tenais en cette occupation et étude, une divine locution me fut faite, disant :
Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée.
Angèle de Foligno
Ô Sainte Vierge Marie, qui avez été la parfaite servante du Seigneur, gardez-moi bien fidèle au désir de réaliser en toutes choses la volonté de votre Divin Fils ; et que ma vie n’ait d’autres but et d’autre résultat que l’accomplissement généreux de ses divins desseins d’amour. Amen
(prière pour les associés de la Médaille Miraculeuse en cette Semaine Sainte)