Ave Maria ! Je te salue, Marie !
Protège cette pieuse jeunesse,
toi qui es comblée, douce Marie,
de tant de grâce, sainteté et allégresse.
Par le Seigneur qui est en toi, et toi en lui,
Oh ! Mère, bénie des créatures,
sauve-les des pièges obscurs,
des jours de sombre et morne ennui.
Par ce Fils de tes entrailles né,
toi, si pure et vierge restée,
par ce Jésus miséricordieux
ton regard tourne, affectueux.
Reine des cœurs tristes, sainte Marie,
prie pour nous, pauvres mortels;
Mère, sans toi, nous battons de l’aile
comme lasses hirondelles;
sur la furie des eaux, comme frêles nacelles
secouées et perdues;
Étoile des mers,
apaise les flots, disperse les nues.
Au fil des jours et à l’heure dernière
où s’éteindra notre lumière,
heure de la fin, ultime obscurité,
Oh ! Vierge et Mère,
ouvre la porte d’éternité
et conduis-nous à Dieu.
Maria Valtorta 17 juin 1943