DOUZIÈME LECTURE : Promesse d’un Sauveur.
Quae repromissio ad patres nostros facta est, hanc Deus adimplevit.
Dieu a accompli la promesse qu’il avait faite à nos pères. Actes 13.
Qu’elle était profonde, ô mon Dieu, cette plaie que le péché avait faite à l’homme. Mais quelque grands que soient nos maux, vous pouvez les guérir ; il n’y a point de maladie incurable pour un médecin tout-puissant.
Si les effets de votre justice sont incompréhensibles, ceux de votre miséricorde ne le sont pas moins. Vous exigez, à la vérité, une réparation égale à l’offense, mais vous vous chargez de nous fournir la victime.
Vous exigez le paiement d’une dette immense, mais vous nous mettez vous-même entre les mains le prix qui doit nous acquitter envers vous. Vous avez consolé l’homme pécheur par l’espérance d’un Sauveur qui viendrait le délivrer de ses misères, et le réconcilier avec vous.
Ce vainqueur du démon, que vous aviez promis à Adam, vous l’aviez annoncé ensuite à Abraham, comme celui qui répandrait la bénédiction sur tous les peuples de la terre ; vous l’avez encore montré à Jacob, comme votre envoyé par excellence, comme l’objet des désirs et de l’attente des nations.
Vous avez alors marqué l’époque de sa venue ; vous avez entretenu et fortifié cette précieuse espérance, en le désignant à Moïse sous de nouveaux traits ; vous le lui avez montré comme le prophète par excellence, comme le libérateur de ses frères, le médiateur d’une nouvelle alliance, et vous nous avez ordonné de l’écouter.
Nous sommes, ô mon Dieu, dociles à sa voix, nous faisons profession de suivre sa doctrine. Nous sommes donc les enfants de la promesse, puisque nous croyons en lui. Vous avez dit à Abraham que vous seriez son Dieu et le Dieu de sa postérité. Vous comptez parmi ses enfants tous ceux qui imitent sa foi.
Nous sommes donc votre peuple ; c’est sur nous que s’est répandue la bénédiction qui devait faire le bonheur des nations. Nous ne cesserons jamais de célébrer votre miséricorde, qui a préparé à nos maux un remède si puissant et si admirable.
Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm