DIX-HUITIÈME LECTURE :
Vie publique de Jésus-Christ ; ses miracles.
Obtuterunt ei omnes male habentes, variis languoribus comprehensus, et curavit eos.
On lui présentait tous ceux qui étaient malades, diversement affligés, et il les guérissait, Matthieu 4.
Vous avez établi la religion chrétienne, ô mon Dieu, sur des fondements inébranlables. Vous lui avez donné deux sortes de preuves, qui sont en même temps à la portée des plus simples, et néanmoins capables de convaincre les esprits les plus éclairés ; preuves qui portent visiblement le caractère de votre toute-puissance, et que, ni les efforts des hommes, ni les prestiges des démons ne sauraient imiter.
Ces preuves consistent dans les prophéties et les miracles. Vous avez suscité une foule d’hommes inspirés, qui, plusieurs siècles auparavant, ont prédit avec une entière exactitude, des événements qu’il est impossible à l’esprit humain de prévoir. Ces prédictions sont d’une évidence, et descendent dans un détail qui passe toute admiration.
A cette première preuve, vous avez joint celle des miracles ; et quels miracles ! des miracles publics, exposés à la vue de toute la Judée, multipliés en une infinité de manières ; ce sont des faits éclatants, sur lesquels les plus grossiers ne peuvent se méprendre, dont des milliers d’hommes sont non seulement les spectateurs et les témoins, mais dont ils sont eux-mêmes là matière et l’objet, dont ils recueillent les fruits et ressentent les effets.
Que peut-on souhaiter de plus fort, pour opérer une pleine conviction et une croyance inébranlable ? Car, quel autre que vous, ô mon Dieu ! peut d’une seule parole, apaiser les tempêtes, rendre la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, la parole aux muets, la vie aux morts ? Et avec quel empire, avec quelle divine autorité commandiez-vous aux éléments, à la nature entière !
« Calme-toi », disiez-vous à la mer, et la mer se calmait à l’instant. « Cessez de souffler », disiez-vous aux vents et les vents s’apaisaient. « Ma fille, levez-vous, je vous le commande » : « jeune homme, levez-vous, c’est moi qui vous le dis » : « Lazare, sortez du tombeau. »
Ainsi commandiez-vous à la mort., et la mort vous obéissait. A ce ton, puis-je méconnaître la voix du Tout-Puissant et du Maître absolu de toutes choses ?
Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm