QUARANTE-SEPTIÈME LECTURE : Du scandale.
Vae homini illi per quem scandalum venit.
Malheur à l’homme par qui le scandale arrive. Matthieu 28.
Je ne connaissais pas, ô mon Dieu, toute l’horreur du péché de scandale ; je n’avais jamais réfléchi sur les suites affreuses qu’il entraîne, et sur les châtiments terribles dont vous menacez ceux qui le donnent. Ne permettez pas que je devienne jamais pour les autres une occasion de chute et de péché.
Je suis bien résolu de veiller sur moi-même, pour ne rien dire et ne rien faire qui puisse les porter au mal. Hélas ! n’est-ce pas assez que j’aie à répondre de mes propres fautes, sans me charger encore de celles des autres ! s’il m’est arrivé de scandaliser quelqu’un, daignez, ô mon Dieu, me le pardonner.
Je vais réparer ce mal, en ne donnant que de bons exemples, et en édifiant mon prochain par une exacte fidélité à remplir tous mes devoirs. Vous nous l’avez commandé, ô mon Dieu, par ces paroles : « Que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’en voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père céleste. »
Je veux pratiquer ce commandement, et inspirer aux autres l’amour de la vertu par ma bonne conduite, non afin d’en être loué, mais pour que votre nom soit glorifié. Accordez-moi cette grâce pour la gloire de votre nom, pour mon salut et celui de mes frères, que vous avez vous-même si fort à cœur.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm