QUATRE-VINGT-UNIÈME LECTURE : De la Contrition
Scito et vide quia malum et amarum est reliquisse te Dominum Deum tuum.
Comprenez quel malheur c’est pour tous, et combien il doit vous être amer d’avoir abandonné le Seigneur votre Dieu. Jérémie 3, 19.
Donnez-moi vous-même, ô mon Dieu ! la contrition qui est nécessaire pour obtenir le pardon de mes péchés, brisez mon cœur de la plus vive douleur, à la vue de mes iniquités ; faites-m’en concevoir toute la haine et la détestation qu’elles méritent ; inspirez-moi la ferme résolution d’y renoncer pour toujours.
Mon cœur resterait insensible, si vous ne le touchez par votre grâce ; amollissez-en la dureté : ma volonté demeurerait attachée au mal, si vous ne l’aidiez à rompre ses liens, brisez ses chaînes, ô mon Dieu ! faites que je connaisse la difformité du péché, et que je sois saisi de crainte à la vue du châtiment qu’il mérite.
Je vous ai offensé, vous qui êtes mon Dieu, mon Créateur, mon souverain maître ; j’ai perdu le droit à l’héritage céleste que vous me destiniez ; j’ai mérité l’enfer. Ayez pitié de moi, Seigneur, ayez pitié de moi ; j’ai horreur de mon iniquité, j’y renonce pour toujours.
Vous mettez dans mon cœur une douce confiance que vous me pardonnerez : que vous êtes bon, ô mon Dieu ! c’en est fait, je veux commencer à vous aimer et à vous servir avec fidélité tous les jours de ma vie.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm