QUATRE-VINGT-TROISIÈME LECTURE : De la Confession
Dixi : confitebor adversum me injustitiam meam Domino, et tu remisisti impietatem peccati mei.
J’ai dit : je déclarerai au Seigneur, et je confesserai moi-même mon iniquité, et vous avez aussitôt remis l’impiété de mon péché. Psaume 31. 6.
J’irai, ô mon Dieu ! j’irai me jeter aux pieds de votre ministre : vous lui avez donné le pouvoir de me guérir, mais pour faire usage de ce pouvoir, il faut qu’il connaisse les plaies de mon âme ; je les lui découvrirai, je confesserai mes iniquités.
Soyez dans ma bouche et dans mon cœur, pour que cette confession ait toutes les qualités qu’elle doit avoir, pour que je m’accuse de toutes mes fautes sans aucun détour ; que je ne cherche point à en diminuer l’énormité, que je ne les raconte pas avec une différence et une insensibilité criminelles, mais que je les accuse en esprit de pénitence, dans l’amertume de mon cœur.
Rendez-moi docile aux instructions que vous me donnerez par la bouche de votre ministre : ne permettez pas que je résiste aux vérités qu’il me fera connaître, et aux impressions salutaires qu’il cherchera à exciter dans mon cœur.
Donnez-lui à lui-même, Seigneur, la lumière dont il a besoin pour bien connaître l’état de mon âme, et pour me prescrire les remèdes convenables aux maladies dont elle est attaquée. Donnez-lui ce zèle qui touche, qui pénètre, qui change les cœurs, afin qu’il fixe une bonne fois le mien dans la haine du vice et dans la pratique de la vertu.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm