CENT CINQUIÈME LECTURE : SIXIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE
Et ne nos inducas in tentationem.
Ne nous abandonnez point à la tentation.
Je ne puis éviter d’être tenté, ô mon Dieu ! et ma faiblesse est si grande, que je dois craindre même les moindres tentations ; à chaque pas je tomberais, si vous ne me tendiez la main pour me soutenir. C’est ce secours, c’est cette grâce que je vous demande, quand je vous prie de ne point m’abandonner à la tentation.
Que suis-je de moi-même, ô mon Dieu ! qu’un faible roseau, qu’un vase, fragile, toujours en danger de se briser ? Que puis-je faire autre chose, que de tourner mes regards vers vous, et de vous adresser mes prières ?
Dieu de mon âme et son Sauveur, soutenez-moi, fortifiez-moi dans les dangers où vous voyez que je succomberais et que je me perdrais, fixez alors votre attention sur moi pour veiller à mon salut, et redoublez votre protection pour me défendre et me garder, souvenez-vous du prix que mon âme vous a coûté, et ne souffrez pas que le démon, que le monde, que la chair vous enlève ce que vous avez racheté de votre sang.
Non, Seigneur, je ne m’exposerai jamais de moi-même à la tentation ; ce serait me rendre indigne de votre assistance, ce serait courir à ma perte. Dans les tentations que je ne pourrai éviter, je vous invoquerai, et j’attendrai votre secours avec une entière confiance ; avec votre grâce, je serai invincible.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm