CENT SIXIÈME LECTURE : SEPTIÈME DEMANDE DU NOTRE PÈRE
Sed libera nos a malo.
Délivrez-nous du mal.
Vous me permettez, ô mon Dieu ! de vous demander la délivrance des maux temporels, de l’infirmité, de la douleur, et de tous les accidents qui peuvent troubler le repos de ma vie ; mais vous voulez qu’en vous faisant cette demande, je me soumettre à tout ce qu’il vous plaira d’ordonner pour mon bien : je la fais cette prière, et je la fais avec telle restriction que vous y mettez.
J’ai mérité de souffrir ; je vous offre mes peines pour l’expiation de mes péchés. Donnez-moi, Seigneur, la patience qui m’est nécessaire, ayez égard à ma faiblesse, ô Père des miséricordes, ô Dieu de toute consolation ! faites couler dans mon âme cette divine onction qui diminue le sentiment des peines.
Mais, outre les maux du corps, il y a des maux bien plus à craindre, des maux spirituels, des maux éternels : délivrez-moi surtout, ô mon Dieu, de ces derniers ; délivrez-moi du malin esprit, de l’esprit d’orgueil et d’indocilité, de l’esprit de mensonge, de l’esprit d’impureté et de paresse, qui m’entraînerait dans le péché, et de là dans la damnation éternelle.
Ah ! Seigneur, si, pour éviter ce dernier malheur, il est nécessaire que j’éprouve quelque autre mal que ce soit, je ne vous demande plus que vous m’épargniez en ce monde. Frappez, je m’abandonne à vous sans réserve ; je suis entre les mains d’un père qui connaît mes forces et mes besoins ; c’en est assez pour que je conserve la paix au milieu même de mes souffrances.
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse
NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm