Le Décès de Sainte BERNADETTE
A Nevers, dans l’infirmerie devenue aujourd’hui un oratoire, âgée de trente-cinq ans, Sœur Marie Bernadette Soubirous a rendu le dernier soupir et s’est endormi dans le Seigneur, le 16 avril 1879, portant la MÉDAILLE MIRACULEUSE.
Elle était née le 4 janvier 1844 dans le bourg de Lourdes, de parents chrétiens, une famille de meuniers que l’arrivée des moulins à vapeur avait jetée dans la pauvreté.
Ayant survécu à l’épidémie de choléra, elle demeure de santé très précaire mais elle avait un heureux caractère ; elle était simple et droite. Pour apprendre à lire et à écrire, elle est accueillie, en janvier 1858, dans la classe des petites filles pauvres de l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers.
Entre le 11 février et le 16 juillet 1858, sur la grotte de Massabielle, la Vierge Marie lui apparut 18 fois. Comme Bernadette lui demandait avec insistance son nom, elle répondit en patois bigourdan : « Je suis l’Immaculée Conception. »
Le 18 février 1858, la Vierge Marie dit à Bernadette : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l’autre. » Aussi est-ce le jour qui a été choisi pour fêter sainte Bernadette Soubirous.
Après avoir fidèlement transmis aux prêtres l’affirmation solennelle d’identité et d’autres messages célestes, Bernadette, pour mieux échapper à la vue du monde, demanda son admission chez les Sœurs de la Charité et de l’Instruction chrétienne de Nevers. Elle arriva à Nevers, à la Maison Mère de la Congrégation en juillet 1866.
Tour à tour aide infirmière, responsable de l’infirmerie, sacristine, mais souvent malade elle-même, elle vécut treize ans dans une vie humble et cachée, au service des autres. Son courage et sa bonne humeur étaient appréciés de toutes ses Sœurs. Ses traits d’humour étaient coutumiers.
Modèle de fidélité religieuse, supportant avec la plus grande patience toutes sortes de croix et des infirmités prolongées, elle se livrait fréquemment à l’oraison et à la méditation de la Parole du Seigneur, et elle entourait d’un amour filial la Vierge Immaculée.
Elle portait sur elle la MÉDAILLE MIRACULEUSE. Dans l’infirmerie devenue aujourd’hui un oratoire, âgée de trente-cinq ans, elle rend le dernier soupir et s’endort dans le Seigneur, le 16 avril 1879.
Si l’Église l’a canonisée, on peut dire que c’est la grâce de Massabielle qui a fait sa sainteté. Bernadette a d’abord contemplé la gloire du Seigneur dans la beauté de la Mère de Dieu, car à son regard émerveillé est apparue Marie transfigurée. Dieu l’a choisie petite et pauvre ; elle répétait sans comprendre ce que la Vierge lui disait, car c’est aux petits de ce monde que sont révélés les secrets du Père.
Elle vécut un mystère d’ensevelissement ; à Nevers, la sœur Marie-Bernard, que sa supérieure déclarait « bonne à rien », conservait toutes ces choses dans son cœur ; elle se tint, des années durant, silencieuse près de Marie au pied de la Croix, jusqu’au moment où, en murmurant : « Sainte Marie Mère de Dieu, priez pour moi, pauvre pécheresse », elle devait être glorifiée avec le Christ. Le Pape Pie XI l’a inscrite dans le catalogue des saints.
« Jamais une enfant dévouée à Marie ne pourra périr. O ma bonne Mère, ayez pitié de moi. Je me donne tout entière à vous afin que vous me donniez à votre très cher Fils, que je veux aimer de tout mon cœur. Ma Bonne Mère, donnez-moi un cœur tout brûlant pour Jésus. » (Sainte Bernadette)
Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse