Dans les déserts de la pauvreté, les volontaires sont signes d’espérance et d’humanité nouvelle

Dans les déserts de la pauvreté,
les volontaires sont signes d’espérance et d’humanité nouvelle

Dans sa catéchèse préparée pour l’angélus du 9 mars, le Pape remercie les volontaires du monde entier, signes d’espérance «dans nos sociétés trop asservies à la logique du marché». Hospitalisé depuis le 14 février, le Saint-Père a souligné faire lui-même actuellement «l’expérience de l’attention du service et de la tendresse des soins». Il renouvelle également ses appels pour la paix dans les pays en guerre, avec une inquiétude particulière pour la reprise des violences en Syrie.

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Dimanche 9 mars 2025

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Texte préparé par le Saint-Père

Chers frères et sœurs,

Mercredi dernier, par le rite des Cendres, nous avons commencé le Carême, l’itinéraire pénitentiel de quarante jours qui nous appelle à la conversion du cœur et nous conduit à la joie de Pâques. Efforçons-nous d’en faire un temps de purification et de renouvellement spirituel, un chemin de croissance dans la foi, l’espérance et la charité.

Ce matin, sur la place Saint-Pierre, la Sainte Messe pour le monde du volontariat, qui vit son propre Jubilé, a été célébrée. Dans nos sociétés trop asservies à la logique du marché, où tout risque d’être soumis au critère de l’intérêt personnel et de la recherche du profit, le volontariat est prophétie et signe d’espérance, parce qu’il témoigne de la primauté de la gratuité, de la solidarité et du service aux plus démunis

. À ceux qui s’engagent dans ce domaine, j’exprime ma gratitude : merci d’offrir votre temps et vos compétences ; merci pour la proximité et la tendresse avec lesquelles vous vous occupez des autres, en éveillant en eux l’espérance !

Frères et sœurs, au cours de mon séjour prolongé à l’hôpital, je fais moi aussi l’expérience de l’attention du service et de la tendresse des soins, en particulier de la part des médecins et du personnel soignant, que je remercie du fond du cœur.

Et pendant que je suis ici, je pense à tant de personnes qui, de différentes manières, sont proches des malades et sont pour eux un signe de la présence du Seigneur. Nous avons besoin de cela, du « miracle de la tendresse », qui accompagne ceux qui sont dans l’épreuve, apportant un peu de lumière dans la nuit de la douleur.

Je voudrais remercier tous ceux qui me manifestent leur proximité dans la prière : merci à vous tous ! Je prie aussi pour vous. Et je m’unis spirituellement à ceux qui, dans les prochains jours, participeront aux Exercices spirituels de la Curie romaine.

Ensemble, continuons à invoquer le don de la paix, en particulier pour l’Ukraine martyrisée, la Palestine, Israël, le Liban et la Birmanie, le Soudan et la République démocratique du Congo. En particulier, j’ai appris avec inquiétude la reprise des violences dans certaines régions de la Syrie : je souhaite qu’elles cessent définitivement, dans le plein respect de toutes les composantes ethniques et religieuses de la société, spécialement des civils.

Je vous confie tous à l’intercession maternelle de la Vierge Marie. Bon dimanche et au revoir !


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