La miséricordieuse indulgence de Dieu

L’indulgence, en effet, permet de découvrir à quel point la miséricorde de Dieu est illimitée. Ce n’est pas un hasard si, dans l’Antiquité, le terme « miséricorde » était interchangeable avec le terme « indulgence », précisément parce que celui-ci entend exprimer la plénitude du pardon de Dieu, qui ne connaît pas de limites.
Le Sacrement de Pénitence nous assure que Dieu pardonne nos péchés. Les paroles du psaume reviennent avec leur force de consolation : « Il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ;Il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse ; […] Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; […] Il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint ; aussi loin qu’est l’orient de l’occident, Il met loin de nous nos péchés » (Ps 103, 3-4.8.10-12).
La Réconciliation sacramentelle n’est pas seulement une belle opportunité spirituelle, mais elle représente une étape décisive, essentielle et indispensable sur le chemin de foi de chaque personne. C’est là que nous permettons au Seigneur de détruire nos péchés, de guérir nos cœurs, de nous élever et de nous étreindre, de nous faire connaître son visage tendre et compatissant.
En effet, il n’y a pas de meilleure façon de connaître Dieu que de se laisser réconcilier par Lui (cf. 2 Co 5, 20), en savourant son pardon. Ne renonçons donc pas à la Confession, mais redécouvrons la beauté du sacrement de la guérison et de la joie, la beauté du pardon des péchés !
Bulle d’indiction du Jubilé 2025 – Pape François
Marie, Mère de la bonne espérance,
enseignez-moi la voie de la pleine confiance en Dieu.
Dans le Magnificat — ce cantique jailli du cœur de Marie, lors de sa rencontre avec sa cousine Élisabeth —nous trouvons une expression particulièrement révélatrice de l’attitude intérieure de la Vierge : « Mon âme glorifie le Seigneur… car Il a regardé la bassesse de sa servante » (Luc. I, 46-48).
Au moment où Marie les prononçait, ces mots révélaient les « grandes choses » que Dieu avait opérées en elle ; mais, considérés dans le cadre de sa vie, ils expriment le mouvement constant de son cœur qui, pleinement conscient de son néant, savait se lancer en Dieu avec l’espérance la plus entière en son secours.
Personne n’eut, plus que Marie, la science concrète et pratique de son propre néant ; elle savait que tout son être, tant naturel que surnaturel, retomberait irrévocablement dans le néant si Dieu ne le soutenait instant par instant. Elle savait que tout ce qu’elle était, tout ce qu’elle avait, ne lui appartenait nullement, mais venait de Dieu, était un pur fruit de sa libéralité.
La grande mission, les privilèges merveilleux reçus du Très-Haut, ne l’empêchaient pas du tout de voir et de sentir sa « bassesse ». Mais loin de la déconcerter et de la décourager — comme il nous arrive souvent lorsque nous constatons notre nullité et notre misère — cela lui servait de point d’appui pour se lancer en Dieu dans un élan d’espérance.
Et même, plus elle avait conscience de son néant et de son impuissance, plus son âme s’élevait dans l’espérance. Voilà pourquoi, telle une vraie pauvre en esprit, elle ne se fiait pas en ses propres ressources, capacités, mérites, mais mettait en Dieu seul toute sa confiance.
Et Dieu, qui « renvoie les riches les mains vides, et comble de biens les affamés » ( Luc. I, 53), a rassasié sa faim et exaucé ses espérances, non seulement en la remplissant de ses dons, mais en se donnant à elle dans toute sa plénitude.
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
L’Espérance adoucit tous les maux qui peuvent affliger le corps ou l’esprit.
En quel sens l’Écriture déclare heureux ceux qui ont mis toute leur espérance en Dieu, et comment cela s’accorde avec ce qu’elle dit des difficultés de cette vie.
*I. S’il en coûte à notre nature pour pratiquer les vertus chrétiennes et pour renoncer aux plaisirs qui flattent les sens, il en coûte sans comparaison davantage pour supporter chrétiennement tous les maux différends qui peuvent affliger le corps ou l’âme. La privation des plaisirs ne fait jamais une impression si pénible et si terrible que le sentiment des grandes douleurs.
C’est ici l’épreuve la plus forte où nous puissions être exposés ; et jusqu’à ce que nous ayons passé par cette sorte de tentation, nous ne pouvons pas nous rendre à nous-mêmes un témoignage assuré que nous sommes sincèrement et solidement attachés à Jésus-Christ. Car de quoi peut s’assurer celui qui n’a pas été éprouvé (Ecclésiastique 34, 9) ?
*II. Mais que ne peut pas l’espérance chrétienne ? Elle supporte tout, elle adoucit tout ; il n’y a point de peines si grandes, ni de maux si violents, ni de douleurs si aiguës, dont elle ne triomphe par la patience qu’elle inspire, par la consolation et par la joie qu’elle y fait trouver.
Vous serez traînés dans les prisons, disait notre Seigneur à ses disciples, vous serez amenés devant les rois et les gouverneurs à cause de mon nom. Vous serez livrés par vos pères et vos mères, par vos frères, par vos parents, par vos amis, et on en fera mourir plusieurs d’entre vous, et vous serez haïs de tout le monde : mais vous posséderez vos âmes par la patience (Luc. 21, 12. 16. 17. 19).
Réjouissez-vous dans votre espérance, dit saint Paul ; soyez patients dans l’affliction (Rom. 12, 12). L’Apôtre, dit saint Augustin, a mis l’espérance avant la patience ; car comment peut-on conserver la patience dans tous les maux, si l’on n’a de la joie dans l’espérance des biens à venir ?
*III. C’est même trop peu pour des chrétiens pleins de l’espérance des biens à venir d’être patients dans les plus grands maux : Jésus-Christ veut que cette espérance les remplisse de joie et d’une joie qui les ravisse.
Vous serez heureux lorsque les hommes vous chargeront d’injures, lorsqu’ils vous persécuteront, et qu’à cause de moi ils diront faussement toute sorte de mal contre vous : réjouissez-vous alors et soyez transportés de joie, parce qu’une grande récompense vous est réservée dans le Ciel (Matt. 5, 11. 12. 19).
Ce n’est pas simplement parce qu’on est haï, maudit, calomnié, persécuté, outragé, que Jésus-Christ veut qu’on soit dans la joie. Les maux ne sont point aimables par eux-mêmes. Si on les considère en cette manière, et sans rapport à l’espérance chrétienne, ils n’ont rien que de triste et d’accablant.
Mais Jésus Christ veut que nous considérions le fruit qui nous en doit revenir, la récompense qui nous est préparée ; et c’est par cette raison qu’il veut que non seulement nous les souffrions avec patience, car ce n’est p&s encore assez, mais que nous soyons dans la joie et dans des ravissements de joie.
Réjouissez-vous, soyez transportés de joie ; car une grande récompense vous est réservée dans le Ciel. Car c’est ainsi qu’ils ont persécuté les prophètes qui ont été avant vous (Matt. 5, 12).
Entrer en société et en communion de souffrance avec tous les prophètes, avec tous les apôtres et tous les martyrs, et ce qui est infiniment plus estimable, entrer en société et communion de souffrance avec Jésus Christ le Fils unique du Père, le Seigneur et le Dieu des prophètes, des apôtres et des martyrs, c’est vraiment un sujet de joie, et d’un excès de joie.
C’est de quoi se glorifier ; parce que c’est le gage le plus précieux de l’amour de Jésus-Christ et la plus grande assurance que nous puissions avoir que nous entrerons, après cette vie en société et en communion de gloire et de bonheur avec les prophètes, les apôtres et les martyrs, et avec Jésus-Christ même, le Sauveur et le Dieu de tous ces Saints.
Car si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui (2 Timothée 2, 12 ). C’est ce qui rend notre espérance ferme, sachant que comme nous avons part aux souffrances, nous aurons aussi part à la consolation (2. Cor. 1. 7). C’est la seule chose qui soit digne de faire la joie et la gloire d’un chrétien : tout le reste n’est pas digne de son ambition et de sa vocation.
*IV. Que les enfants des rois de la terre se glorifient tant qu’ils voudront de leur naissance, et des grands empires dont ils doivent être héritiers, tous ces grands noms et tous ces grands royaumes périront à jamais.
Pour nous, dit l’Apôtre, nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire des enfants de Dieu, et dans l’attente de ce royaume éternel qui nous est promis : et parce que les souffrances sont le prix de cette gloire et de ce royaume, nous nous glorifions aussi dans les afflictions (Rom. 5. 2. 3).
Oui, nous savons que toutes les souffrances de la vie présente n’ont point de proportion avec cette gloire, qui sera un jour découverte en nous (Rom. 8 18). Car le moment si court et si léger des afflictions que nous souffrons en cette vie, produit en nous le poids éternel d’une gloire souveraine et incomparable.
Ainsi nous comptons pour rien les choses visibles, tous les biens et tous les maux de cette vie : nous ne considérons que les choses invisibles, les biens et les maux de la vie future, qui ne se voient pas par les yeux du corps ; parce que les choses visibles sont temporelles, mais les invisibles sont éternelles (2 Cor. 4, 47. 18).
Un moment pour une éternité ; des biens et des maux qui ne font que passer pour des biens et des maux dont la durée est infinie ; quelle proportion ! Quand il faudrait, dit saint Augustin, endurer toutes les souffrances de l’enfer durant plusieurs siècles pour jouir éternellement de Jésus-Christ dans sa gloire, nous devrions le faire avec courage et avec joie.
Et n’était-ce pas à peu près le sentiment du saint homme Job, de cet homme de douleur, qui dans le plus grand excès de ses maux disait à Dieu : Qui pourra me procurer cette grâce, que vous me mettiez à couvert et que vous me cachiez dans l’enfer, jusqu’à ce que votre fureur soit entièrement passée, et que vous me marquiez un temps, où vous vous souviendrez de moi (Job. 14. 13) ?
Il n’y a en effet, dit saint Augustin, que des travaux, des peines et des souffrances éternelles qui puissent avoir de la proportion avec un repos, des biens et une gloire éternelle. Tout ce qui peut avoir une fin, quelque longue durée qu’il puisse avoir, doit non-seulement, dit ce Père, être compté pour peu de chose, mais pour rien du tout, en comparaison de ce qui n’aura jamais de fin.
Nous lisons dans les actes les plus authentiques des plus célèbres martyrs, qu’ils se servaient de toutes ces considérations pour soutenir et animer leur courage. Ces chevalets, ces ongles de fer, dont vous déchirez nos corps, disaient-ils à leurs persécuteurs qui tachaient de les ébranler, ces torches ardentes et ces feux dont vous nous menacez, ne sont que des supplices et des feux en peinture en comparaison des supplices et des feux éternels de la vie future.
Nous nous estimons trop heureux de racheter par des feux et des tortures de quelques moments, des feux et des tourments sans fin, et de mériter encore par ce moyen un bonheur éternel.
*V. Telle est la force de l’espérance chrétienne. Elle adoucit les maux les plus horribles ; elle les convertit en biens et en actions de grâces ; mais sans cette espérance les maux ne remplissent l’âme que d’inquiétude et de tristesse.
Or il n’y a plus ni fermeté, ni courage qui ne succombe, lorsque le fond du cœur est sans consolation, et qu’il ne voit dans ses maux que la justice de Dieu et ses péchés, et qu’il n’est pas puissamment soutenu par les motifs de l’espérance chrétienne.
*VI. Il y a un autre genre de souffrances qui ne sont pas moins difficiles à supporter. Ce sont les peines que l’on appelle intérieures, les états qu’on appelle dans la vie spirituelle, de sécheresse, d’ennui, de dégoût, de frayeur, d’obscurité, d’anxiété, de désolation de l’âme, et les tentations les plus horribles où elle se trouve exposée en cet état.
Ces peines intérieures sont souvent plus accablantes que les douleurs corporelles les plus aiguës ; elles peuvent être une épreuve par laquelle Dieu veut purifier certaines âmes ; elles peuvent aussi être une juste punition de nos infidélités.
Mais soit épreuve, soit châtiment, il faut toujours commencer par espérer. En quelque état que nous nous trouvions, la justice éternelle nous oblige de recourir à la miséricorde de Dieu, et d’espérer de sa bonté infinie, malgré toute notre indignité, tous les secours qui nous sont nécessaires.
C’est ici un point essentiel et fondamental. Il faut donc dans ces souffrances intérieures, quelles qu’elles puissent être, commencer par s’affermir dans l’espérance, en aimant Dieu, en croyant en être aimée, et en nous soumettant à ses ordres.
*VII. Une paix et une tranquillité continuelle serait un état encore plus dangereux. Notre âme ne serait pas capable de porter un tel état sans se perdre. La chaleur du soleil est nécessaire pour la production des fleurs et des fruits de la terre : mais si cette chaleur n’était tempérée par les fraîcheurs de la nuit, elle les sècherait avant leur maturité. Ces états d’obscurité, de crainte, d’ennui, de dégoût sont souvent nécessaires pour amener les vertus à un certain état de maturité.
Dieu s’en sert pour perfectionner et affermir ce qu’il y a de bon en nous, pour nous empêcher de tomber dans le péché, dans la présomption, dans la vaine complaisance, pour nous tenir jusqu’à la mort dans les sentiments de mépris et d’horreur que nous devons avoir pour nous -mêmes, dans les sentiments d’une continuelle humiliation à la vue de la faiblesse et de la corruption, que nous ne pouvons en cet état nous empêcher de voir dans le fond de nos cœurs.
Ceux qui après avoir servi Dieu très -fidèlement durant plusieurs années, auraient été tentés de se croire quelque chose et de se perdre par l’orgueil, sont forcés par toutes ces sécheresses, par les tentations les plus horribles dont ils se trouvent obsédés, de sentir vivement qu’après tant d’années ils ne sont que faiblesse, que malice et que corruption, et ils sont contraints de se faire encore horreur à eux-mêmes.
Sans ces rudes épreuves, ils n’auraient jamais si clairement compris, ni si vivement senti ce que feraient les personnes mêmes les plus vertueuses, si Dieu détournait d’elles sa face seulement pour quelques moments.
C’est par ces vues que l’espérance console, et fortifie ceux qui se trouvent dans ces états pénibles, et qu’elle leur fait comprendre qu’il ne faut pas les craindre si excessivement, puisque Dieu nous en fait tirer tant de biens.
*VIII. Jésus-Christ lui -même a voulu participer à ces états si pénibles, autant qu’il en était capable (Imitation chap. 8. § 5. n. 5, et chap. 1. § 13. n. 2) ; qu’il a souvent été troublé, qu’il a été saisi d’ennui, de frayeur, de tristesse, jusqu’à tomber dans l’agonie, et dans une sueur de sang (Marc 14, 33).
Par une condescendance digne de toute notre admiration, de tout notre amour et de toute notre reconnaissance, il s’est revêtu de toutes nos faiblesses et de celles mêmes qui paraissaient les plus indignes de sa puissance, et qui en cela même n’étaient que plus dignes de sa charité (Luc 22, 43. 44).
Il a pris sur lui nos troubles, nos ennuis, nos frayeurs, notre tristesse, pour nous consoler et nous fortifier dans les nôtres, pour nous mériter la grâce d’en faire un saint usage, et nous apprendre, que ces états, quoique si pénibles ne sont point incompatibles avec la piété la plus éminente.
Dans le temps même qu’il se sacrifie à son Père sur la croix, c’est-à-dire, dans le temps où il donne à son Père la plus grande marque de son amour et de son obéissance ; dans le temps où il semble que son Père lui aurait dû donner des marques plus éclatantes de sa complaisance et de sa tendresse, il a voulu être abandonné de son Père ; porter dans son âme sainte tout le poids de la justice de Dieu toute la rigueur de sa sainteté. Mon Dieu, mon Dieu, lui dit-il en jetant un grand cri, pourquoi m’avez-vous abandonné (Matt.27, 46) ?
Ce n’était pas tant pour se plaindre qu’il parle et qu’il crie à son Père d’une voix si forte, que pour nous appliquer à la grandeur de ses souffrances, et à la rigueur de la conduite de son Père sur lui ; et pour nous faire concevoir que ce délaissement de son Père a été l’une de ses plus grandes souffrances, et peut-être la plus grande de toute sa passion, puisque c’est la seule dont il a paru se plaindre à son Père ; et pour nous apprendre que nous pouvons aussi, selon la mesure de la grâce qui nous est donnée, souffrir une sorte d’abandon et de désolation de la part de Dieu, dans le temps même que nous lui sommes le plus intimement unis.
*IX. On aurait donc grand tort de regarder ces épreuves si pénibles, cette privation de toute douceur, de toute consolation sensible, cette désolation intérieure, comme une marque certaine de la colère de Dieu.
Ces peines qui affligent l’esprit, comme celles qui affligent le corps doivent au contraire, selon les maximes de l’Évangile et des Épitres des Apôtres, être regardées comme des marques de l’amour de Dieu, et du dessein qu’il a de nous sauver, et de nous purifier de plus en plus, en nous détachant même de toutes les consolations spirituelles excepté celle de faire la volonté de Dieu, et en nous attachant par ce moyen à lui par des liens plus purs et plus saints.
Aussi ces épreuves dont nous parlons, ces états si pénibles, n’arrivent presque jamais à ceux qui ne commencent qu’à servir Dieu, et qui n’ont encore qu’une piété faible et mêlée de beaucoup de défauts. Ils n’éprouvent ordinairement ces sortes de souffrances que longtemps après leur conversion, après que leur piété est devenue plus forte, et dans le temps où ils ont moins lieu de craindre que Dieu soit en colère contre eux, et où ils ont au contraire toutes sortes de raisons de croire qu’ils en sont plus aimés.
P. Gaud
Prière du Jubilé
Père céleste,
En ton fils Jésus-Christ, notre frère,
Tu nous as donné la foi,
Et tu as répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint, la flamme de la charité
Qu’elles réveillent en nous la bienheureuse espérance de l’avènement de ton Royaume.
Que ta grâce nous transforme,
Pour que nous puissions faire fructifier les semences de l’Évangile,
Qui feront grandir l’humanité et la création tout entière,
Dans l’attente confiante des cieux nouveaux et de la terre nouvelle,
Lorsque les puissances du mal seront vaincues,
Et ta gloire manifestée pour toujours.
Que la grâce du Jubilé,
Qui fait de nous des Pèlerins d’Espérance,
Ravive en nous l’aspiration aux biens célestes
Et répande sur le monde entier la joie et la paix
De notre Rédempteur.
A toi, Dieu béni dans l’éternité,
La louange et la gloire pour les siècles des siècles.
Amen !
Prières de la Messe du jour
Le Seigneur a fait sortir en grande fête son peuple,
ses élus, avec des cris de joie, alléluia! (Ps 104,43)
Seigneur Dieu, +
par l’abondance de ta grâce,
tu fais grandir le peuple des croyants; *
regarde avec bonté ceux que ton amour a choisis; /
le baptême les a fait renaître:
qu’ils soient revêtus de l’immortalité bienheureuse.
Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, +
qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit, /
Dieu, pour les siècles des siècles.
Donne-nous, Seigneur, nous t’en prions,
de te rendre grâce toujours
par ces mystères de Pâques; *
qu’ils continuent l’œuvre de notre relèvement /
et deviennent pour nous
une source intarissable de joie.
Par le Christ, notre Seigneur.
Vous tous que le baptême a unis au Christ,
vous avez revêtu le Christ, alléluia. (Ga 3, 27)
Regarde avec bonté, Seigneur, nous t’en prions,
le peuple que tu as rénové par tes sacrements; *
accorde-nous de parvenir à la vie incorruptible /
lorsque notre chair ressuscitera dans la gloire.
Par le Christ, notre Seigneur.