Saint Georges témoin du Christ

Saint Georges témoin du Christ

23-04-2013 source : l’Osservatore Romano

 Dans un épisode de la Passion de saint Georges, un texte grec du Ve siècle traduit dans plusieurs langues orientales et en latin, le jeune homme, après avoir distribué ses biens aux pauvres, se déclare chrétien devant l’empereur et ses gouverneurs.

Avec cette rare miniature médiévale, qui synthétise efficacement le sens du témoignage d’un saint très populaire aussi bien en Orient qu’en Occident,  adressons comme de tradition nos vœux les plus cordiaux et affectueux au Pape dont le nom de baptême est Georges, sûrs d’exprimer les vœux et les prières de bien des personnes à travers le monde, et alors que l’on fête le quarantième anniversaire de la profession religieuse solennelle dans la Compagnie de Jésus du père Bergoglio (22 avril 1973), en la date où advint celle d’Ignace de Loyola et de ses compagnons (22 avril 1542).

Le Pape invite les cardinaux à bannir la mondanité

23-04-2013 source : Radio Vatican

En la solennité de Saint Georges, le Pape François, Jorge Bergoglio, a voulu célébrer cette fête entouré par une cinquantaine de cardinaux présents à Rome, lors d’une messe mardi matin en la chapelle Pauline. L’occasion de les remercier : » Vous m’avez bien accueilli. Merci, je me sens bien avec vous et cela me plaît ».

Dans son homélie, le Pape a tenu à souligner que « l’identité chrétienne n’est pas une carte d’identité, mais bien une appartenance à l’Église, à l’Église mère », parce que « trouver Jésus en dehors de l’Église n’est pas possible ». « C’est une dichotomie absurde de vouloir vivre avec Jésus sans l’Église », a encore expliqué le Pape, « de vouloir suivre Jésus en dehors de l’Église, d’aimer Jésus sans l’Église ». « L’Église mère nous donne Jésus, elle nous donne l’identité qui n’est pas seulement un sceau, mais une appartenance: l’identité signifie appartenance, et cette appartenance à l’Église est une belle chose », ajoutait encore le Pape dans cette homélie improvisée.

Dans cette intervention il a été aussi question du caractère missionnaire de l’Église, et du fait que la vraie vie chrétienne et la vie de l’Église procèdent toujours des « persécutions du monde aux consolations du Seigneur ».  » Si nous voulons aller un tant soit peu sur le chemin de la mondanité, a-t-il expliqué, en négociant avec le monde comme voulaient le faire les Maccabées, nous n’aurons jamais la consolation du Seigneur. Et si nous ne cherchons que la consolation, ce sera une consolation superficielle et non celle du Seigneur ».

« Si nous ne sommes pas « brebis de Jésus », la foi ne vient pas. C’est une foi à l’eau de roses, une foi sans substance ». Pour le Pape, une fois encore il « n’est pas possible de croire en Jésus sans l’Église, car Jésus lui-même le dit dans l’Évangile: Mais vous vous ne croyez pas parce que vous ne faites pas partie de mes brebis ».

A la fin de la cérémonie, dans la Cour Saint Damase, la fanfare des Gardes Suisses a joué quelques morceaux pour célébrer la fête du Pape.