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Neuvaine de la Présentation de Marie – Jour 4

Neuvaine de la Présentation de Marie – Jour 4

L’offrande de Marie

Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

Ézéchiel 43,27 : « Lorsque ces jours seront accomplis, dès le huitième jour et à l’avenir les sacrificateurs offriront sur l’autel vos holocaustes et vos sacrifices d’actions de grâces. Et je vous serai favorable, dit le Seigneur, l’Éternel. 

Présentation de Marie au Temple - Vitraux de la nef - Cathédrale Notre-Dame - Ottawa
Présentation de Marie au Temple -Vitraux de la nef – Cathédrale Notre-Dame – Ottawa

Ce texte a symboliquement pour objet la Mère de Dieu elle-même, offrande parfaite et pure faite au Temple vivant.

Marie est l’oblate par excellence. Elle est la première à venir au Temple de l’Esprit. Elle est l’exemple toujours actuel et vivant d’une vie qui s’est faite de contemplation et non de supplice. De joie et non de souffrance. De joie et non de privation.  Marie est le pilier de la sacralité, parce que aide-rédemptrice du genre humain.

Au jour de sa Présentation, Marie nous apparaît également comme le porte-étendard de la virginité chrétienne. Après elle viendront des légions innombrables de vierges consacrées au Seigneur, dans le monde ou à l’ombre des autels ; Marie sera leur éternel modèle, leur patronne dévouée, leur guide sûr dans les voies de la perfection.

***

Comment cela se passait-il de grandir au Temple parmi de saintes personnes, Marie ? Cela a dû être assez fascinant pour une jeune fille de servir de cette manière. Vous faisiez partie des adorateurs de Dieu !

Aujourd’hui nos prêtres sont attaqués par Satan. Ils l’étaient probablement à votre époque aussi. Les scandales dans l’Église les rendent méfiants et détestés. Le diable s’en prend à eux avec de nombreuses tentations. Dans certains pays, nos prêtres sont même capturés et tués.

Sans les prêtres de votre temps, le culte ne pourrait avoir lieu. Sans prêtres maintenant, nous ne pouvons pas avoir l’Eucharistie. Écrasez la tête du diable, ô Marie. Défendez vos saints prêtres ! Vous savez de première main les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Aidez-les à rester dévoués à votre Fils et à leur ministère à travers vous, ô Notre-Dame !

Priez pour que je sache comment je peux mieux soutenir nos prêtres et prier pour eux. Veuillez également présenter à notre Seigneur mes intentions : (Exprimez vos intentions) Que Dieu bénisse nos prêtres ! Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

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« O Marie, enfant chérie de Dieu, que ne puis-je vous offrir et vous consacrer les premières années de ma vie, comme vous vous êtes offerte et consacrée au Seigneur dans le Temple !
Mais, hélas ! ces premières années sont déjà bien loin de moi ! J’ai employé un temps si précieux à servir le monde et vous ai oubliée en écoutant la voix de mes passions.
Toutefois il vaut mieux commencer tard à vous servir que de rester toujours rebelle.
Je viens donc aujourd’hui m’offrir tout entier à votre service, et consacrer à mon Créateur, par votre entremise bénie, le peu de jours qu’il me reste encore à passer sur la terre.
Je vous donne mon esprit, pour qu’il s’occupe de vous sans cesse, et mon cœur, pour vous aimer à jamais.

Accueillez, ô Vierge Sainte, l’offrande d’un pauvre pécheur ; je vous en conjure par le souvenir des ineffables consolations que vous avez ressenties en vous offrant à Dieu dans le Temple.
Soutenez ma faiblesse, et par votre intercession puissante, obtenez-moi de Jésus la grâce de lui être fidèle, ainsi qu’à vous, jusqu’à la mort, afin qu’après vous avoir servie de tout mon cœur pendant la vie, je participe à la gloire et au bonheur éternel des élus. Amen. 
»

Saint Alphonse-Marie de Liguori

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père

Saint Albert le Grand fait les louanges de Marie

Saint Albert le Grand fait les louanges de Marie

Saint Albert le Grand - Fra Angelico
Saint Albert le Grand – Fra Angelico

Sainte Marie, flambeau du ciel et de la terre, comme votre nom l’indique; de cette terre que vous avez éclairée sur les mystères de votre Fils, Verbe du Père éternel, mystères cachés en Dieu dès le commencement.

Vous qui avez illuminé la lumière des anges mêmes,…  accordez- moi une intelligence lumineuse, des conceptions justes, un esprit fort, une science sûre, une foi solide avec une parole correspondante, qui procure la grâce à mes auditeurs.

C’est-à-dire une parole qui serve à l’affermissement de la foi, à l’édification de la sainte Église et à l’honneur du nom sacré de votre Fils Notre-Seigneur Jésus-Christ, une parole qui ne cesse de publier vos louanges et d’annoncer vos miséricordes.

Qu’elle redise, cette parole, ô Marie, que vous ne cessez point d’accabler des dons de votre miséricorde un pécheur aussi indigne que moi, et de manifester par sa bouche les prodiges de votre toute-puissance !

Soyez bénie, ô humanité de mon Sauveur, qui avez été unie à la divinité dans le sein d’une mère vierge !

Soyez bénie, ô sublime et éternelle Divinité, qui avez voulu descendre jusqu’à nous sous l’enveloppe de notre chair!

Soyez bénie à jamais, vous qui avez été unie à une chair virginale par la vertu de l’esprit-Saint!

Je vous salue, vous aussi, ô Marie, vous en qui la plénitude de la Divinité a fait sa demeure !

Je vous salue, ô vous en qui habita la plénitude de l’esprit-Saint !

Que soit bénie également la très pure humanité du Fils qui, sacrée par le Père, est sortie de vous !

Je vous salue, virginité sans tache, élevée maintenant au-dessus de tous les chœurs des anges.

Réjouissez-vous, Reine du monde, d’avoir été jugée digne de devenir le temple de la très pure humanité du Christ !

Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, Vierge des vierges, dont la très-pure chair servit à l’union de la divinité avec cette sainte humanité !

Réjouissez-vous, Reine des cieux, dont le très-chaste sein procura une digne demeure à cette sainte humanité !

Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, ô Épouse des saints patriarches, qui avez été jugée digne de nourrir et d’allaiter sur votre chaste sein cette sainte humanité.

Je vous salue, virginité féconde et à jamais bénie, qui nous avez rendus dignes d’obtenir le fruit de la vie et les joies du salut éternel. Amen.

Saint Albert le Grand (+1280)

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS – 15 novembre

LE MOIS DES FIDÈLES DÉFUNTS – 15 novembre

Selon LE MOIS DE NOVEMBRE CONSACRÉ AU SOUVENIR DES ÂMES DU PURGATOIRE par des considérations sur les peines qu’elles y souffrent, les motifs et les moyens de les soulager et sur l’utilité de la pensée du purgatoire. –  L. Grandmont Liège 1841

Nous devons secourir tous les morts, même ceux que nous croyons déjà dans le ciel.

Quoique convaincus de l’importance et de l’efficacité de la prière pour les morts, nous admettons souvent un préjugé bien funeste pour certaines âmes. On les néglige parce qu’on les considérait comme saintes, comme vivant toujours dans la grâce de Dieu ; on les croit donc dans le ciel, et par conséquent on les oublie, on ne leur porte aucun secours.

Ce n’est pas que le souvenir de ces âmes soit effacé: au contraire, on ne cesse d’en parler avec de nouveaux éloges, et on se fait gloire d’avoir eu part à leur intimité. Mais il semble que l’admiration même tarisse toutes les sources de la compassion qu’elles méritent. Il semble que l’excellence même de leurs qualités et la réputation avantageuse dont elles jouissaient, empêchent tout le monde de songer à leurs besoins pressants.

Ainsi se hâte-t-on de les placer au ciel, quelquefois longtemps avant qu’elles n’y soient; car, qui ne sait que Dieu découvre dans les âmes les plus parfaites ce que ni l’homme ni l’Ange ne soupçonnent même pas? Dieu seul connaît la mesure des grâces dont il les favorise, et celle de leur fidélité à y correspondre; Dieu est le seul témoin et le juste appréciateur de leurs combats et de leurs victoires ; Dieu seul voit la hauteur du rang qu’il leur destine dans son royaume, et les conditions auxquelles elles doivent y atteindre.

Quelque éminentes qu’aient donc paru les vertus de ceux ou de celles que la mort nous enlève, soyons persuadés que nous ne saurions leur témoigner un amour plus tendre et plus généreux qu’en nous occupant vivement du passage, toujours inquiétant, du temps à l’éternité.

Et, du reste, nous ne devons pas craindre de perdre le fruit de nos vœux et de nos prières en faveur de ces âmes, déjà peut-être introduites au lieu du repos éternel ; les besoins de l’église souffrante ne sont-ils pas immenses? Abandonnons au Seigneur l’application de nos œuvres satisfactoires; si l’âme pour laquelle nous prions n’a pas besoin de nos secours, ils ne seront pas perdus, ils seront appliques à d’autres infortunés.

Le préjugé que nous combattons aujourd’hui provient de la fausse idée que les hommes se forment de la sainteté ; ils ne connaissent pas la pureté nécessaire pour paraître devant Dieu. Pour peu qu’ils voulussent y réfléchir, ils se convaincraient de la vérité de l’opinion de tous les Saints sur la rareté prodigieuse des âmes assez éprouvées, assez saintes pour passer sans délai de cette vallée de larmes à la céleste patrie, dans les tabernacles du Dieu vivant.

Ils comprendraient même que le nombre des âmes jugées dignes d’aller en purgatoire est petit. Si l’on s’en tient cependant à l’opinion presque générale des chrétiens, ne semble-t-il pas, au contraire que le purgatoire est le partage ou la destinée du plus grand nombre des mourants? C’est qu’ils s’aveuglent sur les obligations que nous impose le titre de disciples de Jésus-Christ, c’est-à-dire disciples de l’homme-Dieu, pauvre, humble, doux, pénitent, mortifié, méprisé, etc.

Qu’ils examinent en particulier chaque vertu absolument nécessaire pour être sauvé. Sur la charité seule, que de prévarications imperceptibles à une foule de gens d’esprit, de gens éclairés ? Savent-ils que quelquefois le silence même est criminel? Pénètrent-ils jamais les vrais motifs de tant d’omissions à
l’égard du prochain? Aperçoivent-ils tout le danger d’une médisance fine ? Soupçonnent-ils seulement les suites d’une légère raillerie ?

Touchant l’intérêt, la cupidité, l’ambition, ils s’autorisent des moindres prétextes ; une raison tant soit peu spécieuse les détermine aussitôt. Quant à la vanité, et souvent une vanité aussi étrange que puérile, qui pourrait en calculer au juste les délits? Et la sensualité, et l’oisiveté. Quel amas, quelle immensité de dettes on accumule !

Multiplier continuellement les fautes légères de toute espèce, et n’y prendre pas garde; se laisser aller à tous ses goûts, ses penchants, ses caprices, sans autre considération que celle de ne pas enfreindre ou violer les préceptes quant à ressentie!; ne songer qu’aux douceurs de la vie et jamais à la pénitence; ne se priver de rien, ne se gêner en rien, n’avoir jamais aucun sacrifice à faire; substituer souvent sa santé au devoir, son amusement aux affaires, le jeu aux bonnes œuvres ; se réjouir tant que l’on peut ; réfléchir sur son Âme le moins que l’on peut ; toujours voir le présent, rarement l’avenir ; éloigner l’idée de la mort ; prier néanmoins, mais comment? assister aux offices, entendre la parole de Dieu, approcher des Sacrements, faire des lectures pieuses, mais comment et avec quel fruit?

Ainsi vit- on ; ainsi meurt-on communément; et voilà, ce semble, bien des classes de fidèles, réputés bons, que nous présente ce petit tableau : fidèles irréprochables aux yeux d’un monde, je ne dis pas profane, mais chrétien même. Que d’illusions détruites sur ces prétendus saints, si Dieu nous montrait où vont les âmes qui quittent ce monde.

Défendons-nous toutefois d’un autre préjugé qui nous ferait considérer comme réprouvées certaines âmes qui, pendant leur vie mortelle, nous ont paru coupables.

Jugement terrible que l’exemple de Jacob pleurant son fils Joseph, qu’il croyait dévoré par une bête féroce, devrait nous empêcher de porter : car, de même que Joseph respirait encore et gémissait dans la captivité, en attendant le sort le plus glorieux que Dieu lui préparait, cette âme, que vous croyez frappée d’une mort éternelle, est peut-être une âme prédestinée ; elle languit dans le purgatoire et Dieu lui destine une place dans le ciel.

Prions donc pour tous les morts, aussi bien pour les pécheurs morts dans la communion de l’Église, que pour les justes que nous croyons jouir déjà de la gloire céleste. Les secrets du cœur humain nous sont trop inconnus pour faire de ces exceptions, et priver par là de nos secours des âmes qui en ont peut-être le plus grand besoin.

CONSIDÉRATION.

Que la méditation de ce jour n’ait pas pour seul résultat de détruire en nous ce préjugé . si nous l’avions pour certaines âmes ; qu’elle nous fasse, en outre, rentrer en nous-mêmes; et prendre la ferme résolution de travailler à entrer sans délai après notre mort dans le ciel.

PRIÈRE.

Saints Anges gardiens de toutes ces âmes qui souffrent encore dans le purgatoire, et que leurs frères de l’église militante croient jouir du bonheur éternel, inspirez-nous de nous intéresser efficacement à leur triste sort, et joignez-vous à nous pour obtenir du Dieu des miséricordes que nos satisfactions leur ouvrent incessamment les portes du ciel, afin que, par leur intercession rendue plus vive par leur reconnaissance, elles nous obtiennent la grâce  de les rejoindre à l’heure de notre mort. Ainsi soit-il.

indulgence applicable aux morts. — Suite de l’indulgence attachée aux chapelets bénits par un prêtre qui en a le pouvoir.
5° Indulgence plénière à l’article de la mort pour celui qui, ayant été fidèle à quelqu’une de ces pratiques. acceptera la mort avec résignation, se confessera et communiera, ou, s’il ne le peut, entrera dans les sentiments d’une vraie douleur de ses fautes et invoquera le nom de Jésus.
6° Pour celui qui, avant de communier ou de dire le petit office de la sainte Vierge, s’y préparera avec dévotion.
7° Pour celui qui examine sa conscience, se repent de ses péchés, forme la résolution de n’y plus retomber, et dit trois fois le Pater et l’Ave en l’honneur de la très-sainte Trinité, ou cinq fois en l’honneur des cinq plaies de N.-S.
8° Pour ceux qui prient dévotement en disant, au moins une fois l’Oraison Dominicale et la Salutation Angélique, à l’intention des Fidèles mourants
Les mêmes huit indulgences sont attachées aux croix et médailles bénites par un prêtre qui en a le pouvoir.
Les chapelets dits Brigittains obtiennent aussi l’indulgence. Les personnes qui en possèdent peuvent, en le récitant, l’appliquer aux morts.