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LA MÈRE DU GENRE HUMAIN

LA MÈRE DU GENRE HUMAIN

Jésus rencontre sa Mère Chemin de Croix Chapelle ND de la Médaille Miraculeuse Paris
Jésus rencontre sa Mère Chemin de Croix Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse Paris

Dans l’ordre de la vie surnaturelle, Dieu est notre Père en raison de notre solidarité avec son Christ, qu’il a engendré de Marie à la vie de la nature. De la même manière, Marie est notre Mère, comme chrétiens, au nom de notre solidarité avec le Fils qu’elle a engendré à la vie de ce monde.

On peut la dire, de ce fait, deux fois maternelle, ou une seule, suivant qu’on met à part l’individualité de Jésus ou qu’on l’agrège à cette vaste solidarité en laquelle il a voulu se confondre. Dans les deux cas, Marie est Mère du genre humain en quelque sorte avant d’être mère du Christ, puisqu’elle n’a été appelée à être la Mère du Christ que pour sauver le genre humain.

Quel honneur, par elle, revient à notre race ! Elle est celle « par qui nous avons mérité de mettre au monde l’Auteur de la vie », dit la liturgie. C’est un honneur solidaire que nous avons en cette Mère admirable.

Le fait qu’elle est Mère des hommes et alliée à tous les hommes, fait que par elle l’humanité est mère de Dieu, comme, par le Christ, elle est une avec Dieu. Car Dieu, par le Christ et en le Christ, est bien l’un de nous, et le Christ nous vient de la Vierge.

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Fille de Dieu, Mère de la race humaine, ton Fils Jésus n’est que le premier de tes fils, le premier des « enfants de Marie »; au delà de lui, il y a devant toi toute ta race, et Dieu, en posant sur toi ses regards, nous voit tous entre tes bras.

Oh ! certes, la différence est grande entre le Fils et les fils de cette Mère ; pourtant, ils ne se séparent point. Eve innocente, se tournant vers l’avenir humain et le désignant tout entier, aurait pu dire : mon peuple ; la nouvelle Eve peut tenir le même langage. Elle aussi est la « Mère des vivants ». Par l’adoption du cœur, mais aussi par vocation initiale, elle est la Mère de l’humanité nouvelle engendrée à la croix avec son concours.

Elle est Mère par son mérite universel comme par son amour ; elle est une associée du mérite rédempteur et, à son rang éminent, elle le partage. Nous-mêmes ne le partageons-nous pas ? Si nous avons le pouvoir, au dire de saint Paul, d’« ajouter ce qui manque à la Passion du Christ », la Vierge, en premier et à l’égard du tout, cette fois, est méritante et coopératrice.

Ce privilège, exclusif par son éminence, n’en est pas moins au service de tous. Et il a ceci de singulier qu’il est empreint d’une criante partialité en faveur des rôles bienveillants, au détriment, dirait-on, des droits de la justice.

Jésus, lui, est notre frère en même temps que notre juge, et il est donc en quelque sorte juge et partie; mais enfin il est juge, et le juge, en lui, ne peut-il éventuellement gêner le frère ? Marie est notre sœur seulement, notre Mère seulement ; elle n’a que faire de juger, elle aime.

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Comme saint Thomas le dit de Dieu, mais avec la nuance de partialité que j’exprime, elle nous aime non point parce que nous sommes aimables, mais pour que nous le soyons. Elle a la garde des innocents, qui lui ressemblent, et l’on dirait qu’elle s’acharne, pour peu qu’ils lui accordent leur confiance, à imprimer aux cœurs souillés la marque de son Fils.

Toi qui sais excuser les fautes des pécheurs, lui murmure Corneille : les excuser serait de peu ; elle veut les détruire. C’est par elle pour une grande part que l’Église jouit de cette extraordinaire puissance de résorber le mal et de le tourner en bien. La conversion est une des spécialités de la Vierge, et il est remarquable que la plupart des convertis ont pour elle une particulière tendresse.

Le partage du genre humain en bons et méchants est donc pour elle ce qu’est au pur rayon la neige ou la fange. Elle y voit une occasion de faveurs, non de rejet ou de flétrissure. L’axiome latin d’après lequel « le genre humain vit de peu de gens » n’a pas cours pour son cœur.

Le genre humain est sa famille ; il l’est dans tous ses êtres. Elle y dépense un amour distribué et un amour collectif. Elle est Mère de chaque humain et Mère de l’unité humaine, dont le Père est Dieu et l’aîné Jésus-Christ.

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On l’a appelée familièrement « Notre-Dame de tout le monde » : c’est bien cela ; on y songe surtout au regard de ces déshérités ou de ces irrités que guette le suicide moral, ou bien l’autre.

Ceux qui n’ont plus d’espoir en rien ni en personne, les aigris que toute force, même bienveillante, rebuterait, peuvent venir encore à cette tendre faiblesse, plus forte que la rancœur et que l’orgueil. On ne se rebute pas d’une Mère. Dégoûté de soi et de tout, on accueille pourtant ce regard sans exigence, et l’on consent à s’écrouler dans ces bras.

Mère de la collectivité humaine, Marie est Mère de la vie et de la mort, qui en marquent les phases essentielles. Elle protège les naissances et assiste aux départs tremblants. De tout berceau elle fait un berceau de Jésus; de l’instant si redoutable à notre crainte humaine, elle tire le sentiment d’un doux et lumineux passage.

Elle est Notre-Dame de la Bonne Mort. L’invoquer alors, pour soi ou pour les siens, c’est verser de la suavité dans ce que les vivants appellent des affres.

Marie est aussi la Mère des collectivités qui, parties du foyer, peu à peu s’élargissent. Elle est la Mère des familles, des groupes professionnels, des associations de tout genre qui se recommandent de sa protection, des peuples et des États assez bien inspirés pour lui consacrer un culte.

Elle sera un jour la Mère du genre humain entièrement socialisé, si ce Prodigue, revenu aux lois de la vraie vie, reconnaît enfin comme chef Celui qu’elle nous donne.

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Le vœu de Louis XIII, illustré par les arts, est à cet égard un noble symbole. Bien des cas similaires en pourraient appuyer l’exemple. L’élan des corporations et des communes au moyen âge, les pèlerinages nationaux modernes ont une même signification. Le « blanc manteau d’églises » qui couvre notre pays, manteau si souvent constellé de son chiffre, porte aussi témoignage.

Maternité reconnue; maternité beaucoup plus large encore que l’aveu humain et que la gratitude filiale, la maternité de Marie se propose et se proposera toujours. Rien ne saurait la décourager. Quand on nomme, dans les Litanies, la Porte du ciel, on sait bien qu’une telle porte n’est jamais fermée.

Venez, pèlerins de toutes les générations : cette arche vous invite ; à qui s’y engage elle marque la direction des vraies fins de toute créature : bonheur individuel, heureux échanges fraternels, postérité féconde, et même — car la Mère du genre humain étend jusqu’au milieu humain son empire — ordre final où tend, à travers ses crises pour nous incompréhensibles, l’amour secret de l’univers.

P. Sertillanges

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NOTRE MÈRE

NOTRE MÈRE

La-Mère-de-Dieu-de-Vladimir
La-Mère-de-Dieu-de-Vladimir

Quand Jésus quitta les siens pour son ascension, il leur dit : « Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » : il aurait pu ajouter : je vous laisse ma Mère et votre Mère. C’est bien vraiment une communauté de filiation qui nous lie à Jésus en face de Marie, comme à Jésus en face du Père. Jésus nous aime en Dieu par Marie; en Dieu et en Marie nous devons l’aimer nous-mêmes.

Ce n’est point par métaphore que Marie est notre Mère ; c’est au sens propre, bien que transposé au spirituel, au surnaturel. Un théologien dirait : c’est par analogie, au sens technique attribué par lui à ce terme, et c’est-à-dire que Marie est notre Mère aussi véritablement que Dieu est saint, que Dieu est juste, et que Jésus est notre Frère.

Il s’ensuit que resserrer nos liens avec Marie, c’est nous rapprocher intimement de Jésus. C’est toute la valeur du geste; mais elle-même, certes, l’entend ainsi. Le poète de la Divine Comédie, s’adressant à elle, s’écrie : « Celui qui veut la grâce et à toi n’a pas recours veut que son désir vole sans ailes. » Marie offre deux ailes à nos désirs spirituels et à tous ceux qui s’y accordent : son intercession et son exemple.

A celui-ci, en attendant que nous parlions de sa puissance suppliante, il devrait être facile de s’adapter :sa vie est si simple et si simplement nôtre! Nous l’avons contemplée à Nazareth, et nous avons bien vu qu’elle n’est qu’un reflet; tout vient de Jésus ; mais la leçon de Jésus se comprend mieux quand on regarde sa Mère.

La tendresse, au surplus, n’est-elle pas ici un entraînement autant qu’une obligation ? On n’est pas un fils de Marie, si l’on n’est prêt à faire ce qu’elle fait, à aller jusqu’où elle va, et elle va jusqu’au Calvaire.

Quand on fréquente ce Calvaire du souvenir plus réel que le réel même, puisqu’il est spirituel : j’entends l’Eucharistie, on devrait, chaque fois, renouveler son amour et son propos d’imitation à l’égard de cette Mère qui là encore, comme autrefois à la porte de Jérusalem, nous consacre et nous donne son Fils.

Toute vie chrétienne est à base de charité et en forme de sacrifice : la maternité de Marie ne produirait-elle pas tous ses effets, si nous savions l’évoquer avec amour et abandon, au contact de Celui qui nous est commun, à nous et à elle?

Nous devons beaucoup plus à Marie, dans le passé, que nous ne devons à nos mères; elle a bien plus souffert et elle nous a bien plus aimés. Comme une jeune épousée qui chérit par avance le fruit de son amour, elle nous a aimés en la Trinité, en Jésus, en nous-mêmes par anticipation, et son cœur, comme pour l’Enfant divin, est pour nous un ciel jaillissant dont le trop-plein nous arrive. Il n’est que de le recevoir, et c’est le salut, avec la paix et la douce joie.

C’est par Marie surtout que la justice évangélique et l’amour qui imprègne la Bonne Nouvelle revêtent cette forme de tendresse humaine et de douce miséricorde que le cœur comprend toujours. L’imploration douloureuse des hommes et le regard humilié du pécheur ne vont pas moins à cette Dame compatissante que le rêve de la jeunesse et ses aspirations vertueuses à la créature blanche et bleue comme un lis entouré de ciel.

Elle est votre Maman,
fillettes au voile qui montez comme elle pour la première fois les marches du temple ;
la vôtre, jeunes filles qui vous gardez jalousement pour l’époux ;
mères qui portez dans vos bras le fragile enfant, chair de votre chair, et qui avez donc besoin d’une protection double;
femmes douloureuses qui pleurez vous aussi un Jésus parti ;
vous-mêmes, femmes d’âge, vivant avec quelque saint Jean qui ne peut remplir jamais le cœur délaissé,
et vous enfin, vous surtout, pécheurs, qui ne désespérez pas de la miséricorde, mais avez besoin de la tendresse pour vous en aplanir le chemin.

Pour le criminel accablé du poids de la justice, un avocat pitoyable est un recours à qui le désespoir s’accroche ardemment. Si l’avocat est une femme dévouée et compatissante, sa confiance et son élan n’en sont-ils pas accrus ? Combien plus disposant d’une mère, et d’une mère toute-puissante auprès de la justice, le coupable aura-t-il lieu de renaître à l’espérance !

Saint Thomas d’Aquin appellerait volontiers Marie une tendresse animée, comme il appelle son Fils une justice animée, comme à sa suite nous avons appelé la Vierge une Sagesse.

Marie nous aime en Dieu d’un amour spirituel; mais c’est toujours avec son cœur de femme, avec son cœur de mère, et quelle mère avertie que celle-là ! Mère autrefois douloureuse, aujourd’hui secourable, elle a ce qu’il faut pour être la plus compréhensive et la plus accueillante amie de l’homme.

Une femme dont la main fraîche touche nos fronts enfiévrés, une sœur de charité au tendre sourire, une sublime infirmière du cœur, elle peut tout évoquer à la pensée, elle peut tout procurer à qui l’appelle.

Ce qu’il faut lui demander pourtant avant toutes choses, parce que l’effet en est universel et que sans cela rien ne compte, c’est ce que suggère le Stabat en ses strophes si dolentes et si expressives :

Sainte Mère, faites ceci :
Enfoncez les plaies du Crucifié
Solidement dans mon cœur ;
De votre Enfant blessé
Qui pour moi voulut tant souffrir
Partagez avec moi les peines ;
Que je pleure tendrement avec vous ;
Que je compatisse au Crucifié
Autant que je dois vivre.

Nul ne se sanctifie, quoi qu’il fasse, que par l’union à son Rédempteur et dans le profond sentiment de la Rédemption même. Il n’y a de salut que dans la croix, par la croix, et en la croix est la seule science de vivre.

Vous, ma Mère de la croix, qui avez reçu le Sang rédempteur et me l’avez versé, qui avez tenu sur vos genoux votre Fils mort et me l’avez donné ; vous que la douleur n’a pas rebutée, mais attendrie, et que la perte du doux Rejeton a rapprochée de ses frères, enseignez-moi ce que la croix vous apprit; exercez en ma faveur cette maternité qui de la croix vous fut intimée, et dont les devoirs trouvèrent votre âme ardemment consentante.

De ma part, je veux vous être un vrai fils; je veux obéir à vos muettes instructions, toutes sises en vos exemples et commentées par votre sourire. J’habiterai en esprit en vous comme Jésus, pour que vous me fassiez naître avec Jésus, en Jésus, pour une vie pareille à celle de Jésus, une vie sainte, féconde pour autrui, heureuse du bonheur vrai, semence de vie éternelle.

P. Sertillanges

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

 

se nourrir de l’Esprit, écouter la Parole de Dieu

se nourrir de l’Esprit, écouter la Parole de Dieu

Au Regina Caeli de la Pentecôte, le Pape a développé ce qui a déjà été souligné dans l’homélie de la messe célébrée à Saint-Pierre.L’invitation est d’être « les échos de la douce voix du Consolateur les uns pour les autres », car dire de bonnes paroles est à la portée de tous, « c’est plus facile qu’insulter, que se mettre en colère ».

SOLENNITÉ DE LA PENTECÔTE

LE PAPE FRANCESCO

REGINA CAÉLI

Place Saint-Pierre
dimanche 19 mai 2024

[Multimédia]

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Chers frères et sœurs, joyeuse Pentecôte, bonjour !

Aujourd’hui, solennité de la Pentecôte, nous célébrons la descente du Saint-Esprit sur Marie et les Apôtres. Dans l’Évangile de la liturgie, Jésus parle de l’Esprit Saint et dit qu’il nous enseigne « tout ce qu’il a entendu » (voir Jean 16, 13). Mais que signifie cette expression ? Qu’est-ce que le Saint-Esprit a entendu ? De quoi cela nous parle-t-il ?

Il nous parle avec des mots qui expriment des sentiments merveilleux, comme l’affection, la gratitude, la confiance, la miséricorde. Des paroles qui nous font prendre conscience d’une relation belle, lumineuse, concrète et durable comme l’amour éternel de Dieu : les paroles que se disent le Père et le Fils.

Ce sont précisément les paroles d’amour transformatrices, que l’Esprit Saint répète en nous, et qu’il est bon que nous écoutions, car ces paroles font naître et font grandir dans nos cœurs les mêmes sentiments et intentions : ce sont des paroles fécondes.

C’est pourquoi il est important que nous nous nourrissions chaque jour de la Parole de Dieu, de la Parole de Jésus, inspirée par l’Esprit. Et je dis souvent : lisez un morceau de l’Évangile, ayez un petit Évangile de poche et emportez-le avec nous, en profitant des moments favorables.

Le prêtre et poète Clemente Rebora, parlant de sa conversion, écrit dans son journal: «Et la Parole a fait taire mes bavardages!» (Curriculum vitae) La Parole de Dieu fait taire nos bavardages superficiels et nous fait dire des paroles sérieuses, de belles paroles, des paroles joyeuses.

«Et la Parole a fait taire mon bavardage». L’écoute de la Parole de Dieu fait taire les bavardages. C’est ainsi qu’il faut laisser de l’espace en nous à la voix du Saint-Esprit. Et puis dans l’Adoration – n’oublions pas la prière d’adoration en silence – surtout la prière simple et silencieuse, comme l’est l’adoration.

Et là pour dire de bonnes paroles en nous-mêmes, les dire au cœur pour pouvoir les dire aux autres, plus tard, les uns pour les autres. Et ainsi nous voyons qu’ils viennent de la voix du Consolateur, de l’Esprit.

Chers frères et sœurs, lire et méditer l’Évangile, prier en silence, dire de bonnes paroles, ne sont pas des choses difficiles, non, nous pouvons tous les faire. C’est plus facile que d’insulter, de se mettre en colère… Et puis on se demande : quelle place ont ces mots dans ma vie ? Comment puis-je les cultiver, pour mieux écouter l’Esprit Saint et devenir son écho pour les autres ?

Que Marie, présente à la Pentecôte avec les Apôtres, nous rende dociles à la voix de l’Esprit Saint.

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Après le Regina Caeli

Chers frères et sœurs !

Le Saint-Esprit est Celui qui crée l’harmonie, l’harmonie ! Et il le crée à partir de réalités différentes, parfois même contradictoires.

Aujourd’hui, fête de Pentecôte, prions l’Esprit Saint, Amour du Père et du Fils, pour qu’il crée l’harmonie dans les cœurs, l’harmonie dans les familles, l’harmonie dans la société, l’harmonie dans le monde entier ; que l’Esprit accroisse la communion et la fraternité entre les chrétiens de confessions différentes ; donner aux dirigeants le courage de poser des gestes de dialogue qui conduisent à la fin des guerres.

Les nombreuses guerres d’aujourd’hui : pensons à l’Ukraine – ma pensée va en particulier à la ville de Kharkiv, qui a subi une attaque il y a deux jours – ; pensons à la Terre Sainte, à la Palestine, à Israël ; pensons à de nombreux endroits où il y a des guerres. Puisse l’Esprit conduire les dirigeants des nations et nous tous à ouvrir les portes de la paix.

J’exprime ma gratitude pour l’accueil et l’affection des Véronais hier ! Merci merci. Je pense en particulier à la prison de Vérone, je pense aux détenus, aux détenus qui m’ont témoigné une fois de plus que la vie, l’humanité et l’espoir palpitent derrière les murs d’une prison. Mes sincères remerciements vont à tout le personnel pénitentiaire, et en particulier à la directrice, le Dr Francesca Gioieni.

Je vous salue tous, pèlerins de Rome et de différentes parties de l’Italie et du monde. Je salue en particulier ceux du Timor-Leste – je vous rendrai bientôt visite ! –, ceux de Lettonie et d’Uruguay ; ainsi que la communauté paraguayenne de Rome, qui célèbre la Vierge de Caacupé, et la Mission catholique portugaise de Lucerne.

Je salue les enfants de l’Immaculée Conception ; Je salue les Sœurs qui sont là, bravo ! Je salue les fidèles de Bénévent, Porto Azzurro et Terracina, ainsi que l’Institut « Caterina di Santa Rosa » de Rome.

Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et à bientôt ! »


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Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse