Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

MERCREDI ENTRE ASCENSION ET PENTECÔTE

MERCREDI ENTRE ASCENSION ET PENTECÔTE

Comment le Christ et l’Église entendent que les chrétiens se mettent à servir, de tout cœur et à toute force?

D’abord, entre eux, comme leur dit saint Pierre, qu’il y ait incessante charité. Non que l’Apôtre soit assez naïf pour imaginer que tout puisse jamais être parfait, même entre disciples du même Seigneur. La preuve, c’est qu’il ajoute aussitôt : « Car la charité couvre la multitude des péchés ».

Étant hommes, nous restons imparfaits, et donc faillibles. Mais il faut justement que nous nous aidions, épaulions, supportions mutuellement, pour que, tous ensemble, nous réalisions la perfection du Christ. « Et le don que chacun de nous a reçu — celui-là en particulier que notre prière avait obtenu — qu’il soit mis au service des autres ».

Nous ne sommes que des intendants de la grâce, déposi­taires, comme dans la parabole des talents. Les dons même que Dieu nous faits sont pour tout le monde, car ce qu’il nous donne, surtout, c’est lui-même ; et Dieu est pour tout le monde. N’accaparons pas Dieu ! Par notre charité, partageons-le avec tout le monde…

D. C. J.-N.

SAINTE CATHERINE LABOURÉ APRÈS LES APPARITIONS

 15 MAI

SAINTE CATHERINE LABOURÉ APRÈS LES APPARITIONS

Que devient Sœur Catherine après les grâces insignes dont elle avait été l’objet ? Placée après sa Prise d’Habit, en janvier 1831, à l’Hospice d’Enghien, rue de Reuilly, à Paris, elle allait y passer quarante-six ans dans l’obscurité la plus complète et dans un silence que le Pape Pie XI déclara plus tard « héroïque ». Dans son entourage, on ne sut jamais qu’elle était l’heureuse privilégiée de la Sainte Vierge.

La Sainte de Reuilly
La Sainte de Reuilly

Employée d’abord à la cuisine, puis à la lingerie, elle resta ensuite près de quarante ans dans la salle des vieillards, ajoutant à cet office celui de la basse-cour. Elle se plaisait dans ces humbles fonctions, et rien ne lui semblait préférable au bonheur d’être au service des pauvres de Jésus-Christ.

Sa piété était fervente, mais toute simple aussi ; elle ne laissait rien voir en elle qui pût la distinguer des autres. Une seule chose a été remarquée : l’importance qu’elle attachait à la fervente récitation du chapelet.

Depuis le début de l’année 1876, Sœur Catherine parlait souvent de sa mort, ajoutant que, sûrement, elle ne verrait pas l’année 1877. Pendant les derniers mois, elle fut obligée de garder le lit et de cesser cette vie si active qu’elle menait depuis tant d’années.

Le 31 décembre, elle eut, dans la journée, plusieurs faiblesses qui firent croire à sa fin prochaine. On lui proposa les dernières consolations de la religion, qu’elle accepta avec reconnaissance.

Elle reçut les sacrements avec un bonheur et un calme qu’on ne saurait décrire ; puis, sur sa demande, on lui récita les litanies de l’Immaculée Conception. Elle répétait souvent cette invocation : « Terreur des démons, priez pour nous ! » On l’entendit s’écrier avec un accent de profonde tendresse : « Ma chère Communauté, Ma chère Maison-Mère ! »

A 4 heures du soir, une nouvelle faiblesse réunissait toutes les Sœurs de la maison autour de la mourante. Ce n’était pas encore, cependant, le dernier moment. A 7 heures, elle parut s’assoupir davantage et, sans la moindre agonie, son âme se détacha de son corps pour aller contempler au ciel Jésus et sa Mère Immaculée.

PRIÈRE

Ô mon Dieu, toi qui choisis toujours les plus petits instruments pour accomplir tes grands desseins, donne-nous la simplicité d’esprit et de cœur de sainte servante Catherine Labouré, cette simplicité qui attire tes regards, afin que nous soyons les heureux bénéficiaires de la parole que prononça Jésus ton Fils :

« Je te remercie, Père, d’avoir caché ces choses aux grands et aux puissants et de les avoir révélées aux tout-petits ».

Donne-nous aussi de grandir de plus en plus dans la vertu d’humilité, comme Sainte Catherine Labouré, car tu résistes aux superbes et ne donnes tes grâces qu’aux humbles. Ainsi soit-il !

Ô MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS !

+P. BAETEMAN

Neuvaine de Pentecôte – Sixième jour : don d’Intelligence

Neuvaine de Pentecôte – Sixième jour : Pour demander le don d’Intelligence

Les 7 dons du Saint-Esprit
Les 7 dons du Saint-Esprit

Esprit Saint, vous qui m’excitez sans cesse à de nouveaux désirs, accordez-moi le DON D’INTELLIGENCE, puisque c’est vous qui m’en inspirez le désir.

Je contemplerai la sainte Humanité de Jésus, je lirai dans ce Livre vivant sans difficulté, je comprendrai les plaies de Jésus, je comprendrai ses démarches sur la terre, je verrai et comprendrai les mouvements de son Cœur lorsqu’il court après la brebis égarée.

Cette brebis égarée c’est moi, c’est moi-même qu’Il a arrachée à la gueule du loup et rapporte tendrement sur ses épaules au bercail. Ah! donnez-moi ce DON D’INTELLIGENCE si précieux pour que je comprenne les battements du Cœur de Jésus alors que, me rapportant au bercail, il faisait reposer ma tête sur sa poitrine adorable.

*

Esprit-Saint, divin Consolateur ! Je vous adore comme mon vrai Dieu, ainsi que Dieu le Père et Dieu le Fils. Je vous offre mon cœur et vous rend de vives actions de grâces pour tous les bienfaits que vous avez répandus et que vous répandez sans cesse dans le monde.

Vous qui êtes l’Auteur de tous les dons surnaturels et qui avez comblé d’immenses faveurs l’âme de la bienheureuse Mère de Dieu et de toute consolation, Marie, je vous prie de me visiter par votre grâce et de m’accorder le don d’Intelligence, afin que je puisse bien entendre les divins mystères, et, par la contemplation des choses célestes, détacher mes pensées et mes affections de toutes les vanités de ce misérable monde. Saint Alphonse de Liguori

Prière pour obtenir le don d’Intelligence

Ô Esprit-Saint, qui Vous plaisez à faire briller Votre lumière sur les âmes humbles, droites et pures, tandis que Vous la refusez aux orgueilleux, aux prudents du siècle et à tous ceux qui sont esclaves de leurs passions ; je ne mérite pas que Vous m’éclairiez, moi si orgueilleux, si misérable et si sensuel.

Les péchés innombrables que j’ai commis, mes attaches aux créatures, mes passions immortifiées ont accumulé sur mon âme d’épais nuages que les rayons de Votre lumière ne peuvent pénétrer. Oh ! je Vous en supplie, par les mérites de Jésus-Christ et par l’intercession toute-puissante de Votre chère Épouse, la très Sainte Vierge Marie, daignez dissiper ces nuages, en me pardonnant tous mes péchés, en détachant entièrement mon cœur des affections terrestres.

Faites briller sur mon âme, malgré son indignité, les célestes rayons du don d’Intelligence, afin qu’elle découvre les beautés cachées des vérités de la foi et des mystères de la religion. À la vue de ces splendeurs, mon cœur s’enflammera d’amour pour Dieu et de zèle pour Le faire aimer aussi des autres ; il fera ses délices de la prière et de l’oraison, il soupirera sans cesse après la Beauté incréée, après le face à face divin.

Ô Esprit-Saint, ne méprisez pas ma prière, ne me laissez pas plus longtemps dans l’obscurité. Accordez-moi le don d’Intelligence : alors, je vivrai d’une vie nouvelle, d’une vie d’amour et de ferveur, en attendant que j’aille vivre auprès de Vous dans le ciel de la vie des bienheureux. Ô Marie, Épouse chérie de l’Esprit de vérité, obtenez-moi, je Vous prie, le don précieux d’Intelligence.

Un Pater, un Ave, et 3 Gloria Patri.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse