Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Neuvaine à Saint Vincent de Paul troisième jour

TROISIÈME JOUR – Défendre la foi

Saint Vincent de Paul logo faire la volonté de Dieu
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Méditation sur la vie de St Vincent de Paul

Durant sa vie, est née une hérésie nommée Jansénisme. Saint Vincent n’a cessé de défendre la vraie foi même au pris de la perte de ses amis et de sa réputation.

Questions pour ma vie

Notre foi est un défi quotidien. Comme Saint Vincent de Paul, comment est-ce que je vis et je défends la vérité ? Ai-je peur de créer des vagues, de perdre des amis ou perdre de l’argent ?

Litanie de saint Vincent de Paul

Seigneur, prends pitié de nous,
ô Christ, prends pitié de nous,
Seigneur, prends pitié de nous.

Vincent de Paul, homme à la foi inébranlable,
Exemple d’espérance dans les combats de la vie,
Témoin insigne de la Charité du Christ,
Prie pour nous.

Vincent de Paul, contemplatif dans l’action,
Audacieux et prudent, compatissant et miséricordieux,
Prie pour nous.

Vincent de Paul, consolateur des malades,
Père des orphelins et des enfants maltraités,
Secours des prisonniers et des victimes de la guerre,
Prie pour nous.

Vincent de Paul, promoteur du laïcat au service des pauvres,
Formateur et modèle des prêtres,
Fondateur de la Congrégation de la Mission,
des Dames de la Charité et de la Compagnie des Filles de la Charité,
Prie pour nous.

PRIÈRE DE LA NEUVAINE

Seigneur, tu as fait preuve de patience envers Saint Vincent de Paul en le faisant passer d’une vie centrée sur lui-même à une vie centrée sur toi. Obtiens-moi cette grâce et fais aussi que mon intention soit prise favorablement.

Je te remercie, Seigneur, pour tout et imiterai Saint Vincent de Paul en passant davantage de temps en ta présence, en vivant les sacrements et en servant ceux qui sont autour de moi, spécialement les pauvres. Amen.

Un Notre Père, un Je vous salue Marie en honneur de l’Incarnation, le Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit en l’honneur de la Sainte-Trinité et la prière de notre Médaille : Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

Medjugorje, le nihil obstat – rien ne s’oppose – du Pape François

Medjugorje, le nihil obstat – rien ne s’oppose – du Pape François

Le document du dicastère pour la Doctrine de la foi approuvé par le Pape François ne se prononce pas sur le caractère surnaturel mais reconnaît l’abondance des fruits spirituels liés au sanctuaire paroissial de la Reine de la Paix et formule un jugement globalement positif sur les messages, avec cependant quelques précisions.
Statue de Notre-Dame de Medjugorje
Statue de Notre-Dame de Medjugorje

«Le moment est venu de conclure une histoire longue et complexe relative aux phénomènes spirituels de Medjugorje. Histoire au cours de laquelle se sont succédées des opinions divergentes d’évêques, de théologiens, de commissions et d’analystes». «De nombreux fruits positifs se sont produits et qu’aucun effet négatif ou risqué ne s’est répandu dans le Peuple de Dieu». 

«Les conclusions de cette Note n’impliquent pas un jugement sur la vie morale des présumés voyants», les dons spirituels «ne requièrent pas nécessairement la perfection morale des personnes impliquées pour pouvoir agir».
«Les fruits positifs se révèlent avant tout dans la promotion d’une pratique saine de la vie de foi», Il y a «des conversions abondantes», «de nombreuses réconciliations entre époux et le renouveau de la vie conjugale et familiale».
«Ces expériences se produisent principalement dans le cadre de pèlerinages sur les lieux des événements originaux plutôt que lors de rencontres avec des “voyants“ pour assister aux apparitions présumées». «il semble que les gens viennent à Medjugorje avant tout pour renouveler leur foi plutôt que pour répondre à des demandes spécifiques».
Notre-Dame s’y est présentée comme Reine de la Paix. «Je me suis présentée ici comme Reine de la Paix pour dire à tous que la paix est nécessaire au salut du monde. Ce n’est qu’en Dieu que se trouve la vraie joie, d’où découle la vraie paix. C’est pourquoi je demande la conversion» (16.06.1983). Cela «implique aussi l’amour pour ceux qui ne sont pas catholiques».
«Nous pouvons reconnaître un noyau de messages dans lesquels la Vierge ne se place pas au centre, mais se montre pleinement orientée vers notre union avec Dieu». «L’intercession et l’œuvre de Marie apparaissent clairement subordonnées à Jésus-Christ en tant qu’auteur de la grâce et du salut en chaque personne».
C’est le Christ qui «nous donne la force. C’est pourquoi toute son œuvre maternelle consiste à nous motiver à aller vers le Christ» : «Lui vous donnera la force et la joie en ce temps. Je suis proche de vous par mon intercession» (25.11.1993). «Les gens se trompent lorsqu’ils s’adressent uniquement aux saints pour demander quelque chose. L’important est de prier le Saint-Esprit de descendre sur vous. Avec lui, on a tout» (21.10.1983).
«Appel constant à abandonner le mode de vie mondain et l’attachement excessif aux biens de ce monde». La conversion est aussi une «exhortation insistante à ne pas sous-estimer la gravité du mal et du péché et à prendre très au sérieux l’appel de Dieu à lutter contre le mal et l’influence de Satan».
«Pour éviter que ce trésor de Medjugorje ne soit compromis, il est nécessaire de clarifier quelques confusions possibles qui peuvent conduire des groupes minoritaires à déformer la précieuse proposition de cette expérience spirituelle».
Certains messages peuvent sembler «liés à des expériences humaines confuses, à des expressions théologiquement imprécises ou à des intérêts qui ne sont pas entièrement légitimes», même si certaines erreurs ne sont pas dues «à une mauvaise intention, mais à la perception subjective du phénomène».
Dans certains cas, «la Vierge semble manifester une certaine irritation parce que quelques-unes de ses instructions n’ont pas été suivies; elle met en garde contre des signes menaçants et la possibilité de ne plus apparaître».
Mais en réalité, d’autres messages offrent une interprétation correcte: «Ceux qui font des prédictions catastrophiques sont de faux prophètes. Ils disent : ‘En telle année, en tel jour, il y aura une catastrophe’. J’ai toujours dit que le châtiment viendra si le monde ne se convertit pas. C’est pourquoi j’invite tout le monde à la conversion. Tout dépend de votre conversion» (15.12.1983).
Il y a  les messages pour la paroisse, dans lesquels la Gospa semble vouloir contrôler les détails du cheminement spirituel et pastoral, «donnant ainsi l’impression de vouloir se substituer aux instances ordinairement impliquées».
D’autres fois, elle insiste sur l’écoute et l’acceptation des messages, insistance probablement issue «de l’amour et de la ferveur généreuse des voyants présumés qui dans leur bonne volonté craignaient que les appels de la Mère à la conversion et à la paix soient ignorés»
L’insistance devient plus problématique lorsque les messages «se réfèrent à des demandes d’origine surnaturelle improbable, comme lorsque la Vierge donne des ordres sur des dates, des lieux, des questions pratiques, et prend des décisions sur des sujets ordinaires».
«N’allez pas chercher des choses extraordinaires, mais prenez plutôt l’Évangile, lisez-le et tout sera clair pour vous» (12.11.1982). «Pourquoi posez-vous tant de questions? Toutes les réponses sont dans l’Évangile» (19.09.1981). «Ne croyez pas les voix mensongères qui vous parlent de choses fausses, d’une fausse lumière. Vous, mes enfants, revenez à l’Écriture!» (02.02.2018).
En réalité, tout ce que fait Marie est toujours au service du projet du Seigneur et de son plan divin de salut». Il ne faut pas, à tort, «attribuer à Marie une place qui est unique et réservée au Fils de Dieu fait homme».  «Je désire vous rapprocher toujours plus de Jésus et de son cœur blessé» (25.11.1991).

«Bien que cela n’implique pas une déclaration du caractère surnaturel» et rappelant que personne n’est obligé d’y croire, le nihil obstat -émis par l’évêque de Mostar-Duvno en accord avec le Saint-Siège- indique que les fidèles «peuvent recevoir une stimulation positive pour leur vie chrétienne à travers cette proposition spirituelle et autorise le culte public».

La Note précise également que «l’évaluation positive de la majorité des messages de Medjugorje en tant que textes édifiants n’implique pas de déclarer qu’ils ont une origine surnaturelle directe».

Et bien qu’il y ait des opinions différentes «sur l’authenticité de certains faits ou aspects de cette expérience spirituelle, les autorités ecclésiastiques des lieux où elle est présente sont invitées à “apprécier la valeur pastorale et à promouvoir la diffusion de cette proposition spirituelle“».

Ceci sans préjudice du pouvoir de chaque évêque diocésain de prendre des décisions prudentielles dans le cas où il y aurait des personnes ou des groupes qui, «en faisant un mauvais usage de ce phénomène spirituel, agissent d’une manière erronée».

Enfin, le dicastère invite les personnes qui se rendent à Medjugorje «à accepter que les pèlerinages ne sont pas faits pour rencontrer des voyants présumés, mais pour faire la rencontre de Marie, Reine de la Paix et, fidèles à l’amour qu’elle porte à son Fils, pour rencontrer le Christ».

Notre-Dame de La Salette

Notre-Dame de La Salette

C’est le nom sous lequel la Vierge Marie est apparue à deux enfants le 19 septembre 1846 en haut du village de La Salette-Fallavaux, près de Corps (Isère). Lors de son apparition, la Vierge Marie a confié à Maximin et Mélanie ensemble un Message à destination de « tout son peuple ». L’Évêque de Grenoble l’a authentifié par mandement le 19 septembre 1851.

Voici le texte du Message de la Vierge Marie

Notre-Dame de La Salette|DR
Notre-Dame de La Salette|DR

« Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.

Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.

Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.

Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus.

(Jusqu’ici la Belle Dame a parlé en français. Elle prévient une question de Mélanie et termine son discours en patois.)

Vous ne comprenez pas, mes enfants ! Je vais vous le dire autrement. Si la recolta se gasta… Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront et ce qui viendra tombera tout en poussière quand on le battra. Il viendra une grande famine. Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de 7 ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront. Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront vides, les raisins pourriront.

(A ce moment Mélanie voit que la Belle Dame dit quelques mots à Maximin, mais elle n’entend pas. Puis c’est au tour de Maximin de comprendre qu’elle dit quelques mots à Mélanie qu’il n’entend pas non plus. Puis elle poursuit.)

S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.

Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?

Pas guère, Madame.

Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un « Notre Père » et un « Je vous salue ». Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage. L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion. Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens. N’avez-vous point vu de blé gâté, mes enfants ?

Non Madame !

Mais vous, Maximin, mon enfant, vous devez bien en avoir vu une fois, au Coin, avec votre père. Le maître du champ dit à votre père de venir voir son blé gâté. Vous y êtes allés. Votre père prit deux ou trois épis dans sa main, les froissa et ils tombèrent tous en poussière. En vous en retournant, quand vous n’étiez plus qu’à une demi-heure de Corps, votre père vous donna un morceau de pain en vous disant : « Tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça ».

Ah ! Oui, Madame. Je m’en rappelle à présent. Je ne m’en rappelais pas tout à l’heure.

Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple ! Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple ! »