Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

saint Paul Miki et ses compagnons

saint Paul Miki et ses compagnons

 les Martyrs de Nagasaki (1597), Wolfgang Kilian Augsburg 1628
les Martyrs de Nagasaki (1597), Wolfgang Kilian Augsburg 1628

La colline Nishizak est le lieu où furent crucifiés saint Paul Miki et ses compagnons en 1597, avant d’autres martyrs. En ce jour, nous rendons hommage à ces martyrs chrétiens du Japon. Nous pouvons prier et aussi être confirmé par la foi de ces frères qui par leur le témoignage et le don d’eux-mêmes nous indiquent le chemin.

Cette colline est en effet un symbole pour les chrétiens du Japon, qui furent à partir de la fin du XVIe siècle ciblé par une politique de persécution religieuse particulièrement violente, récemment portée à la connaissance du grand public par le film de Martin Scorsese, Silence. 

En 1597, la crucifixion de Paul Miki, un séminariste jésuite japonais, avec 25 de ses compagnons, eut un impact important dans toute la chrétienté, jusqu’en Europe. Ils furent béatifiés 30 ans plus tard, un délai exceptionnellement court pour l’époque, et furent canonisés en 1862. C’est un siècle plus tard, en 1962 donc, que fut érigé ce sanctuaire en leur mémoire.

Le Pape François s’est exprimé ainsi en citant son exhortation apostolique Gaudete et Exsultate : «Plus que de mort, ce sanctuaire nous parle du triomphe de la vie. Saint Jean Paul II a perçu ce lieu non seulement comme le mont des martyrs, mais aussi comme une vraie Montagne des Béatitudes où nous pouvons toucher du doigt le témoignage d’hommes envahis par l’Esprit Saint, libres de tout égoïsme, de tout confort et de tout orgueil. En effet, ici, la lumière de l’Évangile a brillé dans l’amour qui a triomphé de la persécution et de l’épée.»

Un don de la vie qui doit nous interpeller aujourd’hui

«La lumière de la résurrection est aussi annoncée là où le sang des martyrs devient semence de la vie nouvelle que Jésus Christ veut offrir à nous tous. Leur témoignage nous confirme dans la foi et nous aide à renouveler le don de nous-mêmes ainsi que notre engagement à vivre en disciples missionnaires, qui savent œuvrer pour une culture capable de toujours protéger et défendre toute vie, à travers ce ‘‘martyre’’ du service quotidien et silencieux de chacun, spécialement à l’endroit des plus démunis.»

Ce jeune jésuite qui venait des ‘‘confins de la terre’’ a trouvé, dans l’histoire des premiers missionnaires et martyrs japonais, une profonde source d’inspiration et de renouvellement.

L’exemple des martyrs actuels

Nous nous unissons également aux chrétiens qui en diverses parties du monde subissent et connaissent aujourd’hui le martyre à cause de la foi.

«Les martyrs du XXIème siècle nous interpellent par leur témoignage afin que nous suivions avec courage la voie des béatitudes. Prions pour eux et avec eux, et élevons la voix pour que la liberté religieuse soit garantie pour tous, partout dans le monde, et élevons aussi la voix contre toute manipulation des religions, par les politiques d’intégrisme et de division, et par les systèmes de profit effrénés et par les tendances idéologiques haineuses, qui manipulent les actions et les destins des hommes», a dit le Pape, en citant la Déclaration sur la Fraternité humaine signée à Abou Dhabi en février 2019.

Que les saints martyrs du Japon intercèdent pour leur pays «et pour toute l’Église, afin que son engagement éveille et garde vivante la joie de la mission.

Grande Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes – 4e jour

Grande Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes – 4e jour

Septième apparition, mardi 23 février : le secret 

Entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L’Apparition lui révèle un secret « RIEN QUE POUR ELLE ».

Huitième apparition, mercredi 24 février : Pénitence !

Bernadette embrasse la terre à la demande de la Dame
Bernadette embrasse la terre à la demande de la Dame

C’est le message de la Dame : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! »

Prions

Notre-Dame de Lourdes, Miroir de justice qui avez voulu apparaître dans la grotte de Massabielle pour me recommander la prière et la pénitence, écoutez aujourd’hui mes vœux suppliants (…), exaucez-les s’ils doivent, en se réalisant, procurer la gloire de votre divin Fils et le salut de nos âmes.

Notre-Dame de Lourdes, Vous à qui Jésus ne peut rien refuser, priez pour nous.

Sainte Bernadette, priez pour nous.

Notre-Dame de Lourdes, usez pour notre faveur de la puissance que vous avez sur le Cœur de votre divin Fils. Commandez, Ô notre reine, et vous serez écoutée. Voyez notre pauvreté, nos misères et ayez pitié de nous. Ô Mère de bonté! Puisez à pleines mains dans les trésors célestes et répandez-les sur ceux qui prient au pied de votre autel.

Notre-Dame de Lourdes, O Mère, Vous nous indiquez le moyen de purification : « Allez boire à la source et vous y laver ». O Mère, prenez-moi par la main, conduisez-moi à cette source pour y découvrir, y entendre, y comprendre, sans déformation, en toute pureté, vérité, clarté, « la Parole du Royaume de Dieu », telle que Jésus l’a révélée.

O Marie, Notre-Dame de Lourdes, Vous, l’Immaculée-Conception, obtenez-moi de Notre Père des cieux, par les mérites de ton Fils, la grâce…

Pratique : Confiance sans limites en Notre-Dame de Lourdes.

Vierge toute puissante, priez pour nous.

Prière à l’Esprit Saint

Roi du ciel, Consolateur, Esprit de vérité,
toi qui es partout présent et qui remplis tout,
Trésor de biens et Donateur de vie,
viens et demeure en nous,
purifie-nous de toute souillure
et sauve nos âmes, toi qui es bonté.

Notre Père, Je vous salue Marie, Gloire au Père.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Ô Jésus, je m’abandonne à toi

«Ô Jésus, je m’abandonne à toi, c’est à toi d’y penser!»

Don Dolindo Ruotolo, (1882-1970)
Don Dolindo Ruotolo, (1882-1970)

Don Dolindo Ruotolo savait incliner le cœur de Dieu par cette courte prière et permettre aux fidèles d’être paisibles dans les situations les plus difficiles. C’est son fameux «acte d’abandon». C’était un prêtre franciscain napolitain dont le procès de béatification est en cours, ami de saint Padre Pio de Pietrelcina. De très nombreux miracles adviennent devant sa tombe, près de Naples.

Avec le confinement,
La peur poursuit beaucoup d’entre nous, avec ses fruits néfastes, agitation, nuits blanches, découragement, sentiment d’impuissance, amertume, révolte, repli sur soi, pensées de mort, tentations de violence verbale et autres…

Par ailleurs, on se fait plus facilement manipuler quand on a peur; les régimes totalitaires du passé le montrent bien! C’est ce qu’ils cherchent. Oui, à vue humaine, la situation peut être anxiogène et nous pousser à faire de mauvais choix.

La Vierge nous invite à appeler les saints à l’aide et à solliciter leur secours pour nous établir dans la victoire du Christ sur tout mal. Un mal nous atteint? On le lui abandonne. On lui dit avec foi: «Seigneur, c’est ton problème, c’est trop pour moi» et on le laisse gérer le reste pour nous, avec confiance.

Les épreuves peuvent nous toucher, mais pas nous anéantir! La vie des saints nous montre combien l’abandon dans les mains de notre Père permet d’atteindre le bonheur.

Jésus à nous

(texte inspiré à Don Dolindo)

«Pourquoi vous troublez-vous en vous agitant ainsi? Confiez-moi vos problèmes et tout s’apaisera. En vérité, je vous le dis, tout acte d’abandon vrai, confiant et total en moi, produit l’effet que vous désirez et résout les situations épineuses».

«S’abandonner à moi ne signifie pas se tourmenter, s’inquiéter et désespérer en m’adressant ensuite une prière agitée pour que j’agisse selon votre souhait; mais c’est changer l’agi­tation en prière. S’abandonner signifie fermer calmement les yeux de l’âme, détourner votre esprit de toute tribulation et s’en remettre à moi pour que moi seul œuvre, en me disant: ‘Je te confie cela. A toi d’y penser pour moi’.»

«La préoccupation, l’agitation et le souci des conséquences sont contraires à l’abandon. Fermez les yeux et laissez-vous porter par le courant de ma grâce. Fermez les yeux et laissez-moi agir. Fermez les yeux et pensez à l’instant présent, en détournant vos pensées du futur comme d’une tentation.»

«Reposez-vous en moi en croyant en ma bonté et je vous assure par mon Amour, qu’en me disant avec ces dispositions de cœur: ‘A toi d’y penser pour moi’, moi j’y pense­rai vraiment. Je vous consolerai, je vous libérerai, je vous guiderai.«

»Et lorsque je devrai détourner vos pas du chemin que vous envisagez de prendre, je vous porterai dans mes bras, et vous vous trouverez comme des enfants endormis dans les bras de leur mère, marchant sur la bonne voie.»

«Ce qui vous perturbe et qui vous cause un mal immense, c’est votre raisonne­ment, votre pensée, votre obsession, et le fait de vouloir à tout prix résoudre vous-mêmes ce qui vous afflige.»

«Ô combien de choses j’accomplis lorsque l’âme, tant dans ses nécessi­tés spirituelles que dans ses nécessités matérielles, se tourne vers moi en disant: ‘A toi d’y penser pour moi’, puis ferme les yeux et se repose!»

«Vous, dans la douleur, vous priez pour que j’œuvre. Mais vous priez pour que j’œuvre comme vous le souhaitez. Vous ne vous en remettez pas à moi, mais vous voulez que je m’adapte à vos idées. »

«Vous n’êtes pas des infirmes qui demandent un traitement au médecin, mais vous le lui suggérez. Ne faites pas ainsi, mais priez comme je vous l’ai enseigné dans le Notre Père: ‘Que ton Nom soit sanctifié’, c’est-à-dire qu’il soit glorifié dans ce besoin qui est mien; ‘Que ton Règne vienne’, c’est-à-dire que tout ce qui m’arrive concoure à ton règne, en nous et dans le monde; « Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel », c’est-à-dire, dispose chaque chose comme tu le souhaites pour notre vie éternelle et temporelle.»

«Si vous me dites vraiment: ‘Que ta Volonté soit faite’, c’est-à-dire « A toi d’y penser pour moi », j’interviens avec toute ma Puissance, et je résous les situations les plus fermées. Tu t’aper­çois que le malheur presse au lieu de disparaître? Ne t’agite pas, ferme les yeux et dis-moi avec confiance: ‘Que ta volonté soit faite. A toi d’y penser pour moi’.»

«Je te le dis, j’y pense, j’interviens comme un médecin et j’accomplis un miracle s’il le faut. Tu t’aperçois que la situation empire? Ne te trouble pas, mais ferme les yeux et dis: ‘A toi d’y penser pour moi.’ Je te le dis, j’y pense, et il n’y a pas de trai­tement plus puissant que mon intervention d’amour. J’y pense seulement quand vous fermez les yeux.»

«Quand tu vois que les choses se compliquent, dis en fermant les veux de l’âme, « Jésus, à toi d’y penser pour moi ». «Fais ainsi pour toute néces­sité. Faites ainsi, vous tous, et vous verrez de grands, incessants et silencieux miracles. Je vous l’assure par mon Amour. Ainsi soit-il.»

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse