Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XXIXe JOUR.

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS – XXIXe JOUR.

SÉPULTURE DE JÉSUS-CHRIST.

Accepto corpore, Joseph involvit illud in sindone mundà, et posuit illud in monumento suo novo, quod exciderat in petrà.

Joseph ayant pris le corps, l’enveloppa dans un linceul blanc, et le mit dans un sépulcre tout neuf, qu’il avait fait tailler dans le roc. Matthieu. 27.

D’après LE MOIS DE JÉSUS – Malines 1839

1er Point.

IHS extrait des armes du Pape François
IHS extrait des armes du Pape François

Jésus-Christ pouvait ressusciter immédiatement après sa mort ; mais, dans ce cas, ses ennemis n’auraient pas manqué de contester la certitude de sa mort, afin de pouvoir nier ensuite la vérité de sa résur­rection. Aussi ce divin Sauveur voulant ôter toute apparence d’excuse à leur incrédulité, permit que son corps fût descendu de la croix et subît les humiliations de la sépul­ture.

Mais qui rendra les derniers devoirs à ce corps sacré ? Sans doute que les disciples de Jésus vont se disputer cet honneur ? Non ; celui qui va se charger de ce soin est un homme qui n’a point encore fait paraître d’attachement pour le Sauveur : il est vrai que l’Esprit saint en fait, en deux mots, l’éloge le plus pompeux : c’était un hom­me bon et juste qui attendait le royaume de Dieu.

Lire la suite →

Neuvaine de la Présentation du Seigneur 5

Neuvaine de la Présentation du Seigneur
CINQUIÈME JOUR (29 JANVIER)

Giovanni Bellini (environ 1430 - 1516) La Présentation au Temple Vers 1460
Giovanni Bellini (environ 1430 – 1516) La Présentation au Temple Vers 1460

L’approche de la fête de la Présentation de Jésus au Temple (2 février) nous invite à nous en remettre au Père des cieux, à sa volonté, comme a pu le faire Jésus, porté par ses parents Marie et Joseph. Pour préparer cette fête, vivons intensément du 25 janvier au 2 février la neuvaine de prière à l’Enfant-Jésus. Pour nous, associés de la Médaille Miraculeuse, elle sera source de grandes grâces et de croissance dans la vie spirituelle.

Le jour prescrit par la loi étant arrivé, Marie se rendit au Temple de Jérusalem, accompagnée de Joseph, portant son Fils entre ses bras : elle y offrit, comme pauvre, deux pigeonneaux; en même temps elle fit l’offrande de ce fils, qu’elle racheta ensuite en donnant ta somme prescrite. Jusque-là, il n’y avait rien de remarquable aux yeux des hommes; mais aux yeux de Dieu rien n’était plus grand ni plus digne.

Jésus, sous la forme d’un enfant s’offrait lui-même à son Père; sa Mère, quoique vierge et sans tache, se confondait avec les femmes ordinaires ; le Rédempteur des hommes, racheté lui-même, s’engageait à mourir un jour sur la croix ; la plus tendre des mères offrait elle-même le plus aimable de tous les fils, consentant dès lors à tout ce qu’il devait souffrir dans la suite, et ne le rapportant chez elle que pour le nourrir jusqu’ au temps de son sacrifice : aussi Dieu, qui connaissait tout le prix de cette offrande, voulut qu’elle fût signalée par des merveilles.

***

1. Je Te contemple, Ô Rédempteur très doux, revêtu d’un manteau de pourpre, ton habit royal. Il me parle de sang ; ce Sang que Tu as versé pour moi. Fais, ô Jésus-Enfant, que je n’oublie jamais Ton sacrifice et que je ne refuse pas de le vivre avec Toi et pour Toi.

2. Pater, Ave, Gloria

3. Par Ta Divine Enfance, Ô Jésus, accorde-moi la grâce que je Te demande (la dire ici) si elle est conforme à Ta Volonté et à mon vrai bien. Ne regarde pas ma faiblesse mais ma foi et Ta Miséricorde infinie.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

invoquer Jésus pour se libérer de ses chaînes

invoquer Jésus pour se libérer de ses chaînes

Pour ce dernier angélus de janvier, le Pape François a parlé  sur les différentes chaînes qui briment et oppressent l’homme, et sur le rôle de Jésus pour l’en libérer et vivre de manière plus sereine.

Le Pape met en garde contre ce qui étouffe la liberté : les addictions, les modes dominantes, la peur, «l’idolâtrie du pouvoir, qui génère des conflits et recourt à des armes qui tuent ou utilisent l’injustice économique et la manipulation de la pensée». L’invitation est de prier l’Esprit Saint pour qu' »à la place de la violence et des cris de haine soient la liberté et la paix« .

LE PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Place Saint-Pierre
dimanche 28 janvier 2024

_________________________

Chers frères et sœurs, bonjour !

L’Évangile d’aujourd’hui nous présente Jésus alors qu’il libère une personne possédée par un « mauvais esprit » (voir Mc 1,21-28), qui le tourmentait et continuait à le faire crier (voir vv. 23,26). C’est ce que fait le diable : il veut posséder pour « enchaîner nos âmes ».

Enchaîner nos âmes : c’est ce que veut le diable. Et nous devons faire attention aux « chaînes » qui étouffent notre liberté. Parce que le diable vous enlève toujours votre liberté. Essayons donc de donner des noms à quelques-unes de ces chaînes qui peuvent nous serrer le cœur.

Je pense aux addictions, qui asservissent, toujours insatisfaits, et dévorent l’énergie, les biens et l’affection; Je pense aux modes dominantes, qui poussent vers un perfectionnisme impossible, un consumérisme et un hédonisme, qui marchandisent les gens et ruinent leurs relations.

Et d’autres chaînes : il existe des tentations et des conditionnements qui minent l’estime de soi, la sérénité et la capacité de choisir et d’aimer la vie ;
une autre chaîne : la peur, qui fait regarder l’avenir avec pessimisme, et l’intolérance, qui rejette toujours la faute sur les autres ;
et puis il y a la très laide chaîne : l’idolâtrie du pouvoir, qui génère des conflits et recourt à des armes qui tuent ou qui utilisent l’injustice économique et la manipulation de la pensée.
Il existe de nombreuses chaînes dans notre vie.

*

Et Jésus est venu nous libérer de toutes ces chaînes. Et aujourd’hui, au défi du diable qui lui crie : « Que veux-tu […] ? Es-tu venu nous ruiner ? » (v. 24), répond : « Tais-toi ! Sortez de lui ! (v. 25). Jésus a le pouvoir de chasser le diable. Jésus nous libère de la puissance du mal, et soyons prudents : il chasse le diable mais ne dialogue pas avec lui !

Jamais Jésus n’a dialogué avec le diable ; et lorsqu’il fut tenté dans le désert, ses réponses furent des paroles tirées de la Bible, jamais un dialogue. Frères et sœurs, il n’y a pas de dialogue avec le diable ! Attention : vous ne parlez pas au diable, car si vous commencez à lui parler, il gagne toujours. Sois prudent.

Alors que faire lorsque nous nous sentons tentés et opprimés ? Négocier avec le diable ? Non, vous ne négociez pas avec lui. Il faut invoquer Jésus : invoquez-le là où nous sentons que les chaînes du mal et de la peur se resserrent le plus fortement.

Le Seigneur, avec la force de son Esprit, veut répéter aujourd’hui aussi au malin : « Va-t’en, laisse ce cœur tranquille, ne divise pas le monde, les familles, les communautés ; laissez-les vivre en paix, afin que fleurissent les fruits de mon Esprit, pas les vôtres – ainsi dit Jésus – afin que l’amour, la joie, la douceur règnent parmi eux, et qu’au lieu de la violence et des cris de haine il y ait la liberté et la paix ».

*

Alors demandons-nous : est-ce que je veux vraiment me libérer de ces chaînes qui me serrent le cœur ? Et puis, est-ce que je sais dire « non » aux tentations du mal, avant qu’elles ne s’insinuent dans l’âme ? Finalement, est-ce que j’invoque Jésus, est-ce que je lui permets d’agir en moi, de me guérir intérieurement?

Que la Sainte Vierge nous protège du mal.

________________

Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Depuis trois ans, les cris de douleur et le bruit des armes ont remplacé le sourire qui caractérise la population du Myanmar. Je me joins donc à la voix de certains évêques birmans, « pour que les armes de destruction se transforment en outils de croissance en humanité et en justice ».

La paix est un chemin et j’invite toutes les parties impliquées à franchir des étapes de dialogue et à se revêtir de compréhension, afin que la terre du Myanmar atteigne l’objectif de réconciliation fraternelle. Le transit de l’aide humanitaire est autorisé pour garantir les nécessités de chaque personne.

Et c’est la même chose au Moyen-Orient, en Palestine, en Israël, et partout où il y a des combats : respectez les populations ! Je pense toujours de tout cœur à toutes les victimes, notamment civiles, causées par la guerre en Ukraine. S’il vous plaît, écoutez leur cri pour la paix : le cri du peuple, fatigué de la violence et qui veut que cesse la guerre, qui est un désastre pour le peuple et une défaite pour l’humanité !

J’ai appris avec soulagement la libération des religieux et des autres personnes kidnappées avec eux en Haïti la semaine dernière. Je demande que ceux qui sont encore kidnappés soient libérés et que toutes les formes de violence prennent fin ; chacun doit apporter sa contribution au développement pacifique du pays, pour lequel un soutien renouvelé de la communauté internationale est nécessaire.

J’exprime ma proximité avec la communauté de l’église Sainte Marie Draperis d’Istanbul, qui a subi une attaque armée pendant la messe qui a fait un mort et plusieurs blessés.

*

Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la lèpre. J’encourage ceux qui participent au sauvetage et à la réinsertion sociale des personnes touchées par cette maladie qui, bien qu’en déclin, reste parmi les plus redoutées et touche les plus pauvres et les plus marginalisés.

Je salue vous tous qui êtes venus de Rome, d’Italie et de nombreuses parties du monde… Je m’adresse maintenant à vous, garçons et filles de l’Action catholique, des paroisses et des écoles catholiques de Rome. Vous arrivez au terme de la « Caravane de la Paix », au cours de laquelle vous avez réfléchi sur l’appel à être les gardiens de la création, don de Dieu.

Merci pour votre présence ! Et merci pour votre engagement à bâtir une société meilleure. Écoutons maintenant le message que vos amis, ici à côté de moi, vont nous lire.

Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Vous avez vu que les jeunes, les enfants de l’Action catholique sont bons !Bon déjeuner et à bientôt


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse