Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Sainte Élizabeth Ann Seton

Sainte Élizabeth Ann Seton, fondatrice des religieuses de la Charité de Saint-Joseph (✝ 1821)

Sainte Elizabeth Ann Seton
Sainte Elizabeth Ann Seton

À Emmestsbourg, dans le Maryland aux États-Unis d’Amérique, en 1821, sainte Élisabeth-Anne Seton qui, devenue veuve, fit profession de foi catholique et déploya son activité à l’instruction des jeunes filles et à l’éducation des enfants pauvres, avec la Congrégation des Sœurs de la Charité de Saint Joseph qu’elle avait fondée. (Martyrologe romain)

Née à New York, dans une famille de médecins, en 1774, l’année même où éclatait la guerre d’indépendance, élevée dans l’Église épiscopalienne, mariée à dix-neuf ans, elle fut une mère de famille attentive à l’égard de ses cinq enfants.

Veuve à vingt-neuf ans, elle se convertit au catholicisme et se donne entièrement au service de l’Église et de la société américaine. Elle fonde alors un Institut religieux qui donna naissance au réseau scolaire et hospitalier américain.

– Canonisée par Paul VI le 14 septembre 1975

– Sainte Elizabeth Ann Seton est la première sainte née aux États-Unis et membre de la famille vincentienne,

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS IIIe JOUR.

LE MOIS DU SAINT NOM DE JÉSUS IIIe JOUR.

CIRCONCISION DE NOTRE-SEIGNEUR.

Postquam consummati sunt dies octo ut circumcideretur puer, vocatum est nomen ejus Jesus.
Quand le huitième jour fut venu où il fallait circoncire l’enfant, on lui donna le nom de Jésus. Luc. 2.

D’après un texte de Malines 1839

1er POINT.

IHS extrait des armes du Pape François
IHS extrait des armes du Pape François

LORSQU’ABRAHAM fut appelé de Dieu pour être le père d’une race choisie et fidèle qui ne devait jamais finir, il reçut l’ordre, de faire, observer par ses descendants la loi de la circoncision qui devait distinguer de tous les autres peuples la nation que Dieu s’était particulièrement choisie. Lire la suite →

LE SAINT NOM DE JÉSUS

LE SAINT NOM DE JÉSUS

Le Christ - tympan du Jugement dernier - abbatiale sainte Foy - Conques (XIIe s)
Le Christ – tympan du Jugement dernier – abbatiale sainte Foy  – Conques (XIIe s)

Le Saint nom de Jésus devant qui tout genou, aux cieux, sur terre et dans l’abîme doit fléchir, ce divin nom est plein de richesse.

Il est la source de la sainteté la plus haute et le secret du plus grand bonheur que l’homme puisse espérer connaître sur cette terre.

Il est si puissant, si assuré, qu’il ne manque jamais de produire en nous les plus merveilleux effets.

Il console le cœur le plus affligé et rend fort le pécheur le plus faible. Il nous obtient toutes sortes de faveurs et de grâces, spirituelles et temporelles.

Cherchons à comprendre le sens et la valeur du nom de Jésus et prenons l’habitude de le dire avec dévotion, fréquemment, chaque jour. Loin de devenir un fardeau, il nous procurera une joie et une consolation immense. Car en Jésus c’est bien nous que Dieu sauve.

La dévotion au nom de Jésus va surtout se répandre au XIIe siècle avec saint Bernard de Clairvaux (1090-1153). Voici un texte du célèbre cistercien tiré de son sermon 15 du Cantique des Cantiques:

« Le nom de Jésus n’est pas seulement lumière, il est encore nourriture. N’en êtes-vous pas tout réconfortés, chaque fois que vous y pensez ? Rien n’alimente mieux l’âme plongée dans la méditation. Rien ne parvient aussi bien à ranimer les sens épuisés, à susciter des forces neuves, à donner de la sève aux bonnes mœurs et aux sentiments purs. »

« Toute nourriture de l’âme est sèche si elle n’est trempée de cette huile, insipide si ce sel ne l’assaisonne. Ce que vous écrivez est lettre morte pour moi, si je n’y lis le nom de Jésus. Vos paroles dans la controverse ou la discussion me lassent, quand vous ne prononcez pas le nom de Jésus. Jésus est du miel dans notre bouche, une mélodie à nos oreilles, un chant de joie pour notre cœur. »

« Et enfin, ce nom est un remède. L’un de vous est triste : que le nom de Jésus lui vienne au cœur et que de là il lui monte aux lèvres ; aussitôt, à la lumière de ce nom, les nuages se dissipent, le beau temps réapparaît. Ou bien, voici quelqu’un qui a commis une faute grave ; désespéré il court à la mort, mais il lui suffira d’invoquer le nom de vie pour reprendre goût à la vie. »

« Devant ce nom salutaire, nul ne peut garder sa dureté de cœur habituelle, sa torpeur, ses rancunes ou sa somnolence. Si la source des larmes est tarie, il suffit d’invoquer Jésus pour qu’aussitôt elle jaillisse à nouveau, abondante et douce ». (Saint Bernard, Œuvres mystiques. Préface et traduction d’Albert Béguin. Paris, Seuil, 1953 (1967), p. 200-201).

Voir aussi une autre méditation sur le nom de Jésus

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse