Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Au matin de Pâques, Marie reste la Mère

Au matin de Pâques, Marie reste la Mère

Pâques du Ressuscité
Pâques du Ressuscité

Au matin de Pâques, Marie reste la Mère, elle reste dans l’ombre ; mais elle est là de nouveau au soir de l’Ascension, en prière, entourée des premiers disciples ; elle s’apprête à commencer sa nouvelle mission : être la mère de tous ceux qui deviendront enfants de Dieu et membres du corps mystique de son Fils.

Au matin de la Pentecôte, comme à l’aube de l’Annonciation, elle enfante dans la puissance de l’Esprit Saint le corps de son Fils. Si vous l’avez pris chez vous, alors elle vous associera mystérieusement à cet enfantement, toujours dans la puissance de l’Esprit Saint, une nouvelle manière de vivre la mission.

Prions pour que nous soyons réellement habités par la présence aimante de Marie. Qu’à son exemple et par sa prière, nous soyons enracinés dans l’Amour, dans l’Espérance, dans la Fidélité et dans la Confiance.

Je vous salue Marie…

Seigneur Jésus,
Appelle au milieu de tes frères
Les vocations nécessaires
Pour la croissance de ton église
Et le salut du monde.
Qu’elles soient animées
Du feu ardent de ton Esprit-Saint.

Et toi, Marie,
Mère de toutes les vocations,
Reine des apôtres de Jésus,
Augmente en nos familles
Le respect et l’amour
De toutes les vocations.
Que ta prière en suscite de nouvelles :
Consacrées, sacerdotales, religieuses,
Missionnaires, diaconales…
Prends sous ta bienveillance,

O Marie,
Pour toutes les familles de la terre,
Que ton intercession guide
Tous nos frères séminaristes,
Nos frères et sœurs postulants et novices.
Qu’ils deviennent chaque jour davantage
Les serviteurs joyeux,
Amoureux du Christ,
Passionnés de son Évangile,
Attachés à son Église. Amen.

Notre Père…
Je vous salue Marie…

Le Seigneur soit avec vous !
Et avec votre Esprit !

Que Dieu tout puissant vous bénisse
Le Père, le Fils et le Saint-Esprit !
Amen !

La joie chrétienne est pascale

La joie chrétienne est pascale

la flamme de l'espérance
la flamme de l’espérance

La joie chrétienne est pascale, parce qu’elle éclaire même la mort, en l’ouvrant, comme la souffrance et la peine, sur une issue heureuse.

Non que la mort cesse de répugner à notre nature, faite pour une vie sans fin : le Christ même n’a pas voulu être exempté de cette agonie. Mais il dit aussi, avec une hâte joyeuse : « Je vais au Père ».

Il ajoute : « Je vais vous préparer une place, afin que là où je suis, vous soyez vous aussi » (Jn. 16, 16 et 14, 2-3). Il y a beaucoup de gens qui répondent avec un gros rire : « le plus tard possible! » C’est humain. Comment leur en vouloir?

Mais reconnaissons que ce n’est guère chrétien. Que ne sommes-nous du moins tiraillés comme saint Paul, entre l’amour de la vie et le désir que cesse l’exil loin du Seigneur (Il faut relire 2 Co. 4, 16 à 18). . .

Comment comprendre ? Ils aiment le Seigneur, mais craignent d’être enfin complètement, parfaitement, définitivement avec lui! Pourtant cela illuminerait jusqu’aux plus sombres moments de leurs vies, « sachant que cette tribulation passagère nous prépare, bien au delà de toute mesure, une masse éternelle de gloire ».

« Et notre regard ne s’attache pas à ce qui se voit, mais à ce qui ne se voit pas ; ce qui se voit est provisoire, mais ce qui ne se voit pas est éternel.» (2 Co. 4, 17-18).

Dom Claude Jean-Nesmy

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Les saintes femmes avaient vu l’ange

Les saintes femmes avaient vu l’ange.

PÂQUES : JEUDI DANS L’OCTAVE

L'Ange de la Résurrection Claudie-Anne Vairon
L’Ange de la Résurrection Claudie-Anne Vairon |DR

Seule Marie-Madeleine voit le ressuscité, parce qu’elle est restée : « Elle se tenait dehors, près du tombeau, et pleurait. » Cela encore est bien caractéristique de ces apparitions pascales : Cléophas, lui aussi, est tout triste, car il n’espère plus (Le, 24, 17 et 21); en Galilée, Jésus n’apparait aux Apôtres qu’après une nuit de pêche infructueuse (Jn., 21, 3).

Marie-Madeleine aimerait seulement retrouver le cadavre du crucifié (Jn., 20, 15). C’est quand tout espoir est perdu que le Christ se révèle, toujours avec nous, à condition que nous soyons restés fidèlement nous aussi. Il ne lui en faut pas dire long pour que notre cœur passe des ténèbres de la mort à la joie de la résurrection. « Marie », appelle-t-il doucement.

Il lui suffit d’appeler ainsi chacun de nous de son propre nom. Car il est le bon Pasteur, et il nous connaît tous, et tous, nous le reconnaîtrons au premier appel. Et quel bondissement soudain en votre cœur, dès le son de cette voix, secrètement si attendue :

« Quand Jésus ne parle pas au-dedans, nulle consolation n’a de prix, mais si Jésus dit une seule parole, on est merveilleusement consolé… Heureux moment où Jésus appelle des larmes à la joie de l’esprit ! » (Imitation, 11, 8).

Dom C. Jean Nesmy