Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Marie, digne de tout hommage

Marie, digne de tout hommage

Le culte de Marie est profondément chrétien. Car il entre dans l’essence même du christianisme, puisqu’on ne peut admettre que le Verbe de Dieu s’est fait homme en la sainte Vierge ou qu’elle est la mère de Jésus Christ, sans admettre par là même que l’honorer est un devoir pour tout chrétien.

Catacombes romaines
Catacombes romaines

La gloire de Jésus Christ rejaillit essentiellement sur sa Mère, la couvre de ses splendeurs et la rend par là même digne de tout hommage : y manquer, c’est manquer à Jésus Christ même, c’est le blesser dans son affection de Fils ; c’est nous priver nous-mêmes de toutes les grâces qu’une telle Mère peut mieux que tout autre obtenir d’un tel Fils.

Aussi l’Évangile nous présente-t-il comme premiers modèles de ce culte tout ce qu’il y a de plus vénérable. C’est l’archange Gabriel dont nous empruntons les propres paroles pour en faire l’expression de nos hommages : «Je vous salue, pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes».

C’est sainte Élisabeth qui, inspirée par l’Esprit divin, répète la louange descendue du Ciel : «Vous êtes bénie entre toutes les femmes», en y ajoutant cet autre éloge : «Le fruit de vos entrailles est béni.» C’est Jésus Christ lui-même qui a rendu à Marie pendant trente ans un culte filial de confiance et de tendresse, de soumission et d’obéissance, sans oublier Joseph : «et il leur était soumis».

Aussi voyons-nous le culte de Marie en honneur dès les temps apostoliques. Les découvertes faites aux Catacombes romaines (photo D.R.) nous montrent à côté du portrait de Jésus Christ le portrait de la Sainte Vierge ; preuve que dès lors on l’honorait dans les exercices religieux.

À toutes les époques et dans tous les lieux, son culte a été si populaire ; c’est un culte qui va au cœur, qui repose l’âme fatiguée, qui console le cœur affligé, qui rassérène l’esprit désolé, qui fait du bien à tous.■

P. Jean-Daniel Planchot, cm

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

QUATRE-VINGT-SEIZIÈME LECTURE : Nécessité de la Prière

QUATRE-VINGT-SEIZIÈME LECTURE : Nécessité de la Prière

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Orationi instate, vigilantes in ea.

Persévérez et veillez dans la prière. Colossiens 4

A qui m’adresserai-je dans mes besoins, sinon à vous, ô mon Dieu ! qui êtes l’auteur et la source de tout bien ? Quel autre que vous peut me consoler dans mes peines, me fortifier dans mes combats ?

Environné de dangers, agité par mes passions violentes, je sens que je ne suis rien, et que je ne puis rien de moi-même ; mais vous m’ordonnez, ô mon Dieu ! de recourir à vous, de vous représenter souvent ma faiblesse, d’implorer votre secours.

Je puis donc, quoique je ne sois que cendre et poussière, je puis, je dois même vous parler avec confiance, m’entretenir avec vous, vous exposer mes misères, déposer toutes mes inquiétudes dans votre sein paternel.

Donnez-moi, ô mon Dieu, la grâce de la prière, qui attire toutes les autres grâces ; formez vous-même dans mon cœur ces désirs ardents qui s’élèvent toujours jusqu’au trône de votre miséricorde ; que ce saint exercice devienne ma plus douce consolation.

Oui, Seigneur, quand je vous parle avec la confiance d’un enfant, votre oreille est attentive aux cris que je pousse vers vous ; vous écoutez toutes mes paroles ; vos yeux sont ouverts sur moi ; vous voyez les larmes que je répands en votre présence ; votre cœur paternel s’attendrit, et vous me répondez intérieurement : rassurez- vous, je serai votre force; avec moi vous pouvez tout.

Alors la paix et la joie renaissent dans mon âme, et je m’écrie : soyez à jamais béni, ô mon Dieu ! de m’avoir commandé un exercice qui est le remède assuré de tous mes maux.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUATRE-VINGT-QUINZIÈME LECTURE : Du sacrement de Mariage

QUATRE-VINGT-QUINZIÈME LECTURE : Du sacrement de Mariage

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Honorabile connubium… magnum est hoc sacramentum ; ego autem dico in Christo et Ecclesia.

Que le mariage soit traité avec honneur… ce sacrement est grand ; je dis en Jésus-Christ et l’Église. Hébreux 13. Éphésiens 5.

L’union conjugale est sainte dans son origine, puisque vous en êtes l’auteur, ô mon Dieu ! mais quel accroissement de sainteté ne reçoit-elle pas de la grâce que vous avez bien voulu y attacher, en l’élevant à la dignité de sacrement ! vous l’avez élevée à un ordre spirituel et divin, en la faisant le symbole de votre union avec l’Église.

Vous avez honoré de votre présence les noces de Cana : vous avez même daigné y faire le premier de vos miracles, en faveur des deux époux ; par là, vous avez sanctifié cette alliance établie dès le commencement du monde.

Faites, Seigneur, que ceux qui sont appelés à cet état, se rendent dignes de la grâce que vous leur destinez ; qu’ils s’y préparent par une vie sainte et remplie de bonnes œuvres ; qu’ils ne s’y proposent que des vues chrétiennes, en prenant un engagement si sérieux ; qu’ils n’y entrent que par votre esprit, et selon les règles de l’Église.

Accordez-leur la grâce d’en remplir fidèlement tous les devoirs ; que votre amour soit le principe de leur union ; que votre gloire en soit la fin, et que leur salut en soit le fruit.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm