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SOIXANTE-TROISIÈME LECTURE : Vendredi chair ne mangeras

SOIXANTE-TROISIÈME LECTURE : Vendredi chair ne mangeras, [ni le samedi mêmement].

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Nous sommes invités à faire abstinence de viande le vendredi, surtout les vendredis du temps du Carême (en souvenir de la Passion du Christ). Le samedi aussi, comme autrefois, pour ceux qui comprennent le sens de cette privation.

Je suis pécheur, ô mon Dieu ! et un pécheur ne peut se sauver sans faire pénitence. Si les mortifications qui doivent satisfaire à votre justice étaient laissées à mon choix, je n’aurais pas le courage de me les imposer à moi-même : l’Église, pour soutenir ma faiblesse, me prescrit celles que je dois pratiquer.

C’est un motif de plus pour m’y déterminer ; et les œuvres qu’elle me commande en ont plus de valeur devant vous : l’obéissance leur donne un nouveau prix ; unies, d’ailleurs, avec celles de tous les fidèles, elles en sont plus propres à vous faire une sainte violence ; je dois m’estimer heureux de trouver, dans cette union, de quoi suppléer à l’imperfection de ma pénitence.

J’observerai fidèlement, ô mon Dieu, la loi de votre Église, et l’exemple de ceux qui la violent, n’ébranlera jamais ma résolution ; je l’observerai moi-même dès à présent, et dans la suite je la ferai respecter par tous ceux qui dépendront de moi. Je gémirai des scandales dont je serai témoin, mais je ne les imiterai jamais.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

SOIXANTE-DEUXIÈME LECTURE – Quatre-temps, vigiles jeûneras, et le carême entièrement

SOIXANTE-DEUXIÈME LECTURE :Quatre-temps, vigiles jeûneras, et le carême entièrement.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

L’Église a adouci ce commandement ; désormais nous n’avons que deux jours de jeûne imposés : le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. On manifeste l’esprit de pénitence par des actes concrets sur la nourriture, l’alcool, le tabac… et en s’imposant une pratique plus intense de la prière et du partage.

Que nous avons dégénéré du zèle et de la piété de nos pères ; ô mon Dieu ! notre pénitence n’est rien maintenant, si on la compare à celle des premiers temps. Les plus grandes austérités suffisaient à peine à leur ferveur, et nous sommes rebutés, découragés par les plus légères privations.

Renouvelez parmi nous, Seigneur, l’esprit de pénitence dont ils étaient animés ; nous n’avons pas moins de péchés à expier, ni moins de passions à dompter. Pourquoi donc serions-nous moins pénitents qu’ils ne l’ont été ? Soyons du moins exacts à faire le peu que l’Église exige de nous maintenant.

Quelque adouci que soit le jeûne, tel qu’on le pratique aujourd’hui, vous voulez bien vous en contenter, ô mon Dieu ! nous l’unissons au vôtre, pour qu’il en reçoive de la force et de la vertu.

Si la faiblesse de l’âge me dispense de la loi du jeûne, faites que je prenne quelque part à la pénitence générale, en n’accordant aux besoins de mon corps que ce qui est absolument nécessaire, et que je supplée à ce que je ne peux pas faire, par une vigilance plus exacte sur moi-même, et par des prières plus assidues, plus ferventes, et surtout par un travail plus constant, et par une docilité plus parfaite.

Charles-Francois-LHOMOND, Lectures expliquées

***

Seigneur,
aide-nous à entrer
dans la pureté du jeûne,
qui est le salut des âmes,
à te servir dans la crainte,
à verser sur nos têtes
l’huile de ta bonté,
et à laver nos visages
à l’eau de la chasteté.

Nous qui jeûnons dans le corps,
apprends-nous à jeûner aussi dans l’esprit
à délier tout lien d’injustice,
à briser les violences.
Permets que nous donnions du pain
à ceux qui ont faim,
que nous ouvrions nos maisons
aux pauvres, qui n’ont pas de toit
afin de recevoir du Christ
le grand amour.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

SOIXANTE-UNIÈME LECTURE : Ton créateur tu recevras au moins à Pâques humblement

SOIXANTE-UNIÈME LECTURE :
Ton créateur tu recevras au moins à Pâques humblement.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Elle est trop douce à mon cœur, cette loi de votre Église, ô mon Dieu ! pour que j’y manque jamais. Quel bonheur n’est-ce pas pour moi de m’asseoir à votre table sainte, de recevoir votre corps adorable, et de m’unir à vous de la manière la plus étroite !

Serais-je assez ennemi de moi-même pour me priver volontairement d’un avantage si précieux ! Non : j’y courrai avec le plus vif empressement ; je ne m’en tiendrai pas à la lettre du précepte. Vous désirez, ô mon Dieu ! et votre Église, toujours animée de votre esprit, souhaite que je reçoive souvent la divine Eucharistie :  je ferai mes efforts pour y être admis à toutes les fêtes solennelles.

Plus je mangerai souvent ce pain des anges, plus je serai heureux : si j’avais le malheur de m’en rendre indigne, et de forcer votre ministre à m’en éloigner pour un temps ; je me soumettrais humblement à ses avis, et j’emploierais ce délai à gémir de mon indignité, à me purifier de mes péchés, et à me mettre au plus tôt en état d’en approcher.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm