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QUARANTE-DEUXIÈME LECTURE – De la sanctification du Dimanche

QUARANTE-DEUXIÈME LECTURE :
De la sanctification du Dimanche.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Memento ut diem sabbati sanctifices… Sex enim diebus fecit Dominus coelum et terram… et requievit die septimo : idcirco benedixit Dominus diei sabbati, et sanctificavit illum.  –  Souvenez- vous de sanctifier le jour du sabbat,… car le Seigneur a fait en six jours le ciel et la terre, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi Dieu a béni le jour du sabbat, et il l’a sanctifié. Exode, 20.

Vous nous commandez, ô mon Dieu, d’honorer le jour où vous êtes entré dans votre repos éternel.

Vous voulez qu’en ce saint jour nous abandonnions nos travaux ordinaires, pour nous occuper uniquement des exercices de piété et de religion ; que nous n’ayons d’autre soin que celui de vous adorer et de chanter vos louanges.

Peut-il y avoir une occupation plus douce pour vos enfants, que celle de vous glorifier, ô mon Dieu ! ce sera notre occupation éternelle dans le ciel, où vous nous appelez : le repos que vous nous prescrivez en ce jour, est l’image de ce repos qui ne sera jamais troublé, jamais interrompu.

Nous y entrerons un jour, si nous sommes fidèles à observer votre sainte loi. Cette espérance fait toute ma consolation ; elle est comme un avant-goût de la félicité éternelle qui m’est réservée.

Faites que je soupire sans cesse après cet heureux repos ; détachez mon cœur de la terre, élevez mes pensées et mes affections vers le ciel où je me reposerai dans votre sein, où, débarrassé pour toujours des peines et des misères de cette vie, je ne serai plus occupé qu’à vous aimer et à vous louer pendant toute l’éternité.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUARANTE-UNIÈME LECTURE : Du jurement

QUARANTE-UNIÈME LECTURE : Du jurement

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Non assumes nomen Domini Dei tui in vanum.

Vous ne prendrez point en vain le nom du Seigneur votre Dieu. Exode 28.

Pardon, ô mon Dieu ! pardon de ce que j’ai prononcé tant de fois votre saint nom par légèreté, sans respect et sans aucun sentiment de religion. Jusqu’à présent, je n’ai pas connu la grandeur du mal que je faisais, en violant ce précepte : aujourd’hui que je suis instruit, je déteste ce péché, et je veux m’en corriger.

Je vais, dès ce moment, travailler sérieusement à déraciner cette mauvaise habitude : je veillerai sur ma langue, pour ne jamais prononcer votre nom en vain : si, par inattention, il m’échappe de le proférer sans respect, je vous en témoignerai sur-le-champ mon repentir, et je renouvellerai ma résolution de ne plus tomber dans cette faute.

Augmentez en moi, ô mon Dieu, l’horreur de tout ce qui déshonore votre saint nom : mettez une garde de circonspection à ma bouche, afin qu’il n’arrive jamais de le profaner.

Que ne puis-je réparer, par mes hommages et mon respect, tous les outrages que l’on fait à votre nom adorable. Faites que, vous honorant et dans vous-même et dans vos créatures, je sois si attentif sur toutes mes paroles, qu’il n’y en ait aucune qui ne vous glorifie.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

QUARANTIÈME LECTURE : Du respect dans les Églises

QUARANTIÈME LECTURE : Du respect dans les Églises

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Dominus in templo sancto suo : sileat a facie ejus omnis terra.

Le Seigneur habite dans son saint temple : que toute la terre demeure en silence devant lui. Habacuq 2.

Je me repens, ô mon Dieu ! des fautes que j’ai commises dans votre sainte maison, par ma légèreté et ma dissipation ; daignez me les pardonner : je veux les réparer désormais par ma modestie et mon recueillement.

Je veillerai sur tous mes sens, afin d’éviter tout ce qui pourrait me distraire de l’attention religieuse que je dois conserver en votre présence. Je veillerai sur toutes mes pensées, afin d’écarter toutes celles qui ne se porteraient pas vers vous.

Non, Seigneur, je n’entrerai plus dans votre saint temple, sans me rappeler que vous le remplissez de votre gloire et de votre majesté : mon unique occupation sera de vous y adorer, d’y chanter vos louanges, d’appliquer mon esprit aux grandes merveilles qui s’y opèrent, de vous remercier de vos bienfaits, de vous y exposer mes besoins, et d’intéresser votre miséricorde à y remédier.

Des objets si grands et si importants ne suffiraient-ils donc pas pour fixer mon attention, et pour remplir les moments que je passe en votre présence ? Donnez-moi, ô mon Dieu ! les sentiments d’une piété tendre ; inspirez-moi une crainte religieuse, un respect mêlé de joie et de confiance : faites que je m’y conserve toujours dans le recueillement et dans une attention tranquille et soutenue.

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm