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19 Doctrine de Jésus-Christ – Lhomond

DIX-NEUVIÈME LECTURE. Doctrine de Jésus-Christ.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Stupebant in doctrina ejus… omnes mirabantur in verbis gratiae, quae procedebant in ore ipsius.

Sa doctrine les remplissait d’étonnement, et ils admiraient les paroles pleines de grâce qui sortaient de sa bouche. Luc 4.

Qu’elle est admirable, ô mon Dieu, la loi sainte que vous avez enseignée aux hommes ! que les dogmes en sont sublimes ! que la morale en est pure et élevée au-dessus des sens ! Non, ce n’est point la doctrine de l’homme, elle ne peut venir que de vous, ô mon Dieu ! plus on l’approfondit, plus on y découvre de raison, d’équité et de sagesse.

Elle remédie à tous nos maux, elle guérit toutes nos misères, elle nous apprend en quoi consiste notre bonheur, et elle nous montre la route qui y conduit.

Qu’on est heureux, ô mon Dieu ! quand on y conforme sa conduite ! toutes les passions sont réprimées, toutes les vertus sont pratiquées ; une paix délicieuse règne dans le cœur d’un véritable chrétien ; l’espérance d’une vie éternelle le remplit d’une joie vive et pure ; les plaisirs qu’il goûte ne laissent point de remords après eux ; les maux qu’il éprouve cessent d’être des maux, parce que l’onction de votre grâce en adoucit l’amertume, en affaiblit le sentiment.

Il n’en est pas ainsi, ô mon Dieu ! il n’en est pas ainsi de la doctrine des méchants : ce sont des maîtres d’erreur et de mensonge ; ils ne parlent que le langage du vice et des passions ; leurs maximes n’enfantent que le trouble et le désordre ; mais votre parole est la vérité même ; elle répand la lumière dans l’esprit et la consolation dans le cœur.

La doctrine des impies passera avec eux, mais votre loi durera éternellement. Faites, ô mon Dieu ! que je la médite sans cesse, que je la goûte, et surtout que je la pratique avec fidélité.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
P. J.-Daniel Planchot, cm

18 Vie publique de Jésus-Christ ; ses miracles – Lhomond

DIX-HUITIÈME LECTURE :
Vie publique de Jésus-Christ ; ses miracles.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Obtuterunt ei omnes male habentes, variis languoribus comprehensus, et curavit eos.

On lui présentait tous ceux qui étaient malades, diversement affligés, et il les guérissait, Matthieu 4.

Vous avez établi la religion chrétienne, ô mon Dieu, sur des fondements inébranlables. Vous lui avez donné deux sortes de preuves, qui sont en même temps à la portée des plus simples, et néanmoins capables de convaincre les esprits les plus éclairés ; preuves qui portent visiblement le caractère de votre toute-puissance, et que, ni les efforts des hommes, ni les prestiges des démons ne sauraient imiter.

Ces preuves consistent dans les prophéties et les miracles. Vous avez suscité une foule d’hommes inspirés, qui, plusieurs siècles auparavant, ont prédit avec une entière exactitude, des événements qu’il est impossible à l’esprit humain de prévoir. Ces prédictions sont d’une évidence, et descendent dans un détail qui passe toute admiration.

A cette première preuve, vous avez joint celle des miracles ; et quels miracles ! des miracles publics, exposés à la vue de toute la Judée, multipliés en une infinité de manières ; ce sont des faits éclatants, sur lesquels les plus grossiers ne peuvent se méprendre, dont des milliers d’hommes sont non seulement les spectateurs et les témoins, mais dont ils sont eux-mêmes là matière et l’objet, dont ils recueillent les fruits et ressentent les effets.

Que peut-on souhaiter de plus fort, pour opérer une pleine conviction et une croyance inébranlable ? Car, quel autre que vous, ô mon Dieu ! peut d’une seule parole, apaiser les tempêtes, rendre la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, la parole aux muets, la vie aux morts ? Et avec quel empire, avec quelle divine autorité commandiez-vous aux éléments, à la nature entière !

« Calme-toi », disiez-vous à la mer, et la mer se calmait à l’instant. « Cessez de souffler », disiez-vous aux vents et les vents s’apaisaient. « Ma fille, levez-vous, je vous le commande » : « jeune homme, levez-vous, c’est moi qui vous le dis » : « Lazare, sortez du tombeau. »

Ainsi commandiez-vous à la mort., et la mort vous obéissait. A ce ton, puis-je méconnaître la voix du Tout-Puissant et du Maître absolu de toutes choses ?

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
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17 Suite du Mystère de l’Incarnation – Lhomond

DIX-SEPTIÈME LECTURE : Suite du Mystère de l’Incarnation.

Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794
Abbe-Charles-Francois-LHOMOND-1727-1794

Misericordia et veritas obviaverunt sibi : justitia et pax osculatae sunt.

La miséricorde et la vérité se sont rencontrées : la justice et la paix ont fait alliance entre elles. Psaume 84.

C’est pour nous, ô mon Dieu ! que vous vous êtes fait homme ; c’est dans le temps que nous étions pécheurs, que vous vous êtes ainsi anéanti pour l’amour de nous. La satisfaction que vous avez offerte, est proportionnée à la grandeur de notre péché, et l’offense est pleinement réparée.

C’est ainsi que vous avez concilié les droits de votre justice avec les intérêts de votre miséricorde. Nous étions incapables de nous élever jusqu’à la divinité ; mais en vous rendant visible, en habitant parmi nous, vous vous êtes abaissé jusqu’à nous, pour nous élever jusqu’à vous.

Nous étions morts par le péché ; mais en prenant notre nature, vous nous avez rendu la vie ; en vous faisant semblable à nous, vous nous avez faits semblables à vous ; nous sommes devenus les enfants de Dieu, depuis que vous êtes devenu vous-même le fils de l’homme.

Je connais, ô mon Sauveur, que vous aimez en Dieu, c’est-à-dire sans mesure et sans borne. Que cet excès d’amour fasse sur mon cœur toute l’impression qu’il doit faire : que je vous aime comme vous m’avez aimé, et que je me donne à vous sans partage et sans réserve.

Charles François LHOMOND – DOCTRINE CHRÉTIENNE EXPLIQUÉE (1783)

Texte présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

NB : à ceux qui le demanderont – par contact -, je donnerai gratuitement la version de ces prières, mise en EPUB.
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