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Saint Augustin

Saint Augustin (Pape François)

BOTTICELLI_AUGUSTIN
Sandro Botticelli, Saint Augustin (vers 1480), fresque transposée, Florence, église d’Ognissanti

« Tu nous as faits pour toi, et notre cœur est inquiet jusqu’à ce qu’il repose en toi » (Les Confessions, i, 1, 1). À travers ces paroles, devenues célèbres, saint Augustin s’adresse à Dieu dans les Confessions, et dans ces paroles est contenue la synthèse de toute sa vie.

« Inquiétude ». Cette parole me frappe et me fait réfléchir. Je voudrais partir d’une question : quelle inquiétude fondamentale Augustin vit-il dans sa vie ? Ou peut-être devrais-je plutôt dire quelles inquiétudes ce grand et saint homme nous invite-t-il à susciter et à maintenir vivantes dans notre vie ?

J’en propose trois : l’inquiétude de la recherche spirituelle, l’inquiétude de la rencontre avec Dieu, l’inquiétude de l’amour.

La première, l’inquiétude de la recherche spirituelle. Augustin vit une expérience assez commune aujourd’hui, assez commune parmi les jeunes d’aujourd’hui. Il est éduqué par sa mère Monique dans la foi chrétienne, même s’il ne reçoit pas le baptême, mais en grandissant, il s’en éloigne, il ne trouve pas en elle la réponse à ses questions, aux désirs de son cœur, et il est attiré par d’autres propositions.

Il entre alors dans le groupe des manichéens, il se consacre avec application à ses études, il ne renonce pas aux distractions insouciantes, aux spectacles de l’époque, aux amitiés intenses, il connaît l’amour intense et entreprend une brillante carrière de professeur de rhétorique qui le conduit jusqu’à la cour impériale de Milan.

Augustin est un homme qui est « arrivé », il a tout, mais dans son cœur demeure l’inquiétude de la recherche du sens profond de la vie. Son cœur n’est pas endormi, je dirais qu’il n’est pas anesthésié par le succès, par les biens, par le pouvoir. Augustin ne se renferme pas sur lui-même, il ne se repose pas, il continue à chercher la vérité, le sens de la vie, il continue à chercher le visage de Dieu.

Certes, il commet des erreurs, il emprunte aussi des mauvaises voies, il pèche, c’est un pécheur, mais il ne perd pas l’inquiétude de la recherche spirituelle. Et de cette façon, il découvre que Dieu l’attendait, et même qu’il n’avait jamais cessé de le chercher en premier.

Je voudrais dire à ceux qui se sentent indifférents à l’égard de Dieu, de la foi, à ceux qui sont éloignés de Dieu ou qui l’ont abandonné, et à nous aussi, avec nos « éloignements » et nos « abandons » à l’égard de Dieu, petits, sans doute, mais qui sont si nombreux dans la vie quotidienne, regarde au plus profond de ton cœur, regarde au plus profond de toi, et demande-toi : as-tu un cœur qui désire quelque chose de grand ou un cœur endormi par les choses ?

Ton cœur a-t-il conservé l’inquiétude de la recherche ou l’as-tu laisser s’étouffer par les choses, qui finissent par l’atrophier ? Dieu t’attend, il te cherche, que lui réponds-tu ? Te rends-tu compte de cette situation de ton âme ? Ou bien dors-tu ? Crois-tu que Dieu t’attend ou bien pour toi cette vérité ne représente-t-elle que « des mots » ?

Chez Augustin c’est précisément cette inquiétude du cœur qui le porte à la rencontre personnelle avec le Christ, qui le conduit à comprendre que ce Dieu qu’il cherchait loin de lui, est le Dieu proche de tout être humain, le Dieu proche de notre cœur, plus proche de nous que nous-mêmes (cf. ibid., III, 6, 11).

Mais même dans la découverte et dans la rencontre avec Dieu, Augustin ne s’arrête pas, ne se repose pas, ne se renferme pas sur lui-même comme celui qui est déjà arrivé, mais il poursuit le chemin. L’inquiétude de la recherche de la vérité, de la recherche de Dieu, devient l’inquiétude de le connaître toujours plus et de sortir de soi pour le faire connaître aux autres.

C’est précisément l’inquiétude de l’amour. Il voudrait une vie tranquille d’étude et de prière, mais Dieu l’appelle à être pasteur à Hippone, à un moment difficile, avec une communauté divisée et la guerre aux portes.

Et Augustin se laisse inquiéter par Dieu, il ne se lasse pas de l’annoncer, d’évangéliser avec courage, sans crainte, il cherche à être l’image de Jésus Bon Pasteur qui connaît ses brebis (cf. Jn 10, 14), plus encore, comme j’aime à le répéter, qui « a l’odeur de son troupeau », et sort pour chercher celles qui se sont égarées.

Augustin vit ce que saint Paul indique à Timothée et à chacun de nous : proclame la Parole, insiste à temps et à contretemps, annonce l’Évangile avec le cœur magnanime, le cœur grand (cf. 2 Tm 4, 2) d’un pasteur inquiet pour ses brebis. Le trésor d’Augustin est justement cette attitude: sortir toujours vers Dieu, sortir toujours vers le troupeau…

C’est un homme en tension, entre ces deux sorties ; ne pas « privatiser » l’amour… toujours en chemin ! Toujours en chemin, disiez-vous, Père. Toujours inquiet ! Et cela est la paix de l’inquiétude. Nous pouvons nous demander, suis-je inquiet pour Dieu, pour l’annoncer, pour le faire connaître ? Ou est-ce que je me laisse séduire par cette mondanité spirituelle qui pousse à faire tout par amour de soi-même ?

Nous, consacrés, pensons aux intérêts personnels, à l’efficacité des œuvres, au carriérisme. Tant de choses auxquelles nous pouvons penser… Est-ce que je me suis pour ainsi dire « installé » dans ma vie chrétienne, dans ma vie sacerdotale, dans ma vie religieuse, dans ma vie de communauté aussi, ou bien est-ce que je conserve la force de l’inquiétude pour Dieu, pour sa Parole, qui me porte à « aller à l’extérieur », vers les autres ?

Nous en venons à la dernière inquiétude, l’inquiétude de l’amour. Ici, je ne peux manquer de m’arrêter sur la mère, Monique ! Que de larmes a versées cette sainte femme pour la conversion de son fils ! Et combien de mères versent aujourd’hui encore des larmes pour que leurs enfants retournent au Christ! Ne perdez pas l’espérance dans la grâce de Dieu!

Dans les Confessions nous lisons cette phrase qu’un évêque dit à sainte Monique, qui lui demandait d’aider son fils à retrouver le chemin de la foi : « Il est impossible que l’enfant de telles larmes périsse » (III, 12, 21). Augustin lui-même, après la conversion, écrit en s’adressant à Dieu : « Devant toi, ta fidèle servante, ma mère, me pleurait avec plus de larmes que d’autres mères n’en répandent sur un cercueil » (ibid., III, 11, 19).

Femme inquiète, cette femme, qui, à la fin, dit cette belle parole : cumulatius hoc mihi Deus praestitit ! [mon Dieu me l’a donné avec surabondance] (ibid., ix, 10, 26). Celui pour lequel elle pleurait, Dieu le lui avait donné abondamment !

Et Augustin est l’héritier de Monique, il reçoit d’elle la semence de l’inquiétude. Voilà alors l’inquiétude de l’amour, chercher toujours, sans répit, le bien de l’autre, de la personne aimée, avec cette intensité qui porte aussi aux larmes.

Me viennent à l’esprit Jésus qui pleure devant le sépulcre de son ami Lazare, Pierre qui, après avoir renié Jésus, croise son regard riche de miséricorde et d’amour et pleure amèrement, le Père qui attend sur la terrasse le retour de son fils et court à sa rencontre alors qu’il est encore loin. Il me vient à l’esprit la Vierge Marie qui, avec amour, suit son Fils Jésus jusqu’à la croix.

Comment nous comportons-nous face à l’inquiétude de l’amour ? Croyons-nous à l’amour envers Dieu et envers les autres ? Ou sommes-nous nominalistes à ce sujet ? Non pas de façon abstraite, pas seulement en paroles, mais le frère concret que nous rencontrons, le frère qui est à côté de nous !

Nous laissons-nous inquiéter par leurs nécessités ou bien restons-nous enfermés en nous-mêmes, dans nos communautés, qui sont souvent pour nous une « communauté-confort » ? On peut parfois vivre dans un immeuble sans connaître celui qui vit à côté de nous, ou bien on peut vivre en communauté, sans vraiment connaître son propre confrère.

Je pense avec douleur aux hommes consacrés qui ne sont pas féconds, qui sont des « vieux garçons ». L’inquiétude de l’amour pousse toujours à aller à la rencontre de l’autre, sans attendre que l’autre manifeste son besoin. L’inquiétude de l’amour nous offre le don de la fécondité pastorale, et nous devons nous demander, chacun de nous, comment se porte ma fécondité spirituelle, ma fécondité pastorale ?

Demandons au Seigneur qu’il garde dans notre cœur l’inquiétude spirituelle de le rechercher toujours, l’inquiétude de l’annoncer avec courage, l’inquiétude de l’amour envers tout frère et sœur. Ainsi soit-il.

Paroles du PAPE FRANÇOIS lors de la Messe d’ouverture du Chapitre Général de l’Ordre de Saint-Augustin – Basilique Saint-Augustin à Campo Marzio, Rome – mercredi 28 août 2013


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

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Dans les Confessions, saint Augus­tin, ce grand penseur de l’Occi­dent depuis Hippone (en Algérie de nos jours) où il est évêque, dit comment il a adhéré à la foi chrétienne. Une page du livre X de cet ouvrage en arrive à cet aveu : « je ne doute pas, mais je suis sûr dans ma conscience, Seigneur, que je T’aime. »

 Puis il s’interroge : qui est l’objet de cet amour ?

« J’ai interrogé la Terre et elle a dit : « Ce n’est pas moi. » Et tout ce qui est en elle a fait le même aveu. J’ai interrogé la mer, les abîmes, les êtres vivants qui rampent. Ils ont répondu : « Nous ne sommes pas ton Dieu ; cherche au-dessus de nous. » J’ai interrogé les brises qui soufflent ; et tous les espaces aériens ont dit avec ceux qui les habitent : « Anaximène se trompe : je ne suis pas Dieu. » l’ai interrogé le ciel, le soleil, la lune, les étoiles : « Nous non plus, nous ne sommes pas le Dieu que tu cherches », disent-ils. Et j’ai dit à tous les êtres qui entourent les portes de ma chair : « Dites-moi sur mon Dieu, puisque vous vous ne l’êtes pas, dites-moi sur Lui quelque chose. » Ils se sont écriés d’une voix puissante : « C‘est Lui-même qui nous a faits. » Mon inter­rogation, c’était mon attention ; et leur réponse, leur beauté. »

« Quel est cet être au-dessus de la cime de mon âme ? Par mon âme elle-même, je monterai jusqu’à Lui. » Saint Augustin

Neuvaine à Marie Médiatrice 6

Neuvaine à Marie Médiatrice – sixième jour

Marie, Mère de Jésus et notre Mère, ne nous abandonnez pas.

annonciation Lorenzo Costa 146-1535
annonciation Lorenzo Costa 146-1535

Ô Vierge Marie, jetez sans cesse un regard bienveillant sur vos enfants en difficultés. Venez réchauffer nos cœurs de votre amour. Mettez en nous le calme et la paix. Soyez notre avocate auprès de notre Père des Cieux. Faite nous ressentir les effets de votre maternelle protection et de votre intercession auprès du Dieu Tout Puissant.

Marie est l’arche du testament éternel, dont l’arche d’alliance n’était qu’une figure. Or, l’arche figurative s’interposait entre le Dieu du Sinaï et les enfants d’Israël. Elle cachait dans son sein le bâton mystérieux qui fit tant de prodiges sous les Pharaons, la manne qui nourrit pendant quarante ans le peuple de Dieu, les Tables de la Loi sur lesquelles le doigt de Dieu avait écrit les dix commandements.

C’est du sein de l’arche figurative que sortaient les oracles sacrés. La bienheureuse Vierge est l’arche du testament évangélique. Médiatrice immortelle, elle nous a donné Celui qui dicta la Loi au sommet du Sinaï, qui est devenu la manne divine des enfants de la grâce, dont la puissance écrase Lucifer.

Écoutons le disciple bien-aimé, le Fils adoptif de la Vierge immaculée, nous révélant, dans son langage du troisième ciel, cette médiation miséricordieuse de la Mère de la grâce divine.

« Et le temple de Dieu fut ouvert dans le ciel, el l’on vit dans son temple l’arche de son alliance. Et il se fit des éclairs, et des voix, et des tonnerres, et un tremblement de terre, et une grande grêle. (Apocalypse XI, 19). Puis, l’ange de Pathmos ajoute : « Et un grand signe parut dans le ciel : une femme revêtue du soleil ; et la lune était à ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. » (Apocalypse XII, 1)

La vie du temps, la vie de notre pèlerinage est à la vie éternelle de la gloire ce que la nuit la plus sombre est au jour le plus pur et le plus beau. Encore n’est ce pas dire assez. Or, pendant notre épreuve, nous n’apercevons pas les clartés surnaturelles du soleil des élus.

Nos yeux malades, chargés de ta poussière de la déchéance, ne pourraient porter les splendeurs de la gloire réservée aux habitants de la céleste patrie, mais notre doux Sauveur, ce divin soleil qui éclaire la cité des saints, a chargé sa tendre Mère de nous transmettre la lumière divine du monde de la grâce.

Ô Vierge Marie, notre Mère, Médiatrice de toutes les grâces, intercédez pour nous auprès de votre Fils et obtenez-nous la grâce demandée….
Mère de Jésus et notre Mère, Mère de l’Église, priez pour nous.

Notre Père….
Je vous salue…. 3
Gloire au Père….

Sainte Monique

Sainte Monique

Scheffer Augustin et Monique à Ostie
Ary Scheffer (1795-1858) – Saint Augustin et sainte Monique – Aquarelle – Colmar Musée Bartholdi

Nous rappelons aujourd’hui, 27 août, la mémoire de sainte Monique et demain, nous rappellerons celle de son fils saint Augustin. Leur témoignage peuvent être d’un grand réconfort et d’une grande aide pour tant de familles à notre époque également.

Monique, née à Tagaste, aujourd’hui Souk-Aharàs, en Algérie, au sein d’une famille chrétienne, vécut de façon exemplaire sa mission d’épouse et de mère, aidant son mari Patrice à découvrir la beauté de la foi dans le Christ et la force de l’amour évangélique, capable de vaincre le mal par le bien.

Après la mort de celui-ci, survenue de façon prématurée, Monique se consacra avec courage au soin de ses trois enfants, parmi lesquels Augustin, qui au début, la fit souffrir par son tempérament plutôt rebelle.

Comme le dira Augustin lui-même par la suite, sa mère l’engendra deux fois; la seconde exigea un long travail spirituel, fait de prière et de larmes, mais couronné à la fin par la joie de le voir non seulement embrasser la foi et recevoir le Baptême, mais également se consacrer entièrement au service du Christ.

Combien de difficultés existent aujourd’hui également dans les relations familiales et combien de mères sont préoccupées parce que leurs enfants empruntent de mauvais chemins ! Monique, femme sage et solide dans la foi, les invite à ne pas se décourager, mais à persévérer dans leur mission d’épouses et de mères, en conservant fermement la confiance en Dieu et en se raccrochant avec persévérance à la prière.

Quant à Augustin, toute son existence fut une recherche passionnée de la vérité. À la fin, non sans un long tourment intérieur, il découvrit dans le Christ le sens ultime et plénier de sa vie et de toute l’histoire humaine.

Au cours de son adolescence, attiré par la beauté terrestre, « il se jeta » sur elle – comme il le confie lui-même (cf. Confessions 10, 27-38) – de façon égoïste et possessive, à travers des comportements qui furent la cause d’une grande douleur pour sa pieuse mère.

Mais, à travers un parcours difficile, notamment grâce aux prières de sa mère, Augustin s’ouvrit toujours plus à la plénitude de la vérité et de l’amour, jusqu’à sa conversion, qui eut lieu à Milan sous la direction de l’Évêque saint Ambroise. Il demeurera ainsi le modèle du chemin vers Dieu, Vérité et Bien suprême.

« Je vous ai aimée tard – écrit-il dans le célèbre livre des Confessions – beauté si ancienne, beauté si nouvelle, je vous ai aimée tard. Mais quoi ! Vous étiez au dedans, moi au dehors de moi-même ; et c’est au dehors que je vous cherchais […] Vous étiez avec moi et je n’étais pas avec vous… Vous m’appelez, et voilà que votre cri force la surdité de mon oreille, votre splendeur rayonne, elle chasse mon aveuglement » (ibid.).

Que saint Augustin obtienne le don d’une rencontre sincère et profonde avec le Christ à tous les jeunes qui, assoiffés de bonheur, la recherchent en parcourant les mauvais sentiers et se perdent dans des voies sans issue.

Sainte Monique et saint Augustin nous invitent à nous adresser avec confiance à Marie, siège de la Sagesse. Nous lui confions les parents chrétiens afin que, comme Monique, ils accompagnent par l’exemple et la prière le chemin de leurs enfants.

Nous confions la jeunesse à la Vierge Mère de Dieu, afin que, comme Augustin, elle tende toujours vers la plénitude de la Vérité et de l’Amour, qui est le Christ. Lui seul peut satisfaire les désirs profonds du cœur humain.

(Benoît XVI, angélus du 27 août 2006)

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Une dernière pensée. Une maman sait aussi demander, frapper à chaque porte pour ses enfants, sans calcul, elle le fait avec amour. Et je pense à la manière dont les mamans savent frapper également et surtout à la porte du cœur de Dieu !

Les mamans prient tant pour leurs enfants, en particulier pour les plus vulnérables, pour ceux qui en ont le plus besoin, pour ceux qui dans la vie ont emprunté des voies dangereuses ou mauvaises.

Il y a quelques semaines, j’ai célébré la Messe dans l’église Saint-Augustin, ici à Rome, où sont conservées les reliques d’une mère, sainte Monique. Que de prières cette sainte maman a-t-elle élevées à Dieu pour son fils, et combien de larmes a-t-elle versées !

Je pense à vous chères mamans : combien priez-vous pour vos enfants, sans vous lasser ! Continuez à prier, à confier vos enfants à Dieu. Il a un cœur grand ! Frappez à la porte du cœur de Dieu avec la prière pour vos enfants.

Et l’Église fait la même chose : elle place entre les mains du Seigneur, avec la prière, toutes les situations de ses enfants. Ayons confiance dans la force de la prière de notre Mère l’Église : le Seigneur ne reste pas insensible. Il sait toujours nous émerveiller quand nous ne nous y attendons pas. Notre Mère l’Église le sait !

(Pape François, audience générale du 18 septembre 2013)