Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

PRIÈRE DE DANTE À LA VIERGE MARIE

PRIÈRE DE DANTE À LA VIERGE MARIE

Marie - Martin_Schongauer (1450-1491)
Marie – Martin_Schongauer (1450-1491)

« Vierge Mère, fille de ton Fils, humble et élevée plus qu’aucune créature, terme fixe d’un éternel conseil,

« Tu es celle qui tant as ennobli l’humaine nature, que son auteur ne dédaigna point de s’en revêtir.

« En ton sein se ralluma l’amour, par la chaleur duquel dans l’éternelle paix ainsi a germé cette fleur.

« Ici, pour nous, tu es en son midi le flambeau de la charité, et en bas, parmi les mortels, tu es la vraie fontaine d’espérance.

« Dame tu es si grande, et si grand est ton pouvoir, que celui qui désire la grâce et à toi ne recourt point, son désir veut voler sans ailes.

« Ta bonté non-seulement secourt qui demande, mais d’elle-même, souvent, elle prévient le demander.

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Neuvaine à Marie Médiatrice 5

Neuvaine à Marie Médiatrice – cinquième jour

Ô Vierge Marie, quand une âme vous a rencontrée….

Marie Porte du Ciel
Marie Porte du Ciel

Vous, Marie, qui avez partagé ses peines, ses souffrances, ses difficultés, ses combats, Vous, Marie,  qui avez participé avec Lui le plus intimement à l’œuvre de la Rédemption, Vous, Marie, l’espérance des désespérés, Lumière des égarés, refuge dans tous les dangers, dans toutes les détresses. Vous êtes le chemin qui mène à Jésus.

Bienheureuse Vierge Marie, vous êtes appelée : « la Porte du ciel. » Nous voulons vous faire connaître et vous faire aimer. L’Homme-Dieu avait dit : «Je suis la porte; celui qui entre par moi trouvera les pâturages.» (Jean X, 9)

Or, comment la bienheureuse Mère du Christ est-elle la porte du ciel si son divin Fils se donne lui-même ce titre mystérieux ? La douce Mère de la grâce divine est la porte qui mène à Jésus-Christ. L’Homme-Dieu ouvre seul aux élus le sanctuaire de la vision béatifique. Marie est le portique sacré qui touche au divin médiateur.

Voulons-nous donc arriver un jour dans les immortelles régions où la divine essence se montre a découvert aux enfants de la gloire éternelle ? Allons à Marie. Prenons le chemin qui conduit à cette douce Mère des élus, et elle nous ouvrira le portique mystérieux qui mène à Jésus.

La Très-Sainte Mère de Dieu est donc notre médiatrice auprès de Jésus-Christ, comme Jésus-Christ notre médiateur auprès de son Père.

Ô Vierge Marie, notre Mère, Médiatrice de toutes les grâces, intercédez pour nous auprès de votre Fils et obtenez-nous la grâce demandée….

Mère de Jésus et notre Mère, Mère de l’Église priez pour nous.

Notre Père….
Je vous salue…. 3
Gloire au Père….

Césaire, évêque d’Arles, Père de l’Église

Césaire, évêque d’Arles, Père de l’Église

Césaire d’Arles – retable de la cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras

Né près de Chalon-sur-Saône en Bourgogne vers 470, Césaire se fit moine à l’abbaye de Lérins, à l’âge de 20 ans. Malade, son abbé l’envoya se faire soigner à Arles et c’est là qu’il se lia d’amitié avec l’évêque auquel il succéda en 503. Il connut trois invasions de barbares : les Wisigoths, les Ostrogoths, puis en 536 les Francs.

Maltraité par les Goths, il connaît la prison et l’exil avant d’être reconnu innocent. Face à eux, encore païens, il se fit l’avocat de la population gallo-romaine. Il présida six importants conciles provinciaux, dont le célèbre concile d’Orange en 529 pour sa formulation théologique de la grâce, contre les Pélagiens.

Il fonda auprès de son église en 507 le premier monastère de femmes sous la direction de sa sœur Casarie, ce qui est à l’époque, en Gaule, une grande innovation. Il leur rédigea des Règles, synthèse des traditions égyptiennes et augustiniennes.

Il fut un très grand évêque, un de ceux qui donnèrent à l’Église des Gaules une doctrine, une prédication, une discipline et une culture. Âme de prière, prédicateur inlassable, il transforma son Église.

Père des pauvres et des orphelins, il fut l’admirable défenseur de la cité en ces temps de calamité publique…. Il composa des sermons simples et vivants que les prêtres devaient lire aux fêtes pour l’enseignement du peuple. Dans ces homélies simples, il a fait passer le plus assimilable de la pensée de saint Augustin. Nous avons encore de lui deux cent cinquante sermons.

Il mourut le 27 août 543, la veille de la fête de saint Augustin après avoir gouverné son diocèse pendant quarante an.

«Il semble que la terre promise représente assez bien la sainte Vierge Marie. Pourquoi ne l’entendrions-nous pas ainsi, puisqu’Isaïe nous l’a effectivement promise si longtemps auparavant, lorsqu’il a dit :  ‘qu’une Vierge concevrait dans son sein et enfanterait un fils’, et que le Roi prophète nous dit : ‘que la vérité est sortie de la terre’, c’est-à-dire de Marie. »

« Nous qui sommes en ce siècle des voyageurs et des étrangers, nous devons nous rappeler continuellement que nous ne sommes pas encore arrivés chez nous. » (Saint Césaire)