Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

VIVRE LE MYSTÈRE PASCAL

VIVRE LE MYSTÈRE PASCAL

Nous voici dans le temps du triduum pascal. Entrons davantage dans le temps liturgique : L’Association de la Médaille Miraculeuse nous aide à utiliser les conditions et les moyens qui sont ceux de tous les baptisés et donc spécialement ces jours saints avec la présence discrète de la Sainte Mère de Jésus.

Insérés dans notre diocèse, dans notre paroisse, membres de notre communauté chrétienne locale, nous y rencontrons le Christ dans sa Parole, dans les sacrements, dans la prière personnelle et communautaire. Ce temps nous est donné pour une écoute plus attentive de la Passion du Christ.

Le temps de la conversion

Le mercredi des Cendres nous proposait une existence sous le regard du Père qui voit dans le secret (Mt 6). Cette vie cachée nous apprend à laisser l’Esprit-Saint purifier notre cœur, nous convertir et nous conduire, à mourir à nous-mêmes pour que vive en nous le Christ.

Cette conversion se vit différemment selon les moments et les étapes de notre cheminement. Tantôt elle s’exprime par nos efforts concrets et persévérants pour transformer notre cœur et notre comportement conformément à l’Évangile. Tantôt elle est, surtout l’œuvre purifiante de l’Esprit. Toujours, elle exige une marche patiente dans l’obscurité de la foi.

Dans la pédagogie de la liturgie, nous sommes appelés à revivre ce cheminement, l’exode du peuple de Dieu, à accepter une « marche patiente » dans le désert, la solitude, pour passer avec le Christ dans la terre promise, à mourir avec lui pour vivre de sa vie, à renouveler la plongée dans la mort pour ressusciter avec lui et nous préparer ainsi à renouveler à Pâques nos promesses du baptême.

Vivre en baptisés

L’engagement dans une Association religieuse est une façon de vivre plus Intensément de la grâce baptismale. C’est la perception émerveillée et reconnaissante de ce dessein de Dieu que l’Association de la Médaille Miraculeuse nous invite à développer. Nous nous entraidons à prendre conscience plus vive que, par le baptême, Dieu nous a adoptés, qu’il nous partage sa propre vie.

Cet émerveillement est celui des chrétiens dans la nuit de Pâques, qui prennent mieux conscience de la grâce qui leur a été faite. Quant à nous, c’est un appel particulier et personnel que le Seigneur nous adresse pour que nous réitérions notre donation en vivant pleinement notre consécration baptismale.

Dans la nuit de Pâques nous réaffirmerons cet engagement : Incorporés au Christ, nous nous laissons entraîner dans la même dépendance radicale : nous ne nous appartenons plus, nous sommes à Dieu. C’est la situation créée par notre baptême.

Avec le Christ, oser nous livrer

Le Jeudi-Saint, l’Église nous propose de méditer le lavement des pieds : le Christ s’est fait serviteur. Nous méditons les textes de la Loi de Vie sur ce thème. Le Jeudi Saint, ce jour-là, l’Église célèbre aussi l’institution de l’Eucharistie : le Christ à la Cène livre son corps et II ajoute « Faites ceci en mémoire de moi ».

Qu’est-ce à dire, sinon que nous avons aussi, dans le même Esprit, à nous livrer, devenant un même corps avec Lui. Dans la gratuité de son amour, Dieu nous adresse un appel particulier et personnel à nous livrer totalement à lui, dans et par notre condition, dans le mouvement même qui a poussé le Christ à se livrer pour l’Église.

Le Christ, toujours vivant, nous veut ouverts et livrés de tout notre être à son Esprit. En communiant au Christ obéissant au Père et livré aux hommes jusqu’à mourir crucifié, nous sommes entraînés à nous offrir sans cesse à nouveau dans le même, amour.

Obéissant jusqu’à la mort de la croix

Le Vendredi Saint, la liturgie tourne nos regards vers la croix glorieuse, vers Jésus versant pour nous son sang. Catherine de Sienne a admirablement médité sur ce mystère. Ce mystère de l’amour passe aussi par la mort. Notre engagement ne nous protège pas de la solitude du cœur et du corps, de la tentation, de la souffrance et des problèmes de la vie que nous partageons avec tant de nos frères.

Ces difficultés sont pour nous une invitation à une vigilance accrue et à un appel à Dieu pour qui rien n’est impossible. Notre vigilance dans la prière est réponse à la parole de Jésus « Veillez et priez » pour que nous entrions dans ses sentiments à l’agonie, au Calvaire (Phil 2), car lui le premier a connu la solitude du cœur et du corps.

Jésus a connu l’ultime dénuement dans l’abandon du Calvaire. Nous désirons de tout notre être entrer dans le mystère de cette pauvreté. Nous aspirons à être suffisamment dépouillés de nous-mêmes par les voies que Dieu voudra.

Dans la connaissance progressive de nos limites et impuissances de toutes sortes, nous découvrons de plus en plus la joie de dépendre totalement de Dieu, d’avoir l’Esprit, à nous livrer, devenant un même corps avec Lui. Dans la gratuité de son amour, Dieu nous adresse un appel particulier et personnel à nous livrer totalement à lui, dans et par notre condition, dans le mouvement même qui a poussé le Christ à se livrer pour l’Église.

Le Christ, toujours vivant, nous veut ouvertes et livrées de tout notre être à son Esprit. En communiant.au Christ obéissant au Père et livré aux hommes jusqu’à mourir crucifié, nous sommes entraînés à nous offrir sans cesse à nouveau dans le même amour.

Dans la connaissance progressive de nos limites et impuissances de toutes sortes, nous découvrons de plus en plus la joie de dépendre totalement de Dieu, d’avoir tout à attendre de lui. Nous nous abandonnons avec confiance et reconnaissance entre ses mains.

En Église, la liturgie nous fait reprendre les mots ultimes du Christ, le Vendredi Saint, « Père, entre tes mains, je remets mon esprit », dans la conscience et de nos faiblesses et de la force de l’Esprit.

La joie du Ressuscité

Dieu nous a laissés dans les situations mêmes où nos frères rencontrent l’épreuve et la souffrance, pour nous mettre en solidarité avec eux et pour exprimer par notre vie la victoire du Ressuscité. Puissions-nous témoigner par-là que l’appel à la sainteté s’adresse à tous les hommes .

C’est dans la veillée pascale que les chrétiens célèbrent « la victoire du Ressuscité » et sont invités à en être les témoins : les récits d’apparition sont des envois en mission pour proclamer à tous que le Seigneur est vivant !

Conformes au Christ dans notre humanité, nous sommes heureuses d’être à l’image de celui qui est l’homme parfait, le premier-né de toute créature et d’une multitude de frères. Nous nous réjouissons que notre vie tout entière, régénérée dans le Christ, soit signe et annonce de Dieu et de son amour

***

A travers ces quelques textes, puissions-nous découvrir notre enracinement liturgique, vivre plus Intensément le Carême et le tritium pascal, accepter humblement de mourir avec le Christ, dans la certitude que dans nos limites, nos faiblesses, notre mort offerte d’avance, nous expérimentons déjà la joie du Ressuscité dont nous sommes humblement ses témoins.

chemin de croix avec la Sainte Mère de Jésus

Christ du chœur – Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

Seigneur, nous voulons suivre par la pensée le chemin qui t’a conduit au Calvaire.

A suivre cette route, à essayer de retrouver tes souffrances, nous comprendrons mieux ce qu’est le péché, puisqu’il t’a tant coûté.

Nous comprendrons surtout jusqu’à quel point tu nous as aimés, quelle folie sublime tu as faite pour nous.

O Marie, Toi qui as accompagné Jésus sur cette route, rappelle-nous ce que tu as vu, entendu et souffert ; imprime tellement dans nos cœurs les souffrances de Jésus qu’elles y restent toujours gravées.

1ère Station : JÉSUS EST CONDAMNÉ À MORT (<– cliquer pour avoir le chemin de croix de la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse)

Mère généreuse, lorsque tu as entendu la condamnation à mort tomber des lèvres de Pilate, tu as dit « oui » à la volonté divine, qui se servait d’une autorité humaine pour exiger de toi un terrible sacrifice.

Aide-nous à dire sans hésiter notre « oui » chaque fois qu’un sacrifice nous est demandé, en reconnaissant, dans les événements ou les hommes qui nous l’imposent, une expression du Père céleste. « Oui, Père, me voici tout à toi. »

2ème Station : JÉSUS EST CHARGÉ DE SA CROIX

Vierge Marie, si la chose eût été possible, tu aurais voulu te charger toi-même de la croix, en prenant toute la honte et la douleur sur ton épaule. Mais puisque ton Fils veut la porter tout entière, tu désires au moins t’associer de cœur à sa souffrance.

En nous inspirant un plus grand amour du Christ, stimule notre zèle à nous unir par le cœur à son offrande ; affermis notre volonté de partager son abaissement et sa douleur.

3ème Station : JÉSUS TOMBE POUR LA PREMIÈRE FOIS

Tu vois Jésus tomber sur le sol, et tu sais que par là il veut sauver les hommes de leur misère morale. Par cette chute, il nous a offert son redressement.

Aide-nous à profiter de cette force que nous donne notre Sauveur, et à vouloir vivre dans une grande pureté.

Toi qui n’es jamais tombée dans le péché et qui as toujours gardé ta sainteté immaculée, communique-nous ton ardeur à éviter les moindres fautes pour l’honneur du Christ.

4ème Station : JÉSUS RENCONTRE SA MÈRE

Mère généreuse, Tu désires suivre du plus près possible ton Fils, le rencontrer sans cesse sur ce pénible chemin, car tu veux mettre ton âme à l’unisson de la sienne, lui offrir une entière sympathie et une complète solidarité dans la souffrance.

Sois là également sur notre chemin de croix, tout près de nous, lorsque l’épreuve nous accable ou que sonne l’heure du sacrifice.

Sois là pour nous réconforter, et que ta sympathie maternelle nous encourage à marcher sans faiblir !

Sois là pour éclairer, de ton sourire bon et doux, la route de nos peines !

5ème Station : SIMON DE CYRÈNE AIDE JÉSUS

Cette place sous la croix, à côté de Jésus, imposée à Simon de Cyrène, comme tu l’aurais souhaitée, Mère du Rédempteur ! Et comme tu as soudain aimé cet inconnu, à qui cette place de choix venait d’être accordée ! Lorsqu’elle nous est destinée à nous aussi, montre-nous tout l’amour que nous pouvons y témoigner au Sauveur, toute l’intimité que nous pouvons y trouver avec Lui.

Aide-nous à ne pas nous plaindre, à nous réjouir de pouvoir porter la croix avec Jésus. Qu’alors surtout nous sentions ton regard aimant se poser sur nous !

6ème Station : UNE FEMME ESSUIE LE VISAGE DE JÉSUS

Plus profondément que dans le linge de Véronique, la face de Jésus s’était depuis longtemps imprimée en toi. Tu possédais ce visage en ton âme, pour l’avoir contemplé sans cesse durant de longues années.

Maintenant, sur la route du Calvaire, les traits de ton Fils, défigurés par les mauvais traitements, s’impriment à nouveau en toi, et tu y reconnais l’amour poussé à son paroxysme.

Enseigne-nous la manière de regarder le Christ, de découvrir la profondeur de son amour dans sa face endolorie de crucifié.

7ème Station : JÉSUS TOMBE POUR LA DEUXIÈME FOIS

Mère généreuse, la deuxième chute de Jésus rend plus vive à tes yeux l’impitoyable cruauté de ses adversaires. Mais à cette méchanceté qui accable ton Fils si bon, tu ne réponds que par une bienveillance qui excuse et pardonne. Ta douceur n’a pas un frémissement, elle refuse de s’irriter.

Lorsque nous sommes offensés ou accablés, et que la tentation nous vient d’accuser la méchanceté d’autrui, fais-nous réagir par la douceur, par l’oubli instantané de ce qui nous a fait du mal, par le pardon complet et définitif.

8ème Station : JÉSUS PARLE AUX FEMMES DE JÉRUSALEM

Mère généreuse, en entendant Jésus prédire les malheurs qui frapperaient le peuple juif, tu as partagé sa pitié. Aucune misère ne te laisse insensible.

Toi qui as toujours pris attention aux souffrances d’autrui, tu enveloppes toutes nos détresses humaines dans ton affection maternelle.

Sois pour nous la mère de miséricorde ; sois notre refuge dans nos malheurs et dans nos faiblesses, le refuge où nous soyons assurés de trouver une bienveillance compréhensive.

Plus vive est notre peine, plus entièrement nous nous confions à toi !

9ème Station : JÉSUS TOMBE POUR LA TROISIÈME FOIS

Vierge Marie, la troisième chute est un nouveau coup porté à ton cœur maternel. Bien qu’il soit plus pénible que les précédents, tu ne protestes pas, et tu ne te plains pas que Dieu réclame trop de toi, ou que le sacrifice soit trop cruel.

Tu ne mets aucune limite à ta générosité, et, en voyant ton Fils se relever, tu promets de le suivre jusqu’au bout.

Fais-nous part de cette disposition généreuse, pour que nous ne trouvions jamais excessive l’épreuve qui nous est envoyée et que nous l’acceptions avec un cœur magnanime et persévérant.

10ème Station : JÉSUS EST DÉPOUILLÉ DE SES VÊTEMENTS

Le spectacle du dépouillement complet de ton Fils te fortifie dans ta résolution d’accepter tous les dépouillements voulus par le Père céleste.

Tu te livres même à ce dépouillement suprême, qui consiste à perdre ton unique enfant.

Lorsque le Père céleste nous demande des dépouillements qui nous coûtent beaucoup, fais que nous ne reculions pas devant le sacrifice : que nous donnions avec amour tout ce que Dieu veut nous prendre.

11ème Station : JÉSUS EST CLOUÉ À LA CROIX

Au moment où les clous s’enfoncent dans les mains et les pieds de ton Fils, tu unis ton silence au sien. Ce sont les mains que tu as si souvent serrées autrefois, et les pieds auxquels tu avais appris à se mouvoir. Les coups qu’on y frappe atteignent ton cœur, pais pas un mot n’échappe de tes lèvres.

Apprends-nous le silence dans la douleur : dans les meurtrissures qui nous sont infligées, un silence héroïque qui cache et consomme notre sacrifice intime !

12ème Station : JÉSUS MEURT SUR LA CROIX

Avant d’expirer, Jésus s’adresse à toi en t’indiquant le disciple bien-aimé : « Femme, voici ton fils ! » Tu deviens ainsi la mère de chaque disciple du Maître, notre mère à tous.

Merci, ô Marie, d’accepter cette nouvelle mission maternelle ! C’est un fruit si beau du sacrifice du Sauveur et de ton propre sacrifice !

A l’exemple de saint Jean, nous voudrions pour notre part te prendre chez nous, t’accueillir dans notre vie avec un cœur filial, t’aimer et te faire aimer autour de nous comme notre mère à tous.

13ème Station : JÉSUS EST DÉTACHÉ DE SA CROIX ET REMIS À SA MÈRE

Lorsque tu reçois dans tes bras le corps inanimé de Jésus, ta douleur arrive à son comble. Quel déchirement de contempler, sans vie, ce visage dont tu avais admiré tant de fois la merveilleuse animation !

A ce moment, tu t’abandonnes une fois de plus à la volonté divine, et tu offres ta douleur avec d’autant plus d’amour, pour les âmes à sauver.

Fais-nous voir dans nos sacrifices la volonté du Père et le bien des âmes !

14ème Station : JÉSUS EST MIS AU TOMBEAU

En quittant le tombeau où le corps de Jésus vient d’être placé, tu n’as pas perdu l’espoir. Tu te souviens que ton Fils a prédit sa résurrection, et cette pensée te remplit de confiance.

Lorsque nous sommes tentés de nous laisser aller au découragement, montre-nous la voie de l’espérance ; rappelle-nous comment ton espérance du vendredi, jour où tout semblait perdu, a reçu une infaillible confirmation dans le triomphe du jour de Pâques !

PRIÈRE APRÈS LE CHEMIN DE CROIX

Daigne, Seigneur, jeter un regard de miséricorde sur ta famille ici présente, pour laquelle tu n’as pas hésité à souffrir et à mourir. Accorde-nous, par l’intercession de Marie, notre mère et la tienne, d’être admis après notre mort dans ton royaume.

Dieu tout-puissant et éternel, assiste ton serviteur notre Pape … et conduis-le selon ta bonté dans la voie du salut éternel, afin que par ta grâce il entreprenne ce qui te plaît et l’accomplisse avec succès.

Et toi, Seigneur, mort pour notre salut, daigne admettre dans ton ciel nos frères, nos parents, nos amis, nos bienfaiteurs et tous les chrétiens qui dorment sous le signe de la Croix. Amen.

+ J. GALOT s.j.

Saint Joseph

Saint Joseph Chapelle Saint Vincent de Paul Paris
Saint Joseph Chapelle Saint Vincent de Paul Paris

L’Église ne sépare jamais Saint Joseph de Marie et de Jésus.  L’évangile habituel du 19 mars rapproche leurs trois noms.  Époux de Marie et père nourricier de l’Enfant Jésus, Saint Joseph nous est présenté par la Sainte Écriture comme un « homme juste », celui qui met tout son cœur à observer la Loi de Dieu, qui vit sa fidélité à l’appel de Dieu et se conforme à sa Parole qu’il écoute avec foi et accomplit en silence. Le rôle qu’il est appelé à tenir nous aide à entrevoir la hauteur de cette justice, c’est-à-dire de cette sainteté dont Dieu l’a marqué.

Époux de la Vierge Marie, il a un amour assez limpide pour la choisir et pour être aimée d’elle, alors qu’elle avait résolu d’être toute à Dieu. En aimant l’Enfant, Joseph aime son Dieu et la tendresse dont il entoure son épouse s’adresse à la mère de son Dieu. Son âme est toute entière orientée vers Dieu et comblée de ses bénédictions.

Ainsi collabore-t-il au dessein de Dieu : il transmet à Jésus le titre messianique de « fils de David » ; il le sauve de la mort dont le menace la jalousie d’Hérode ; il l’éduque et lui communique son expérience d’homme et son habileté d’artisan, en un mot sa sagesse. Marie, en parlant de Joseph à Jésus adolescent, dans le Temple même de Jérusalem, dit sans hésiter « ton père », car elle sait bien que Joseph a été appelé à être le signe sur terre du Père des Cieux, l’image terrestre à laquelle Jésus a pu toujours se référer, pour nous révéler avec tant de vérité humaine le cœur du Père qui est aux Cieux.

Fidèle à remplir dans l’humilité la délicate mission de veiller sur la Sainte Famille de Nazareth, Saint Joseph est devenu le modèle des vertus familiales et des simples tâches quotidiennes, le gardien et le protecteur des foyers chrétiens jusqu’au bout de leur existence. An cours des siècles, la confiance de l’Église envers Saint Joseph n’a fait que croître. Protecteur providentiel du Christ, il continue à être celui de son Corps mystique qu’est l’Église. Il porte spécialement sur les pauvres la sollicitude qu’il avait pour Jésus lui-même.

Le pape François a fait une homélie lors de la messe d’inauguration du pontificat, centrée sur la figure de saint Joseph, le 19 mars 2013.

Voir aussi sur le site : l’adhésion de Saint Joseph

saint-Joseph et l’Incarnation

Saint Joseph à la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

En la fête liturgique de Saint-Joseph, le Pape François téléphonait à son prédécesseur pour lui présenter ses vœux. Comme on le sait, Benoît XVI s’appelait Joseph Ratzinger. Le Pape émérite en profitait pour présenter ses vœux au Pape François puisque c’est le 19 mars 2013 que celui-ci a entamé officiellement son pontificat.

Saint Joseph