Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

neuvaine à Saint Joseph

Du 11 au 19 mars 2013

Par tradition, le mois de mars est le mois de saint Joseph. Pour nous préparer à sa fête, voici une neuvaine pour chaque jour entre le 11 et le 19 mars, une prière durant neuf jours afin de demander une grâce ou plusieurs au Seigneur ou de le remercier. Le Père des Cieux a confié son fils Jésus et la Vierge Marie à saint Joseph. Nous aussi, n’hésitons pas à nous en remettre à son intercession. Confions-lui ceux qui s’appellent Joseph et en particulier le pape émérite Benoît XVI – Joseph Ratzinger.

Prière quotidienne pour la neuvaine

Je vous salue, Joseph, choisi par la grâce divine; le Sauveur a grandi sous votre garde; vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de Marie, votre virginale épouse, est béni. Saint Joseph, père adoptif du Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé, de travail et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

Premier jour

Saint Joseph mémoire du Père

A l’image de Joseph, puissions-nous vivre nos vies dans l’écoute et le respect de nos pères et mères de la terre afin de faire mémoire de notre créateur au-delà de nos familles humaines.

Je vous Salue Marie, Notre Père

Deuxième jour

Saint Joseph un guide pour l’homme d’aujourd’hui

Saint Joseph peut être appelé le Saint de l’Incarnation. – Saint Joseph, soyez et demeurez pour nous un modèle d’homme, de père juste et responsable dont le monde d’aujourd’hui a besoin pour sauver la famille.

Je vous Salue Marie, Notre Père

Troisième jour

Saint Joseph et la maison familiale

Que nos maisons puissent accueillir Marie et l’Enfant-Jésus. Ne craignons pas d’accueillir la Sainte Famille à notre table. – Saint Joseph, protecteur de la famille, aidez-nous à comprendre le sens de la paternité véritable.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Quatrième jour

Saint Joseph modèle d’incarnation

Saint Joseph devant l’Annonciation s’inscrit à l’école de l’acceptation d’une solitude humaine pour s’unir finalement à Marie. Saint Joseph nous explique combien il est important de ne pas rompre les liens affectifs et conjugaux dans l’épreuve. – Saint Joseph, aidez-nous dans nos familles à triompher de toute solitude, de toute révolte, de toute division.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Cinquième jour

Saint Joseph lumière dans nos nuits

Saint Joseph, dans l’inquiétude terrible de ne pas offrir à sa famille un lieu pour la nativité, reçoit dans l’obéissance et dans la confiance le lieu de l’oubli total: une crèche.-  Au-delà des nuits, saint Joseph, apprenez-nous à adorer, et à accueillir Jésus dans notre cœur.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Sixième jour

Saint Joseph protecteur dans la maladie

– Saint Joseph, aidez-nous à ne pas nous replier sur nous-mêmes dans l’épreuve; encouragez-nous à nous ouvrir à la Volonté du Père.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Septième jour

Saint Joseph protecteur de l’Église

Ainsi, saint Joseph, Gardien de l’Agneau, protecteur de la Sainte Famille, est devenu par la grâce du Père le gardien de l’Église. – Saint Joseph, enseignez-nous à respecter l’Église, à être toujours à son écoute, dans l’Eucharistie et dans la prière fidèle.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Huitième jour

Saint Joseph est au cœur de la communion fraternelle

Par l’union aux Cœurs de Jésus et de Marie, nous communions au cœur doux et juste de Joseph. – Saint Joseph, apprenez-nous à rendre grâce pour la communion fraternelle au sein de nos familles.

Je Vous Salue Marie, Notre Père

Neuvième jour

Saint Joseph patron de la bonne mort et des âmes du Purgatoire

– Jésus, Marie, Joseph, priez pour nous au moment de la mort. Nous vous confions spécialement nos ascendants et toute notre histoire familiale.

Je vous Salue Marie, Notre Père

Prière finale

« Tu lui donneras le nom de Jésus » (Mat 1, 22)

Seigneur Dieu, notre Père, combien je te remercie de nous avoir donné ce cadeau inestimable en ton Fils Jésus, homme et Dieu. Avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers, je te bénis, je te loue, je t’adore, je te célèbre. Envoie sur moi ton Esprit, afin de dire et de redire avec le cœur ce Nom qui est au-dessus de tout nom. Par ce nom Tout Puissant et rempli d’amour : dissipe mes ténèbres et fais de moi un enfant de lumière, lave-moi de mes fautes et donne-moi un cœur nouveau, guéris mes blessures afin d’aimer comme tu aimes, délivre-moi de mes angoisses et donne-moi ta paix. Essuie toute larme de mes yeux, que la joie de l’Esprit m’habite. Donne-moi le don suprême de la Présence du Père. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! Amen

Imprimatur
Archevêché de Malines-Bruxelles, 4 août 2001
Chanoine E.Van Billoen, Vicaire Général.

Journée de prière pour la paix…

… au Soudan du Sud et en RDC

Journée de prière et de jeûne pour la paix 23 février 2018
Journée de prière et de jeûne pour la paix 23 février 2018

Ce 23 février, vendredi de la Première semaine du Carême, l’Église prie aujourd’hui pour la paix « en particulier pour les populations de la République démocratique du Congo (RDC) et du Soudan du Sud », deux pays africains traversés par des conflits meurtriers qui affament les populations locales.

Cette prière s’étend aux pays du monde entier qui sont en guerre. Le Pape François avait proclamé cette journée mondiale de jeûne et de prière lors de l’Angélus du 4 février dernier. Il nous invite à jeûner et prier pour la Paix. Il faut prier mais aussi dire concrètement non à la violence :

« Face à la situation tragique prolongée dans différentes parties du monde, j’invite tous les fidèles à une journée spéciale de prière et de jeûne pour la paix le 23 février prochain, vendredi de la première semaine de Carême. Nous l’offrirons spécialement aux populations de la République Démocratique du Congo et du Sud Soudan. Comme à d’autres occasions similaires, j’invite également les frères et sœurs non-catholiques et non-chrétiens à se joindre à cette initiative de la manière qu’ils jugent la plus appropriée, mais tous ensemble. »

« Notre Père céleste écoute toujours ses enfants qui lui crient de douleur et d’angoisse, «guéris les cœurs brisés et bande leurs blessures» (Psaume 147.3). J’adresse un appel sincère parce que nous aussi entendons ce cri et, chacun dans sa propre conscience, devant Dieu, nous nous demandons: « Que puis-je faire pour la paix? ». Nous pouvons certainement prier; mais pas seulement: tout le monde peut dire concrètement ‘non’ à la violence autant que cela dépend de lui. Parce que les victoires obtenues avec la violence sont de fausses victoires, alors que travailler pour la paix fait du bien à tout le monde ! »

© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

Le Pape a lancé cet appel pressant pour que chacun écoute ce cri et se demande, dans sa propre conscience, devant Dieu :

Tweet du Pape aujourd’hui : Notre Père céleste écoute toujours ses enfants qui crient vers Lui dans la douleur. Offrons-Lui aujourd’hui une journée de prière et de jeûne pour la paix.

Qu’est-ce que je peux faire, moi, pour la paix ?

Devant la poursuite tragique de situations de conflit dans différentes parties du monde, avec le Pape et toute l’Église, je prie pour que la quête de la paix habite le cœur de tous ceux qui connaissent la guerre.

Je prie pour les victimes qui vivent dans la souffrance et dans la peur, je prie aussi pour ceux qui font la guerre, aveuglés par la haine et le pouvoir.

Je prie plus spécialement pour nos frères et sœurs de la République démocratique du Congo et du Soudan du Sud qui souffrent et meurent de conflits internes.

O notre Père céleste, fortifie et protège ton Église et ses fidèles qui s’exposent au risque de leur vie pour défendre la paix.

O notre Père céleste, protège et console toutes les victimes de ces conflits dont les vies sont bouleversées.

O notre Père céleste, toi qui lit dans le cœur des hommes, inspire et éclaire ceux dont le cœur est durci par la haine ; ensemence en eux la paix comme un désir croissant.

O notre Père céleste, Toi qui écoute toujours tes enfants qui crient vers Toi dans la douleur et dans l’angoisse, guéris ceux qui ont le cœur brisé et panse leurs blessures. Amen !

© Copyright – CEF

Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu

Ce dimanche 28 janvier, le Pape François a célébré en la basilique romaine de Sainte-Marie-Majeure la messe pour la fête de la translation de la Salus Populi romani, une image de la Vierge particulièrement populaire à Rome. Dans son homélie, il a expliqué le sens de l’antiphone marial.

antiphone marial -sub tuum praeasidium confugimus
antiphone marial – sub tuum praesidium confugimus

«Sous ta protection nous nous réfugions, Sainte Mère de Dieu : ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l’épreuve, mais délivre-nous de tous les dangers, ô Vierge glorieuse et bénie.»

Marie, Salus Populi Romani
Marie, Salus Populi Romani

En cherchant refuge, «la Vierge Marie, la plus haute femme du genre humain» nous abrite et nous accueille de son manteau, «toujours ouvert». Elle «protège la foi, elle protège les relations, sauve dans les intempéries et préserve du mal. Là où la Vierge est chez elle, le diable n’entre pas ; là où la Mère est présente, l’inquiétude ne prévaut pas, la peur ne l’emporte pas.» «Marie est l’arche sûre au milieu du déluge. Ce ne seront pas les idées ou la technologie qui nous donneront réconfort et espérance, mais le visage de la Mère, ses mains qui caressent la vie, son manteau qui nous abrite. Apprenons à trouver refuge, en allant chaque jour vers la Mère.»

Ne méprise pas nos prières

«Quand l’espérance nous manque, suivant toujours le texte de l’antiphone, quand la joie diminue, quand les forces s’épuisent, quand l’étoile de la vie s’obscurcit, la Mère intervient. Elle est attentive aux peines, sensible aux difficultés, proche du cœur».

«Elle n’a jamais honte de nous, au contraire elle attend seulement de pouvoir aider ses enfants.» À travers toutes nos épreuves, «la Mère de Dieu et la nôtre sait prendre sur elle, consoler, veiller, guérir.»

Délivre-nous de tous les dangers

«La Mère n’est pas en option, elle est le testament du Christ.» «C’est un grand danger pour la foi que de vivre sans Mère, sans protection, nous laissant balloter par la vie comme les feuilles par le vent.»

«Le Seigneur le sait et nous recommande d’accueillir la Mère. Ce sont ne sont pas de bonnes manières spirituelles, c’est une exigence de vie.  L’aimer, ce n’est pas de la poésie, c’est savoir vivre. Car sans Mère, nous ne pouvons pas être des enfants. Et nous, avant tout, nous sommes des enfants, des enfants bien-aimés, qui ont Dieu pour Père et la Vierge pour Mère.»

C’est pourquoi «on ne peut pas rester neutre ou séparé de la Mère, autrement nous perdons notre identité de fils et de peuple, et nous vivons un christianisme fait d’idées et de programmes, sans confiance, sans tendresse, sans cœur. Mais sans cœur, il n’y a pas d’amour et la foi risque de devenir une belle fable d’un autre temps.»