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Angélus: rendre grâce pour le don de la vie, signe prodigieux de Dieu

Angélus: rendre grâce pour le don de la vie, signe prodigieux de Dieu

Pour le dernier Angélus avant Noël, ce 21 décembre, quatrième dimanche de l’Avent, le Pape a fait la prière mariale depuis la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Le Saint-Père François a reçu en audience les enfants soignés par le Dispensaire Pédiatrique « Santa Marta » du Vatican ainsi que leurs familles. La fête s’est ensuite poursuivie dans l’Atrium de la Salle Paul VI.
Ensuite, à 12 heures, depuis la Casa Santa Marta, le Saint-Père a dirigé la récitation de l’Angélus et a ensuite béni à distance les bambinelli -des petits Enfant-Jésus- apportés par les fidèles.  À trois jours de la Nativité, le Pape de 88 ans a exhorté chacun à rendre grâce pour «le miracle de la vie» donnée. «Aucun enfant est une erreur». Selon la tradition depuis Paul VI, le Pape François a .

 

PAPE FRANÇOIS

ANGÉLUS

Dimanche 1er décembre 2024
chapelle de la Maison Sainte-Marthe

Chers frères et sœurs, bonjour !

Je suis désolé de ne pas être avec vous sur la Place, mais je m’améliore et des précautions doivent être prises.

Aujourd’hui, l’Évangile nous présente Marie qui, après l’annonce de l’Ange, rend visite à Élisabeth, sa parente âgée (voir Luc 1, 39-45), qui attend également un bébé. C’est donc la rencontre de deux femmes heureuses du don extraordinaire de la maternité: Marie a récemment conçu Jésus, le Sauveur du monde (voir Luc 1,31-35), et Élisabeth, malgré son âge avancé, met dans son sein Jean, qui préparera le chemin devant le Messie (voir Luc 1 : 13-17).

Tous deux ont de quoi se réjouir, et peut-être pourrions-nous les sentir lointains, protagonistes de si grands miracles, qui ne se produisent normalement pas dans notre expérience. Le message que l’évangéliste veut nous transmettre, cependant, à quelques jours de Noël, est différent.

En effet, contempler les signes prodigieux de l’action salvifique de Dieu ne doit jamais nous éloigner de Lui, mais plutôt nous aider à reconnaître sa présence et son amour proche de nous, par exemple dans le don de chaque vie, de chaque enfant et de son mère. Le don de la vie. J’ai lu, dans l’émission « À son image », une belle chose qui était écrite : Aucun enfant n’est une erreur. Le don de la vie.

Sur la Place, il y aura aussi aujourd’hui des mères avec leurs enfants, et peut-être y en a-t-il aussi qui « attendent ». S’il vous plaît, ne restons pas indifférents à leur présence, apprenons à nous émerveiller devant leur beauté, comme l’ont fait Elizabeth et Marie, cette beauté des femmes qui attendent.

Bénissons les mères et louons Dieu pour le miracle de la vie ! J’ai aimé – j’ai aimé, parce que maintenant je ne peux plus le faire – quand je suis allé en bus dans l’autre diocèse, pour voir que lorsqu’une femme qui attendait montait dans le bus, on lui donnait immédiatement une place pour s’asseoir : c’est un geste d’espoir et de respect !

Frères et sœurs, ces jours-ci, nous aimons créer une ambiance festive avec des lumières, des décorations et de la musique de Noël. N’oublions pas cependant d’exprimer des sentiments de joie chaque fois que nous rencontrons une mère portant son bébé dans ses bras ou sur ses genoux.

Et quand cela nous arrive, nous prions dans notre cœur et nous disons nous aussi, comme Élisabeth : « Tu es bénie entre les femmes et béni est le fruit de tes entrailles ! (Lc 1,42) ; chantons comme Marie : « Mon âme magnifie le Seigneur » (Lc 1,46), pour que toute maternité soit bénie et qu’en chaque mère du monde soit remercié et exalté le nom de Dieu, qui confie le pouvoir aux hommes et les femmes pour donner la vie aux enfants.

Bientôt, nous bénirons les « Petits Enfants » – j’ai apporté le mien : celui-ci m’a été offert par l’archevêque de Santa Fé, il a été fabriqué par les aborigènes équatoriens – les Petits Enfants que vous avez amenés.

Nous pouvons alors nous demander : est-ce que je remercie le Seigneur parce qu’il s’est fait homme comme nous, pour partager notre existence en tout sauf le péché ? Est-ce que je loue le Seigneur et le bénis pour chaque enfant qui naît ? Quand je croise une future maman, suis-je gentil ? Est-ce que je soutiens et défends la valeur sacrée de la vie des enfants dès leur conception dans le ventre maternel ?

Que Marie, la Bienheureuse entre toutes les femmes, nous rende capables d’éprouver de l’étonnement et de la gratitude devant le mystère de la vie qui naît.

Angelus Domini nuntiavit Mariae

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Après l’Angélus

Chers frères et sœurs !

Je suis toujours avec attention et préoccupation les nouvelles qui viennent du Mozambique et je souhaite renouveler mon message d’espoir, de paix et de réconciliation à ce peuple bien-aimé. Je prie pour que le dialogue et la recherche du bien commun, soutenus par la foi et la bonne volonté, l’emportent sur la méfiance et la discorde.

L’Ukraine, meurtrie, continue d’être frappée par des attaques contre des villes, qui endommagent parfois des écoles, des hôpitaux et des églises. Que les armes se taisent et que les chants de Noël retentissent !

Prions pour qu’à Noël il y ait un cessez-le-feu sur tous les fronts de guerre, en Ukraine, en Terre Sainte, au Moyen-Orient et dans le monde entier. Et je pense avec douleur à Gaza, à sa cruauté ; aux mitraillages d’enfants, aux bombardements d’écoles et d’hôpitaux… Quelle cruauté !

Je vous salue tous avec affection, Romains et pèlerins. Je salue la délégation de citoyens italiens qui vivent dans des territoires qui attendent depuis longtemps une remise en état pour protéger la santé. J’exprime ma proximité avec ces populations, en particulier avec celles qui ont souffert de la récente tragédie de Calenzan


Copyright © Dicastero per la Comunicazione – Libreria Editrice Vaticana

Texte traduit et présenté par l’Association de la Médaille Miraculeuse

o.

GRANDE NEUVAINE DE NOËL 7 O Roi de l’univers

O Roi de l’univers

Ô Roi de l’univers, ô désiré des nations,
pierre angulaire qui joint ensemble l’un et l’autre mur,
force de l’homme pétri de limon,
viens, Seigneur, viens nous sauver.
diapo

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22 décembre – Méditation du Jour – La générosité

La générosité est la capacité de donner avec désintéressement là où l’amour l’emporte sur l’égoïsme. C’est dans le généreux renoncement à soi-même que se manifeste la profondeur d’un amour qui ne s’épuise pas en paroles. Et c’est ce que nous célébrons à Noël : le geste sans égal d’un Dieu qui se donne lui-même. Saint Paul le souligne dans sa seconde lettre aux Corinthiens (8:7-15) quand il les invite à partager leurs biens avec les nécessiteux :

“Frères:Puisque vous avez reçu largement tous les dons : la foi, la Parole et la connaissance de Dieu, cette ardeur et cet amour que vous tenez de nous, que votre geste de générosité soit large, lui aussi. Ce n’est pas un ordre que j’exprime ; mais je vous parle de l’ardeur des autres Églises pour que vous me prouviez l’authenticité de votre charité.

Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. Pour cette collecte, je n’ai à vous donner qu’un simple avis : avec vous, il n’en faut pas plus, puisque c’est vous qui avez pris l’initiative non seulement de la réaliser, mais, dès l’an dernier, de la décider.

Maintenant, allez jusqu’au bout de la réalisation ; ainsi, comme vous avez mis votre cœur à décider, vous irez jusqu’au bout selon vos possibilités. Quand on y met tout son cœur, on est accepté pour ce que l’on a ; peu importe ce que l’on n’a pas. Il ne s’agit pas de vous mettre dans la gêne en soulageant les autres, il s’agit d’égalité.

En cette occasion, ce que vous avez en trop compensera ce qu’ils ont en moins, pour qu’un jour ce qu’ils auront en trop compense ce que vous aurez en moins, et cela fera l’égalité, comme dit l’Écriture à propos de la manne :Celui qui en avait ramassé beaucoup n’a rien eu de plus,et celui qui en avait ramassé peu n’a manqué de rien.” (Ex. 16 : 18).

Nous savons aimer quand nous savons partager, nous savons aimer quand nous donnons le meilleur de nous-mêmes plutôt que de donner seulement des choses. Prenons donc la meilleure décision: donner amour, affection, tendresse et pardon; donner du temps et donner de la joie et de l’espérance. Ce sont les étrennes qui valent le plus et ne coûtent rien. Donnons l’amour, comme disait Saint Jean de la Croix:

“Où il n’y a pas d’amour, sème l’amour et tu récolteras l’amour.”

Prières au Seigneur, pour la famille, à la Vierge Marie et à saint Joseph

On peut méditer le septième n° de la LETTRE du Pape François sur le  » Merveilleux signe de la Crèche« .

Prière à l’Enfant Dieu

Seigneur, Noël est le rappel de ta naissance parmi nous, c’est la présence de ton amour en notre famille et en notre société. Noël est la confirmation que le Dieu du ciel et de la terre est notre Père, que Toi, Divin Enfant, tu es notre frère. Que cette réunion autour de ta crèche augmente notre foi en ta bonté, nous engage à vivre véritablement comme frères et sœurs, nous donne le courage de chasser la haine et de semer la justice et la paix. Ô Divin Enfant, fais-nous comprendre que là où il y a l’amour et la justice, Tu es là, et là aussi c’est Noël. Amen.

Gloria…

Cantique à l’Enfant-Jésus

Jésus,
Enfant-Dieu que j’adore
Viens en nos cœurs ! Viens, ne tarde plus !
Du faible le soutien; du souffrant le secours;
consolation de l’affligé, lumière de l’exilé.
Vie de ma vie, rêve de ma vie,
mon fidèle ami, mon divin frère.

Textes présentés par l’Association de la Médaille Miraculeuse

Quel est le sens de la salutation angélique ?

Quel est le sens de la salutation angélique ?

Annontiation à la Vierge du livre d'Heures de Pellegrin de Remicourt
Annontiation à la Vierge du livre d’Heures de Pellegrin de Remicourt

Saint Pierre Canisius (8 mai 1521 – 21 décembre 1597), dont nous faisons mémoire aujourd’hui, nous a donné dans son grand catéchisme un petit commentaire sur la salutation angélique. Le voici :

Je vous salue, Marie, pleine de grâces. Les premières paroles sont un hommage mérité de félicitations et de louanges que nous adressons à la sainte Vierge, comme à la nouvelle Eve ou à la seconde mère du genre humain, mais tout autrement heureuse que la première.

Car, en procurant un Sauveur au monde, elle a fait lever la sentence de malédiction qu’avait attirée sur nous la première Eve, en notre qualité d’enfants d’Adam ; et cette malédiction elle-même, elle l’a changée en bénédiction pour tous les âges.

Avec combien de raison ne l’appelons-nous pas pleine de grâce, elle qui pleine de Dieu, pleine de vertus, a obtenu seule, comme le dit saint Ambroise, une grâce qu’elle seule aussi avait mérité, celle d’être remplie de l’auteur de la grâce ! Pouvait-il y avoir dans son âme ou dans son corps place à un vice quelconque, au moment où elle devenait le temple du Saint des saints ?

Nous ajoutons, le Seigneur est avec vous, parce que la vertu du Père l’a couverte particulièrement de son ombre, que l’Esprit-Saint est survenu en elle avec tous ses dons, et que le Verbe fait chair est sorti merveilleusement de son sein, comme un époux qui sort de sa couche nuptiale.

Nous disons ensuite, vous êtes bénie entre toutes les femmes, parce que réunissant les avantages de la virginité à ceux de la fécondité, et tout à la fois les titres d’épouse et de mère, elle mérite excellemment d’être proclamée bienheureuse par toutes les générations qui auront à se succéder de siècle en siècle.

Épouse toute belle et toute pure, vierge avant l’enfantement, vierge pendant l’enfantement, vierge après l’enfantement, toujours sans tache, exempte de toute souillure comme de tout péché, élevée au-dessus de tous les cieux, elle ne nous a pas moins fait de bien en nous rendant la vie, que l’infortunée Eve ne nous avait fait de mal en nous apportant la mort.

Et Jésus le fruit de vos entrailles est béni ; lui, qui sorti de Marie comme une fleur de sa tige, s’est offerte dès lors à la terre comme un fruit de vie, et maintenant communique à ses membres la vertu de porter les fruits du salut éternel, comme un cep de vigne fait passer dans ses branches la sève et la vigueur.

Heureux, oui vraiment, heureux, le ventre qui a porté et a donné au monde le Sauveur ; heureuses, et vraiment heureuses les mamelles qui, après avoir reçu du ciel leur vertu nutritive, ont allaité le Fils de Dieu.

Enfin l’Église a ajouté ces paroles : Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Car nous ne nous contentons pas de saluer de nos louanges cette sainte et admirable Vierge, qui est comme un lis entre les épines.

Mais fidèles à la doctrine des saints Pères, nous faisons de plus profession de croire qu’elle jouit d’un tel crédit auprès de Dieu, qu’elle peut nous procurer de puissants secours dans nos besoins, surtout si nous avons soin de les lui exposer, et d’implorer les grâces de Dieu par l’intercession de celle qu’il veut que nous honorions comme sa mère.