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Neuvaine pour l’Assomption – 8ème jour : La mission

Neuvaine pour l’Assomption – 8ème jour : La mission

Theotokos
Theotokos

L’Église qui se manifeste à la Pentecôte est essentiellement missionnaire. Par la force de l’Esprit, la première Église grandit et se construit fondamentalement par la Parole et l’Eucharistie ; mais l’Église continue de naître quotidiennement dans le cœur fidèle de Notre Dame.

Elle naît dans le silence contemplatif de Marie, engendré lui-même par la Parole à contempler. La mission exige ardeur et transparence chez le témoin ; fidélité et courage chez le prophète ; force sereine chez le martyr. À cause de cela même, elle exige contemplation, cohérence intérieure, sérénité devant la croix.

Le silence contemplatif de Marie fait croître l’Église du dedans ; sa parfaite docilité à l’Esprit assure l’unité intérieure de l’Église et l’efficacité de son expansion missionnaire.

Oraison

Père, par ton Esprit de liberté tu as transformé les Apôtres.
Par intercession de Marie, répands ce même Esprit sur ton Église en prière : devant le monde, qu’elle soit aujourd’hui le signe d’une liberté nouvelle, par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

saint Maximilien Kolbe

saint Maximilien Kolbe

Saint Maximilien Kolbe
Saint Maximilien Kolbe

Aujourd’hui 14 août, veille de l’Assomption, nous faisons mémoire de saint Maximilien Kolbe, ce grand diffuseur de la Médaille Miraculeuse. En plus d’une Lettre de lui (page 2), laissons le Pape Jean-Paul II nous en parler :

Durant les épreuves les plus tragiques qui ensanglantèrent notre époque, le Bienheureux Kolbe s’offrit spontanément à la mort pour sauver un frère, pour lui un inconnu (François Gajownicek), un innocent condamné à mort à titre de représailles à la suite de l’évasion d’un prisonnier du camp de concentration d’Osviecim (Auschwitz).

L’héroïque martyr fut condamné à mourir de faim; le 14 août 1941, il rendit sa belle âme à Dieu, après avoir assisté et réconforté ses compagnons de malheur.

Humble et doux fils de Saint François et Chevalier amoureux de Marie Immaculée, il parcourut les voies du monde, de la Pologne à l’Italie et au Japon, faisant du bien à tous, à l’exemple du Christ qui « a passé en faisant le bien » (Ac 10, 38). Jésus, Marie et François furent ses trois grands amours, c’est-à-dire le secret de sa charité: « Seul l’amour est créateur », répétait-il à tous ceux qui l’abordaient.

C’est cette expression qui, comme une lampe, illumina toute sa vie. Ce fut cet idéal supérieur, ce devoir primordial de tout chrétien authentique, qui lui fit surmonter le caractère cruel et violent de sa terrible épreuve, et donner le merveilleux témoignage de son amour fraternel et du pardon accordé à ses persécuteurs.

Puissent l’exemple et l’aide du Bienheureux Maximilien Kolbe nous mener nous aussi au véritable amour désintéressé, chrétien, envers tous les frères, dans un monde où la haine et la vengeance ne cessent de morceler la coexistence humaine.

Jean-Paul II, dans la chapelle consacrée à Maximilien Kolbe, le 18 février 1979

Poursuivons avec Benoît XVI :

« Ave Maria! »: ce fut la dernière invocation sur les lèvres de saint Maximilien Marie Kolbe tandis qu’il tendait le bras à celui qui le tuait par une injection d’acide phénique. Il est émouvant de constater comment le recours humble et confiant à la Vierge est toujours une source de courage et de sérénité.

Alors que nous nous préparons à célébrer la solennité de l’Assomption, qui est l’une des célébrations mariales les plus chères à la tradition chrétienne, nous renouvelons notre consécration à Celle qui depuis le Ciel veille à tout instant sur nous avec un amour maternel. Tel est en effet ce que nous disons dans la prière familière du « Je vous salue Marie », en lui demandant de prier pour nous « aujourd’hui et à l’heure de notre mort ».

Benoît XVI – Audience Générale, 13 août 2008

Lors de son pèlerinage de prière et de douleur au camp d’Auschwitz le vendredi 29 juillet 2016, Le Pape François s’est arrêté dans la cellule où fut enfermé le père Maximilien Kolbe.

LETTRE DE SAINT MAXIMILIEN KOLBE (page 2)

Neuvaine pour l’Assomption – 7ème jour : La communion

Neuvaine pour l’Assomption – 7ème jour : La communion

Marie au cénacle Ducio di Buoninsegna
Marie au cénacle Ducio di Buoninsegna

Marie nous est présentée au Cénacle alors qu’Elle préside, dans l’amour, à la prière pleine d’espérance des Apôtres et des disciples. La présence de Marie est fondamentale pour la communion. Marie est là, dans les débuts missionnaires de l’Église, comme Elle le fut dans les débuts de l’activité évangélisatrice de Jésus.

Il nous est bon de penser que Marie, la Mère de Jésus, appartient à cette communauté de disciples fidèles qui écoutent avec docilité la parole des Apôtres et participent à leur Eucharistie.

Dans notre chemin d’espérance avec Marie, cette attitude de communion est fondamentale. Marie l’a vécue dans le silence, l’oraison et la Croix. La communion exige le détachement et la mort ; elle exige la réconciliation et la rencontre ; elle exige, surtout, une entière fidélité à la Parole de Dieu.

Tout le mystère de Marie est un mystère de communion – entre le ciel et la terre, Dieu et l’homme, la contemplation et le service – parce que toute Sa vie fut pure obéissance de foi à l’adorable volonté du Père. La fidélité de Marie rend possible la communion. La communion, au fond, est un mode concret de fidélité.

Oraison

Béni sois-tu, Seigneur Dieu ! La Vierge, comblée de grâce, a été pure disponibilité à Ta Parole. Par Son intercession, ouvre nos vies à Celui qui veut naître en nous comme Il est né un jour en Elle, Marie, la Mère de Ton Fils, le Christ notre Seigneur.