Le mystère de la Rédemption du Christ et la rémission des péchés
« Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous, qui avons recours à vous ! »
(pour l’invocation seulement, voir § VI et VII)
INTRODUCTION
Un jour que Notre-Seigneur expliquait la loi dans une maison, quatre hommes qui s’intéressaient à un paralytique apportèrent ce malade aux pieds du Maître. La maison était pleine de monde : docteurs de la Loi, pharisiens et autres gens.
Jésus-Christ voyant la confiance des porteurs et du malade dit à celui-ci : Homme, tes péchés te sont remis. Les scribes et les pharisiens se dirent alors : quel est ce blasphémateur ? Et qui, sinon Dieu seul, a le pouvoir de remettre les péchés ? Mais Jésus, connaissant leur pensée répondit : « Que dites-vous dans vos cœurs ? Eh bien ! Pour vous apprendre que le Fils de l’Homme a sur terre le pouvoir de remettre les péchés : ‘paralytique, je te le dis : lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison’. »
Aussitôt, se levant, le paralytique prit son lit où il était étendu et s’en alla chez lui, en louant le Seigneur. A cette vue, la foule glorifiait Dieu, émerveillée de voir qu’il eût donné un tel pouvoir aux hommes. (Matthieu 9, 2-7)
– La rémission des péchés dans le Credo
– La présence de l’Esprit-Saint
– L’Église peut remettre tous les péchés
– Douceur de ce pouvoir : le mystère de la Rédemption
C‘est le MOIS DE MARIE, c’est le mois le plus beau ;
à la Vierge chérie, disons un chant nouveau.
Il s’agit du joli mois de mai où la nature s’épanouit, verdoyante et toujours fleurie.
Ornons le sanctuaire de nos plus belles fleurs ;
offrons à notre Mère et nos chants et nos cœurs.
Pensons à ces statues ou à ces tableaux de Marie, environnés de fleurs dont nous désirons sentir le parfum.
Au vallon solitaire, le lis, par sa blancheur,
de cette Vierge Mère nous redit la candeur.
Cette approche poétiquement naïve n’est pas forcément en contradiction avec l’air de notre temps.
De la saison nouvelle, on vante les attraits :
Marie est bien plus belle, plus brillants sont ses traits.
Et nous pouvons rappeler, je crois, combien le monde de Dieu fait appel à nos sens.
Marie s’adresse aux humbles, à Catherine Labouré, à Bernadette Soubirous, aux enfants de La Salette, de Pontmain, de Fatima…
L’aimable violette, cherchant l’obscurité,
de la Vierge reflète la douce humilité.
Sa douce voix se fait entendre, comme une main qui caresse, qui protège et qui soulage.
Vierge, que ta main sème et fasse croître en nous
les vertus dont l’emblème à tes yeux est si doux.
Tout l’Amour est concentré au bout des doigts, comme l’évoquent les rayons de grâces sur la médaille miraculeuse : Amour à bout de sens, dans l’accompagnement du seuil de la vie jusqu’au seuil de la mort, dans la délicatesse du geste le plus simple, soutenu par la force du regard maternel qui pénètre, qui émeut et qui transporte.
La rose épanouie aux premiers feux du jour
nous rappelle, ô Marie, ton maternel amour.
Cette expérience, il faut la vivre et en témoigner encore et encore, comme le fait l’Église, et jusqu’à la fin des temps.
Fais que dans la Patrie nous chantions à jamais,
Sainte Vierge Marie, ta gloire et tes bienfaits.
Cette expérience fait partie de notre quête du sens, spirituel celui-là, dont nous sommes tous mendiants, tout autant du côté du cœur que du côté de l’intelligence. ■
Le Saint-Siège a publié la « Prière du Pape à Notre-Dame de Sheshan », à l’occasion de la Journée de prière pour l’Église de Chine, qui a lieu ce samedi 24 mai. En tant qu’Association de la Médaille Miraculeuse, nous tenons à y participer en vous communiquant notamment le texte de la prière de Benoît XVI que vous trouverez en fin de page.
Sur demande du Saint Père, la prière est dite dans le monde entier. C’est le jour où est célébrée « Marie, Aide des Chrétiens », vénérée avec une grande dévotion au sanctuaire marial de Sheshan, tout près de Shanghai.
Que Marie soutienne « l’engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus».
Mercredi 14 mai 2008, en fin d’audience, Benoît XVI disait : « Ma pensée se tourne en ce moment vers les populations du Sichuan et des provinces limitrophes de Chine, durement frappées par le tremblement de terre, qui a causé de graves pertes en vies humaines, de très nombreux disparus et des dommages incalculables… »
« Je vous invite, poursuit-il, à vous unir à moi, dans une prière fervente pour tous ceux qui ont perdu la vie. Je suis spirituellement proche des personnes éprouvées par une catastrophe aussi dévastatrice. Pour elles, implorons de Dieu le soulagement dans leurs souffrances. Daigne le Seigneur accorder le soutien à tous ceux qui sont engagés pour faire face aux exigences immédiates de secours. »
NB : Nous unissons bien sûr dans notre prière les victimes du cyclone Nargis en Birmanie qui a fait plus de 130 000 morts et disparus.
Texte de la prière de Benoît XVI à Notre-Dame de Sheshan.
Vierge très sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère,
vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d’«Aide des Chrétiens»,
toi vers qui toute l’Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection,
nous venons aujourd’hui devant toi pour implorer ta protection.
Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle
sur les chemins de la vérité et de l’amour, afin qu’il soit en toute circonstance
un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.
Par ton «oui» docile prononcé à Nazareth, tu as permis
au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal
et d’engager ainsi dans l’histoire l’œuvre de la Rédemption,
à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé,
acceptant que l’épée de douleur transperce ton âme,
jusqu’à l’heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas
debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l’homme vive.
Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère
de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus
et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules.
Mère de l’espérance, qui, dans l’obscurité du Samedi-Saint,
avec une confiance inébranlable, est allée au devant du matin de Pâques,
donne à tes fils la capacité de discerner en toute situation,
même la plus obscure, les signes de la présence aimante de Dieu.
Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine,
au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer,
afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus.
Dans la statue qui domine le Sanctuaire, tu élèves ton Fils,
le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d’amour.
Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour,
les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église.
Mère de la Chine et de l’Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen !