IL FAUT DIFFUSER la MÉDAILLE, la VIERGE MARIE NOUS le DEMANDE : FAITES-le, AIDEZ-NOUS à le FAIRE, rejoignez-nous à l’Association de la Médaille Miraculeuse.
Le 27 du mois, la messe de 10h30, en la Chapelle de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, est célébrée pour les membres vivants et défunts de l’Association par le Directeur national (10h00, un dimanche 27).
Le premier mardi du mois, le Directeur national assure, dans la Chapelle Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, 140 rue du Bac, les messes et prédications de la neuvaine de 12h30, 15h30 et 18h30 aux intentions données par les membres de l’Association.
Bonne et heureuse Année 2011 à tous nos Associés et Amis qui viennent sur notre site. Nous commençons cette année par célébrer la Sainte Mère de Dieu (cf. Angélus de Benoît XVI). Voici un beau texte, très fort, sur Elle, de Nicolas Cabasilas, cet émouvant théologien qui fut comme le chant du cygne de Byzance, la grande Ville de l’Orient prise peu après par les Turcs musulmans au milieu du XVe siècle et appelée désormais Istanbul. Ainsi disparut toute une partie de la chrétienté.
S’il fallut jamais que l’homme se réjouît et dansât et chantât de joie, s’il y eut un instant que l’on doive célébrer avec grandeur et éclat, s’il faut pour cela demander la hauteur de l’esprit, la beauté du discours et l’élan des paroles, je n’en connais pas d’autre que ce jour où un ange vint du ciel annoncer [à Marie] tout bien à la terre. Maintenant le ciel est en fête, maintenant resplendit la terre, maintenant la création tout entière se réjouit et celui-là même qui tient les cieux en sa main n’est pas absent de la fête – car ce qui a lieu aujourd’hui est bien une panégyrie, une célébration universelle. Tous s’y rassemblent en une figure unique, en une même joie, dans ce même bonheur qui survient pour tous : et pour le Créateur, et pour toutes ses créatures et pour la mère elle-même du Créateur, celle qui a fait de lui un participant de notre nature, de nos assemblées et de nos fêtes. […]
Ce 26 décembre 2010, à 12h, en la fête de la sainte Famille, voici ce qu’a dit le Saint-Père Benoît XVI avant la prière de l’Angélus depuis la fenêtre de son bureau du Palais Apostolique du Vatican avec les fidèles et les pèlerins rassemblés Place Saint-Pierre.
Chers frères et sœurs !
L’Évangile selon St Luc raconte que les bergers de Bethléem, après avoir reçu de l’ange l’annonce de la naissance du Messie, «y allèrent en hâte, et trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche» (2,16). Aux premiers témoins oculaires de la naissance de Jésus se présenta donc la scène d’une famille : une mère, un père et un enfant nouveau-né. C’est pourquoi la Liturgie nous fait célébrer, le premier dimanche après Noël, la fête de la sainte Famille. Cette année elle se célèbre précisément au lendemain de Noël et, prévalant sur celle de saint Etienne, nous invite à contempler cette « icône » dans laquelle le petit Jésus apparaît au centre de l’affection et des attentions de ses parents. Dans la pauvre grotte de Bethléem – écrivent les Pères de l’Église – resplendit une lumière vivante, reflet du profond mystère qui enveloppe cet Enfant, et que Marie et Joseph gardent dans leurs cœurs et laissent transparaître dans leurs regards, leurs gestes, surtout dans leurs silences. En effet, ils conservent au plus profond d’eux-mêmes, les mots de l’annonce de l’ange à Marie : «celui qui naîtra sera appelé Fils de Dieu» (Lc 1, 35).