Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

tous semeurs de la Parole de Dieu

13-07-2014 source : Radio Vatican

le semeurAvant la prière de l’Angélus ce dimanche midi place Saint-Pierre, le Pape a commenté La parabole du semeur qui « parle aujourd’hui à chacun, comme à ceux qui écoutaient Jésus il y a deux mille ans » :  l’Évangile de ce dimanche est toujours d’actualité et nous rappelle que « nous sommes tous des semeurs ».

Le Pape a d’abord expliqué la parabole du semeur comme Jésus l’a fait devant ses disciples : « le vrai personnage de cette parabole est la graine elle-même ». Celle qui tombe le long de la route représente « ceux qui écoutent le règne de Dieu mais ne l’accueillent pas ». Le grain tombé dans les pierres fait référence aux personnes « qui écoutent la parole de Dieu et l’accueillent tout de suite, mais de façon superficielle, car ils n’ont pas de racine et sont inconstants ». Les ronces sont une comparaison pour évoquer ceux « qui écoutent la parole mais, à cause des préoccupations mondaines et des séductions de la richesse, cette parole se retrouve étouffée ».

L’important est ce que l’on sème

En revanche, le seul terrain où la graine germe et donne des fruits est celui des gens qui « écoutent la parole, l’accueillent, en prennent soin et la comprennent ». La Vierge Marie est « le modèle parfait » de cette terre fertile.

En s’adressant directement aux fidèles, le Pape a conseillé à chacun de se demander dans quelles dispositions nous accueillons la parole de Dieu : « Comment est notre cœur ? […] Quel type de graine sort de notre cœur et de notre bouche ? Nos paroles peuvent faire tant de bien et tant de mal. Elles peuvent guérir et peuvent blesser. Elles peuvent encourager ou déprimer. Souvenez-vous que ce qui compte n’est pas ce qui entre, mais ce qui sort de la bouche et du cœur. »

Après la prière de l’Angélus, le Pape a lancé un appel « de tout cœur » pour continuer à prier « avec insistance » pour la paix en Terre Sainte. François a tenu à rappeler la rencontre de prière qui avait eu lieu au Vatican le 8 juin avec les présidents israélien et palestinien, et le Patriarche Bartholomée : « on peut penser qu’une telle rencontre ait eu lieu en vain. Alors que non, car la prière nous aide à ne pas laisser vaincre le mal, ni à nous résigner sur le fait que la violence et la haine prennent le dessus sur le dialogue et la réconciliation ».

Le Pape a exhorté tous les acteurs, notamment les responsables politiques, à ne pas « économiser leurs prières et les efforts pour faire cesser les hostilités et arriver à la paix désirée pour le bien de tous ».

Après un moment de silence, François a ensuite demandé à chacun de s’unir dans la prière et s’est adressé directement à Dieu : « Maintenant, Seigneur, aide-nous ! Donne-nous la paix, montre-nous la paix, guide-nous vers la paix. Ouvre nos yeux et nos cœurs et donne-nous le courage de dire « Jamais plus la guerre !« , « Tout est détruit avec la guerre ! » Donne-nous le courage de faire des gestes concrets pour construire la paix…»

« Rends-nous disponibles à écouter le cri de nos habitants qui nous demandent de transformer nos armes en instruments de paix, nos peurs en confiance et nos tensions en pardon ».

PAPE FRANÇOIS Angelus du 13 juillet 2014 : commentaire sur le bon semeur

La dévotion à la Vierge Marie

En ce samedi, jour marial, voici une exhortation de Sainte Louise de Marillac sur la dévotion à la Vierge Marie aux Filles de Charité qu’elle a instituées avec Saint Vincent de Paul. En tant qu’associés de la Médaille Miraculeuse, nous pouvons la  prendre pour nous-mêmes.

Louise de Marillac Austria, Zams, Srs. CharityToutes les âmes vraiment chrétiennes doivent avoir un grand amour à la sainte Vierge, et l’honorer beaucoup pour sa qualité de Mère de Dieu, et pour les vertus que Dieu lui a données à ce dessein.

Cette qualité nous oblige tous les jours à lui rendre quelque honneur; et le plus grand que nous pouvons lui rendre, est d’unir notre esprit à l’intention de la sainte Église dans l’ordre qu’elle tient en divers temps pour la saluer; nous réjouissant et la congratulant du choix que Dieu a fait d’elle, pour unir dans son sein la nature humaine à sa divinité, avec désir de ne jamais rompre cette union en nous.

Quand nous serons touchés de reconnaissance pour les grâces de Dieu, reçues par le moyen de l’Incarnation, et des exemples de la vie de Jésus-Christ, regardons la sainte Vierge comme le canal par lequel tout ce bien nous a été communiqué, et faisons pour ce sujet des actes d’amour envers elle.

Dans la conduite de nos actions, jetons les yeux sur celles de la sainte Vierge, et pensons que le plus grand honneur que nous lui saurions rendre est d’imiter ses vertus; particulièrement sa pureté, puisque nous sommes épouses de Jésus-Christ; son humilité, puisque par elle Dieu a fait en sa personne des choses si grandes; son détachement de toutes choses sur la terre, puisque dès ses premières années elle a été séparée de ses parents. Dédiant aussi à ces trois vertus en elle toutes les actions de notre vie, et la suppliant de les offrir à son Fils.

Nous devons célébrer les fêtes que la sainte Église a ordonnées en son honneur, appliquant notre esprit, tout ce jour-là, au sujet qu’elle nous propose, et la prier chaque jour de nous aider à rendre à Dieu le service que nous lui avons promis, et à faire sa sainte volonté, dans la même soumission qu’elle avait pour elle.

Il est bon de faire choix de quelques prières pour lui adresser, et de n’y pas manquer tous les jours; quelquefois faire des actes d’amour pour elle; quelquefois se réjouir en son cœur de la gloire qu’elle a au ciel, avec désir d’y être un jour pour lui rendre tout l’honneur que Dieu voudra que nous lui rendions.

Sainte Louise, Entretiens  777-778

Saint Benoît

saint Benoit enluminure | DRÀ l’audience générale du mercredi 8 avril 2008, place saint Pierre à Rome, le Pape émérite Benoit XVI a parlé du grand saint dont il porte le nom :

« La vie et l’œuvre de saint Benoît, père du monachisme occidental, ont exercé une influence fondamentale sur la civilisation et sur la culture européennes. Né vers 480 à Nursie, il étudie à Rome, puis il se retire dans la solitude, ne voulant plaire qu’à Dieu. Ce temps fut pour lui une période de maturation intérieure, qui lui permit de lutter contre les tentations. Il décide alors de fonder ses premiers monastères près de Subiaco. En 529, il s’établit à Montecassino, sur une hauteur, montrant ainsi qu’un monastère, tout en étant loin, a aussi une finalité publique dans la vie de l’Église et de la société. »

« À sa mort, en 547, Benoît laisse, avec sa Règle et la famille bénédictine, un patrimoine qui portera du fruit dans le monde entier. L’engagement premier du disciple de saint Benoît est la recherche sincère de Dieu, sur le chemin tracé par le Christ humble et obéissant, à l’amour duquel il ne doit rien préférer. La Règle demeure étonnamment moderne, offrant des indications utiles pour tous ceux qui cherchent un guide sur leur chemin vers Dieu. En 1964, le Pape Paul VI a proclamé saint Benoît Patron de l’Europe. »

« À l’exemple de saint Benoît, donnez une place importante à la prière et à la contemplation du visage du Christ ressuscité présent et agissant dans votre vie! »

Pour nous, associés de la médaille miraculeuse, c’est une invitation à prendre en compte.

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