Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Neuvième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme sainte 

Neuvième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme sainte 

Joachim et Anne - verrière de sainte Anne - église sainte Jeanne d’Arc à Rouen 76
Joachim et Anne – verrière de sainte Anne – église sainte Jeanne d’Arc à Rouen 76

Je vous salue, soulagement des infirmes, confort des moribonds, et avec vous je me réjouis de la gloire dont vous jouissez au ciel, pour avoir mis au monde l’Avocate des pécheurs, le soutien des faibles et la protectrice des malheureux.

Bonne sainte Anne, nous nous recueillons devant vous, ainsi que devant votre époux saint Joachim.

D’innombrables voix se font entendre dans notre monde. Celle de Jésus résonne discrètement dans l’Évangile : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous soulagerai… » (Mt 11, 28)

Sainte Anne, dans notre monde où la vie n’est pas toujours facile, vous nous aidez à découvrir le Dieu de miséricorde, de tendresse et de compassion, et nous pouvons poursuivre notre route avec courage.

Puissions-nous reconnaître tout ce qui nous arrive de bon et que toute notre vie devienne « Action de Grâces ! »

Sainte Anne, par la Sainteté et la Justice qui ont brillé en vous, tous les jours de votre vie, daignez prier le Seigneur de nous accorder la grâce de vivre et de mourir saintement, afin de mériter les récompenses du ciel qu’Il nous a promises. Amen.

Sainte Anne, ma neuvaine s’achève et je veux vivre de l’espérance. Demain est fait d’inconnu, demain ne sera pas un jour facile, le chemin n’est jamais une route plate et sans obstacle. Demain aura son lot de deuils et de souffrance, de retours en arrière et de trahisons.

Mais Dieu est à l’œuvre aujourd’hui, et demain comme hier, et c’est de Lui que parle toute votre vie. C’est vers Lui que vous m’entraînez. Aujourd’hui et demain Jésus-Christ est à l’œuvre, Lui votre fierté et votre joie, pour votre joie, pour ma réussite, demain sera rencontre du ressuscité. Par Lui, avec Lui, et en Lui, à Toi Dieu tout-puissant, dans l’Unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire pour les siècles des siècles.  Amen !

Sainte Anne, Mère de la très sainte Vierge Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, secourez nous !

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Oraison :
Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Prières quotidiennes

Saint Jacques le Majeur, Apôtre

Saint Jacques le Majeur, Apôtre

Saint Jacques Compostelle
Saint Jacques – Compostelle

Aujourd’hui, on fête l’apôtre saint Jacques dit «le Majeur», qui quitta son père et son travail de pêcheur pour suivre Jésus et qui fut le premier parmi les apôtres, à donner sa vie pour Lui.   (Benoît XVI, Angelus du 25 juillet 2010)

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Fête de saint Jacques, Apôtre.
Fils de Zébédée et frère de saint Jean l’Évangéliste, il fut appelé par Jésus au bord du lac de Galilée avec son frère. Il fut témoin, avec Pierre et Jean, de la Transfiguration du Seigneur et aussi de son agonie. Décapité par ordre du roi Hérode Agrippa, aux environs de la Pâque en 42, il fut le premier des Apôtres à recevoir la couronne du martyre.    (Martyrologe romain)

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Saint Jacques le majeur était fils de Zébédée et frère de saint Jean. Ils étaient pêcheurs sur le lac de Tibériade, compagnons de Simon et d’André. Ils étaient dans la barque de leur père et réparaient les filets quand Jésus, passant sur le rivage, leur dit : »Suivez-moi. » Ils le suivirent. Avec Pierre, Jacques et Jean seront les plus proches des apôtres de Jésus.

Ils sont à la Transfiguration, ils entrent auprès de la petite fille de Jaïre. Ils seront au jardin des Oliviers. Jacques, comme Jean, désire la première place auprès du Maître (Marc 10. 37). Il y gagnera l’annonce de son martyre: « Ma coupe, vous la boirez. » De même quand il veut faire tomber le feu du ciel sur un village inhospitalier, ce fils du tonnerre s’attire une réprimande. Jésus ne ménage pas ceux à qui il accorde sa confiance privilégiée.

Jacques but la coupe du Seigneur en l’an 43, lors de la persécution d’Hérode. Étienne avait eu la place de premier martyr. Jacques le suivit de peu. A la fin du 7ème siècle, une tradition fit de Jacques l’évangélisateur de l’Espagne, avant sa mort ou par ses reliques.

Son corps aurait été découvert dans un champ grâce à une étoile : le campus stellae, devenu Compostelle. Après Jérusalem et Rome, ce fut le lieu d’un des plus célèbres pèlerinages de la chrétienté au Moyen Age et de nos jours encore.    (Nominis)

https://www.medaille-miraculeuse.fr/meditation/saint-jacques-le-majeur.html

Saint Charbel Maklhouf

Saint Charbel Maklhouf

saint Charbel Makhlouf
saint Charbel Makhlouf

Le 24 juillet, l’Église fait mémoire de saint Charbel Makhlouf, moine prêtre de l’Ordre maronite. À la recherche d’une solitude plus stricte et d’une perfection plus haute, il se retira du couvent d’Annaia au Liban, dans un ermitage où il vécut dans une extrême austérité de vie, dans les jeûnes et les supplications, jour et nuit au service de Dieu, jusqu’à sa mort en 1898.     (Martyrologe romain)

Durant sa vie communautaire à Annaya, Charbel était l’exemple car sa doctrine spirituelle consistait à montrer et nom pas à prêcher, il était obéissant, chaste, pauvre, respectueux, silencieux, homme de prière, surtout pour la sainte Vierge, médecin des âmes, apôtres des malades. Sa vie était une vie de prière et de travail.

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Il naquit en 1828 dans un village de la montagne du Liban, d’une famille pauvre et fut baptisé dans l’Église maronite. Orphelin très jeune, sa famille s’oppose à sa vocation religieuse. Il fugue et se réfugie au monastère Saint-Maroun d’Innaya.

Après 20 années monastiques, il se retira solitaire dans un ermitage proche et passa les vingt-trois dernières années de sa vie absorbé en Dieu, s’adonnant à la pénitence et à la prière, mais aussi recevant les fidèles qui cherchaient Dieu auprès de lui. Il sut équilibrer sa vie entre l’ascèse, le travail et la pauvreté, la centrant sur l’adoration et la communion eucharistique.

Sa vie était si perdue en Dieu qu’il faisait des miracles sans s’en rendre compte. Comme ce soir, par exemple, où, distrait, il verse de l’eau dans sa lampe à huile. Elle ne s’éteignit pas, mais au contraire brûla toute la nuit. Son tombeau devint aussitôt un lieu de pèlerinage et de guérisons sans nombre. Il est un des saints les plus populaires du Liban.   (d’après Nominis)

« Pendant ses 19 années au monastère de Saint Maron, Charbel a exercé son ministère sacerdotal et ses devoirs monacaux d’une manière édifiante. Il s’est consacré totalement au Christ avec un cœur non partagé à vivre en silence devant l’inconnu. En 1875 Charbel a eu l’autorisation pour vivre comme un ermite proche du monastère à l’ermitage St. Pierre et Paul. Ses 23 années de la vie solitaire étaient vécues dans un esprit d’abandon total à Dieu. » (Extrait du discours du Pape Jean Paul II à l’Église Maronite, le jeudi 10 février 2000)

« Bénissons le Seigneur de nous avoir donné saint Charbel Makhlouf, pour raviver les forces de son Église, par son exemple et sa prière.
Puisse le nouveau saint continuer à exercer son influence prodigieuse, non seulement au Liban, mais en Orient et dans l’Église entière!
Qu’il intercède pour nous, pauvres pécheurs, qui, trop souvent, n’osons pas risquer l’expérience des béatitudes qui conduisent pourtant à la joie parfaite!
Qu’il intercède pour ses frères de l’ordre libanais maronite, et pour toute l’Église maronite, dont chacun connaît les mérites et les épreuves!
Qu’il intercède pour le cher pays du Liban, qu’il l’aide à surmonter les difficultés de l’heure, à panser les plaies encore vives, à marcher dans l’espérance!
Qu’il le soutienne et l’oriente sur la bonne et juste voie, comme nous le chanterons tout à l’heure!
Que sa lumière brille au-dessus d’Annaya, ralliant les hommes dans la concorde et les attirant vers Dieu, qu’il contemple désormais dans la félicité éternelle! Amen! »

(Prière du Pape Paul VI extraite du sermon lors de la canonisation du saint le dimanche, 9 octobre 1977)