Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

recevoir le salut avec un cœur humble

En ces jours qui suivent la fête de l’Annonciation, de l’Incarnation du Fils de Dieu, il est bon de méditer l’homélie que notre Pape François a donnée le 25 mars dernier.

25-03-2014 source : Radio Vatican

Le Seigneur marche avec nous pour adoucir notre cœur. C’est uniquement avec un cœur humble comme celui de Marie, que nous pouvons nous rapprocher de Dieu. Le salut ne peut ni s’acheter ni se vendre : il se donne. C’est ce qu’a dit le Pape François lors de la messe célébrée dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe, en la Solennité de l’Annonciation.

Le Seigneur marche avec son peuple

D’où vient l’orgueil du cœur ? Le Pape François a développé son homélie en se concentrant sur Adam et Ève qui, cédant à la tentation de Satan, ont cru être comme Dieu. Cet « orgueil suffisant » a fait en sorte qu’ils soient éloignés du jardin. Mais le Seigneur ne les laisse pas marcher seuls, il leur fait la promesse de la rédemption et marche avec eux. « Le Seigneur accompagna l’humanité sur ce long chemin. Il a fait un peuple. Il était avec eux ». Et ce « chemin qui a commencé par une désobéissance », « finit par une obéissance », avec le ‘oui’ de Marie à l’Annonce de l’ange. Le nœud qu’a fait Ève par sa désobéissance – a-t-il dit en rappelant Saint Irénée de Lyon – c’est Marie qui l’a dénoué par son obéissance ». C’est un chemin « dans lequel les merveilles de Dieu se multiplient ».

Le Seigneur marche avec son peuple. Et pourquoi marchait-il avec son peuple, avec tant de tendresse ? Pour adoucir notre cœur. Il le dit explicitement : « Je ferai de votre cœur de pierre, un cœur de chair ». Adoucir notre cœur pour recevoir cette promesse qu’il avait faite au paradis. Par un homme est entré le péché, par un autre vient le salut. Et ce long chemin nous a tous aidé à avoir un cœur plus humain, plus proche de Dieu, ni tellement orgueilleux, ni tellement suffisant.

Obéissance et docilité du cœur

Et aujourd’hui, poursuit-il, la liturgie nous parle « de cette étape sur le chemin de la restauration », « il nous parle de l’obéissance, de docilité à la Parole de Dieu » :

« Le salut ne s’achète pas, ne se vend pas : il se donne. Il est gratuit. Nous ne pouvons pas nous sauver de nous-mêmes : le salut est un cadeau, totalement gratuit. Il ne s’achète pas par le sang des taureaux ou des chèvres : il ne peut pas s’acheter. Seulement, pour que ce salut entre en nous, il faut un cœur humble, un cœur docile, un cœur obéissant. Comme celui de Marie. Et, le modèle de cette voie du salut est Dieu-même, son fils, qui n’a pas considéré ce bien auquel on ne peut renoncer, le fait d’être égal à Dieu. Paul le dit. »

Le Pape a mis l’accent sur « le chemin de l’humilité, de l’humiliation ». Ceci « signifie simplement de dire : je suis un homme, je suis une femme et toi, tu es Dieu » et aller au-devant de la présence de Dieu « dans l’obéissance, dans la docilité du cœur ». Et pour cela, en la Solennité de l’Annonciation, « faisons la fête : la fête de ce chemin, d’une mère à une autre mère, d’un père à un autre père. »

En ce jour, nous pouvons étreindre le Père qui, grâce au sang du fils, s’est fait comme l’un d’entre nous et qui nous sauve. Ce Père qui nous attend tous les jours… Regardons l’icône d’Ève et d’Adam, l’icône de Marie et Jésus, regardons le chemin de l’Histoire de Dieu qui marchait avec son peuple. Et disons : « Merci. Merci, Seigneur car, en ce jour, tu nous dis que tu nous as donné le salut. Aujourd’hui est un jour pour rendre grâce au Seigneur ».

Barack Obama a rencontré le Pape François

Ce jeudi 27 Mars 2014,  M. Barack H. Obama, Président des États-Unis d’Amérique, a été reçu en audience par le Saint-Père François.

Ces entretiens cordiaux, qui ont permis un échange de vues sur l’actualité internationale, ont également été l’occasion pour les parties de former des vœux quant au respect des droits humains et de la légalité internationale dans les zones de conflit, et d’en appeler à des solutions négociées entres les belligérants.

Dans le domaine bilatéral, on s’est félicité de la collaboration Église-État tout en s’arrêtant sur certains points importants pour l’Église nationale, tels l’exercice de la liberté religieuse, la protection de la vie, l’objection de conscience ou la réforme du droit migratoire. Les parties ont également réaffirmé leur engagement commun pour l’éradication de la traite des êtres humains de par le monde.

le sacrement de l’Ordre

PAPE FRANÇOIS

 

AUDIENCE GÉNÉRALE

 

Place Saint-Pierre
Mercredi 26 mars 2014
condensé

A côté des trois sacrements de l’initiation chrétienne, dont nous avons déjà parlé, se trouvent deux sacrements qui correspondent à deux vocations spécifiques dans l’Église : le sacrement du mariage et le sacrement de l’Ordre. La personne ordonnée est habilitée à paître le troupeau du Christ dans la puissance de l’Esprit et selon son cœur. Elle est mise à la tête de la communauté, mais cela est à comprendre comme un service, à l’exemple de Jésus qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude. Le ministre ordonné doit aimer passionnément l’Église, être totalement donné à sa communauté. Enfin, il doit nourrir son ministère par l’écoute de la Parole de Dieu, la célébration de l’Eucharistie, la fréquentation du sacrement de pénitence. En effet, le ministre sait qu’il a toujours besoin de se convertir.

Je vous salue bien cordialement, chers amis de langue française, en particulier les jeunes venus de France et de Monaco, ainsi que les pèlerins du Luxembourg.

Je vous invite à prier souvent pour tous les prêtres que vous connaissez, en particulier pour ceux qui sont en difficulté, ou qui ont besoin de retrouver la fraicheur de leur vocation. Qu’ils trouvent toujours auprès de vous accueil et réconfort.

Bon pèlerinage à Rome.


© Copyright – Libreria Editrice Vaticana

PAPE FRANÇOIS AUDIENCE GÉNÉRALE 26-03-2014 – texte complet