Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Septième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme aimante

Septième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme aimante

Icône de Sainte Anne et de la Mère de Dieu
Icône de Sainte Anne et de la Mère de Dieu

Je vous salue, Mère de la céleste Reine, et je me réjouis avec vous de l’indicible joie et de la tendresse toute spirituelle qui se faisait sentir à votre cœur alors que vous pressiez sur votre sein, et que vous nourrissiez de votre propre lait, la sainte enfant qui fera à jamais les ravissements du Paradis.

Sainte Anne, vous avez reçu la grâce d’accompagner les premiers pas de Marie et de Jésus. Vous connaissez bien nos routes humaines avec nos projets et nos joies, avec nos haltes et nos détours. Vous savez nous tenir la main dans les passages difficiles, quand la maladie et les échecs nous font souffrir et nous paralysent.

S’il nous arrive parfois de « perdre cœur », tournez-nous vers le Dieu fidèle. Il nous promet un cœur nouveau pour continuer notre pèlerinage de vie en toute confiance. Notre chemin vers le dernier Sanctuaire, deviendra une route d’espérance comme une grande procession de lumière, illuminant le monde.

Sainte Anne, par le pur et saint amour que vous avez conçu pour Marie, quand vous avez eu le bonheur de devenir sa mère, obtenez-nous d’aimer toujours cette Vierge, votre auguste Fille et notre Mère, afin d’obtenir Sa Miséricorde. Faites que nous puissions tous marcher dans l’amour, en nous soutenant les uns les autres. Bonne Sainte Anne, priez pour nous.

Sainte Anne, Mère de Marie, vous avez choisi une terre et votre peuple a chanté les merveilles de Dieu que vous leur avez donné de contempler : les malades sont guéris, les inquiets sont pacifiés, les cœurs blessés trouvent le repos. Et tous vous rendent grâce, tandis que les orgueilleux s’en retournent les mains vides. Je ne sais pas les mots qu’il faut dire au creux de mon indigence, mais vous, dites-moi la paix et le pardon, la lumière et la force.  Amen !

Sainte Anne, Mère de la très sainte vierge Marie Mère de Dieu, priez pour nous, secourez nous !

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Oraison : Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Prières quotidiennes

Sixième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme reconnaissante

Sixième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme reconnaissante

Sainte Anne apprenant à lire la Sainte Écriture à Marie
Sainte Anne apprenant à lire la Sainte Écriture à Marie

Je vous salue, sanctuaire du Saint-Esprit, et avec vous je me réjouis des abondantes bénédictions qui sont descendues du ciel sur vous, pendant les neuf mois, pendant lesquels vous avez porté dans votre sein la très sainte Marie, la femme bénie au-dessus des plus pures créatures.

Sainte Anne, comme tous les grands-parents de la terre, vous vous préoccupez du bonheur de vos petits enfants. Vous savez accueillir nos joies, deviner nos peines, soutenir nos projets, réconforter nos cœurs.

Devant l’incertitude et l’angoisse qui pèsent sur notre monde, vous ne baissez pas les bras. Vous les gardez grands ouverts pour nous accueillir. Avec vous, nous continuerons la mission de votre petit-fils Jésus.

Vous nous rappelez que notre baptême nous fait « sel de la terre ». Puissions-nous, comme le sel, nous donner généreusement et repousser ce qui est fade et qui menace les valeurs de la vie.

Redites-nous que l’avenir du monde passe par le chemin de l’amour.

Sainte Anne, rassemblez-nous, jeunes et moins jeunes, dans un engagement radical, pour bâtir un monde de justice et de paix.

Faites que nous soyons chaque jour davantage « sel de la terre ».

Sainte Anne, par la vive reconnaissance dont vous avez été pénétrée pour Dieu, quand, par un effet de sa Bonté, vous avez vu cesser votre stérilité, faites que nous soyons toujours reconnaissants envers le Seigneur pour les bienfaits qu’Il nous accorde continuellement et que nous méritions d’en obtenir de nouveaux. Amen.

Sainte Anne, vous êtes la dame au flambeau, enveloppée de clarté, rayonnante de beauté, réfléchissez sur nous la Lumière jaillie des mains de Dieu ; et que se lève sur la tristesse de nos péchés la clarté du jour d’éternité ; que se lève sur nos angoisses la Paix et la Miséricorde ; que se lève dans le cœur de l’homme la gloire de Dieu, et tous verront le Salut de notre Dieu.  Amen !

Sainte Anne, Mère de la très sainte Vierge Marie Mère de Dieu, priez pour nous, secourez nous !

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Oraison : Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Prières quotidiennes

Sainte Marie-Madeleine

Sainte Marie-Madeleine

sainte Marie-Madeleine
sainte Marie-Madeleine

Aujourd’hui 22 juillet, nous célébrons Sainte Marie Madeleine, pour qui le Pape François a voulu (le 3 juin 2016) que la mémoire devienne un jour de fête, celle de la première disciple qui a témoigné que Jésus est ressuscité. Voici ce que nous en dit pour sa part le Pape émérite Benoît XVI :

Parmi les « brebis égarées » que Jésus a conduites en sécurité, il y a aussi une femme nommée Marie, originaire du village de Magdala, sur le Lac de Galilée, et appelée pour cela Madeleine. C’est aujourd’hui sa mémoire [fête] liturgique dans le calendrier de l’Église.

L’évangéliste Luc dit que Jésus fit sortir d’elle sept démons (cf. Luc 8, 2), c’est-à-dire qu’il l’a sauvée d’un asservissement total au malin. En quoi consiste cette guérison profonde que Dieu opère au moyen de Jésus ? Elle consiste en une paix vraie, complète, fruit de la réconciliation de la personne en elle-même et dans toutes ses relations: avec Dieu, avec les autres, avec le monde.

En effet, le malin cherche toujours à gâcher l’œuvre de Dieu, en semant la division dans le cœur de l’homme, entre corps et âme, entre l’homme et Dieu, dans les rapports interpersonnels, sociaux, internationaux, et aussi entre l’homme et la création. Le malin sème la guerre ; Dieu crée la paix.

Plus encore, comme saint Paul l’affirme, le Christ « est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, détruisant la barrière qui les séparait, supprimant en sa chair la haine » (Éphésiens 2, 14). Pour accomplir cette œuvre de réconciliation radicale, Jésus, le Bon Pasteur, a dû devenir l’Agneau, « l’Agneau de Dieu… qui enlève le péché du monde » (Jean 1, 29).

Ce n’est qu’ainsi qu’il a pu réaliser l’étonnante promesse du psaume : « Oui, grâce et bonheur me pressent tous les jours de ma vie ; ma demeure est la maison du Seigneur en la longueur des jours » (Ps 22/23, 6).

Chers amis, ces paroles font vibrer notre cœur, parce qu’elles expriment notre désir le plus profond, elles disent ce pour quoi nous sommes faits: la vie, la vie éternelle ! Ce sont les paroles de qui, comme Marie Madeleine, a fait l’expérience de Dieu dans sa vie, et connaît sa paix.

BENOÎT XVI – ANGÉLUS – Castel Gandolfo – dimanche 22 juillet 2012