Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Cinquième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme confiante

Cinquième jour de la neuvaine – Sainte Anne, âme confiante

Sainte Anne trinitaire - Allemagne du sud - Souabe vers 1520
Sainte Anne trinitaire – Allemagne du sud – Souabe vers 1520

Je vous salue, épouse chérie de saint Joachim, et je me réjouis avec vous de ce que Dieu a daigné députer une multitude d’anges, pour veiller sur la céleste Enfant que vous portiez dans votre sein.

Sainte Anne, nous voulons ouvrir nos cœurs à la présence toujours neuve du Seigneur avec nous. A travers notre vie quotidienne, apprenez-nous à le reconnaître dans l’Enfant de Bethléem, comme dans le Crucifié du Calvaire, dans les cris du malade, comme dans les gestes de l’artisan de paix.

Sur notre route de la foi, nous vous appelons la « Bonne Sainte Anne », car votre nom signifie : « comblée de grâces ». C’est aussi le nom que l’Ange donna à votre fille Marie, au jour de l’Annonciation, pour lui révéler sa mission de Mère du Sauveur.

Aujourd’hui encore, par Marie, vous nous conduisez à Jésus, et vous redites au monde et à chacun de nous : « Soyez sans crainte… Le Seigneur est avec vous !»

Avec Marie « priez pour nous maintenant et à l’heure de notre mort ».

Sainte Anne, par la confiance avec laquelle vous avez espéré voir l’accomplissement de vos désirs, obtenez-nous une ferme confiance, afin que le ciel nous accorde toutes sortes de faveurs. Amen.

Sainte Anne, que d’hommes ont soif de bonheur, que d’hommes rêvent de justice et de paix, de liberté et d’amour ! que d’hommes cherchent Dieu confusément, sans savoir que c’est vers Lui qu’ils marchent.

J’aimerais tant leur indiquer le chemin, la vérité, la vie ! Ils me croiraient sans doute si j’étais un saint, si je vivais ma foi. Ils me croiraient sans doute si j’étais certain de ce Dieu à qui j’ai donné ma foi.

Sainte Anne, montrez-moi la Mère de Dieu, conduisez-moi par Elle à Celui qui libère et qui sauve et fait vivre.  Amen !

Sainte Anne, Mère de la très sainte Vierge Marie Mère de Dieu, priez pour nous, secourez nous !

Notre Père, je Vous salue Marie, Gloire au Père

Oraison : Seigneur, Toi qui es le Dieu de nos Pères, Tu as donné à Sainte Anne et à Saint Joachim de mettre au monde celle qui deviendrait la Mère de Ton Fils: accorde-nous, à leur commune prière, le Salut que Tu as promis à Ton Peuple. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.

Prières quotidiennes

Marie et l’extension du Règne de Dieu

Marie et l’extension du Règne de Dieu

Vierge Dorée Cathédrale Amiens
Vierge Dorée Cathédrale Amiens

Le samedi nous aimons honorer la Sainte Mère de Dieu, la Vierge Marie. À cet effet, il est bon de reprendre une méditation du saint Pape Jean-Paul II qui nous prépare à la grande fête de l’Assomption.

Dès les premiers siècles, le peuple chrétien a invoqué Marie comme reine. Il lui reconnaissait ainsi une dignité plus grande que celle de toute créature et il exaltait son rôle dans la vie de chaque personne et du monde tout entier.

Marie est reine non seulement parce qu’elle est la Mère de Dieu mais aussi parce qu’elle a coopéré à l’œuvre de rédemption de l’humanité. Élevée au ciel, associée au pouvoir de son Fils, elle travaille à l’extension du Règne de Dieu, en participant à la diffusion de la grâce divine dans le monde.

Demeurant en dépendance du Christ, Marie possède et exerce sur l’univers une souveraineté que son Fils lui a donnée. Son titre de reine ne se substitue pas à celui de Mère. Sa royauté demeure un corollaire de sa mission maternelle et exprime simplement le pouvoir qui lui a été conféré pour accomplir cette mission. Marie étend ainsi sa sollicitude à toute l’humanité. Dès lors, les chrétiens manifestent leur abandon filial à celle qui est mère dans l’ordre de la grâce.

Du fait de son assomption, Marie vit en pleine communion avec le Christ et avec chacun de nous. Elle nous suit dans notre itinéraire terrestre quotidien et nous soutient de son amour maternel dans les épreuves de la vie. Élevée à la gloire du ciel, elle est totalement consacrée à l’œuvre du salut pour communiquer à tous les vivants le bonheur qui lui a été donné.

JEAN-PAUL II AUDIENCE GÉNÉRALE 23 Juillet 1997


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MARIE REINE DE TOUTE LA CRÉATION

MARIE REINE DE TOUTE LA CRÉATION

Notre-Dame du Cap de la Madeleine - Canada
Notre-Dame du Cap de la Madeleine – Canada

Marie, la Mère qui a pris soin de Jésus, prend soin désormais de ce monde blessé, avec affection et douleur maternelles. Comme, le cœur transpercé, elle a pleuré la mort de Jésus, maintenant elle compatit à la souffrance des pauvres crucifiés et des créatures de ce monde saccagées par le pouvoir humain.

Totalement transfigurée, elle vit avec Jésus, et toutes les créatures chantent sa beauté. Elle est la Femme « enveloppée de soleil, la lune est sous ses pieds, et douze étoiles couronnent sa tête » (Ap 12, 1). Élevée au ciel, elle est Mère et Reine de toute la création. Dans son corps glorifié, avec le Christ ressuscité, une partie de la création a atteint toute la plénitude de sa propre beauté.

Non seulement elle garde dans son cœur toute la vie de Jésus qu’elle conservait fidèlement (cf. Lc 2, 51.51), mais elle comprend aussi maintenant le sens de toutes choses. C’est pourquoi, nous pouvons lui demander de nous aider à regarder ce monde avec des yeux plus avisés.

A côté d’elle, dans la Sainte Famille de Nazareth, se détache la figure de saint Joseph. Il a pris soin de Marie et de Jésus ; il les a défendus par son travail et par sa généreuse présence, et il les a libérés de la violence des injustes en les conduisant en Égypte. Dans l’Évangile, il apparaît comme un homme juste, travailleur, fort.

Mais de sa figure, émane aussi une grande tendresse, qui n’est pas le propre des faibles, mais le propre de ceux qui sont vraiment forts, attentifs à la réalité pour aimer et pour servir humblement. Voilà pourquoi il a été déclaré protecteur de l’Église universelle. Il peut aussi nous enseigner à protéger, il peut nous motiver à travailler avec générosité et tendresse pour prendre soin de ce monde que Dieu nous a confié.

Pape François – Encyclique Laudato Si’ : « Loué sois-tu Seigneur » VIII, 241-242.