Tous les articles par P. Jean-Daniel Planchot

Journée mondiale du Malade

Journée mondiale du Malade

Message de Benoît XVI
à l’occasion de la 17e Journée mondiale du Malade
(11 février 2009)

Chers frères et sœurs,

La Journée mondiale du Malade qui est célébrée le 11 février prochain, en la mémoire de Notre Dame de Lourdes, sera l’occasion pour les communautés diocésaines de se rassembler autour de leur évêque pour des moments de prière, de façon à réfléchir et décider d’initiatives de sensibilisation à propos de la réalité de la souffrance.

L’Année Saint-Paul que nous célébrons, offre une occasion propice pour s’arrêter et méditer avec l’apôtre Paul sur le fait que, « de même en effet que les souffrances du Christ abondent pour nous, ainsi, par le Christ, abonde aussi notre consolation » (2 Co 1, 5).

Le lien spirituel avec Lourdes rappelle en outre à notre esprit la sollicitude maternelle de la Mère de Jésus pour les frères de son Fils, « qui sont encore des pèlerins et qui sont en butte aux dangers et aux misères jusqu’à ce qu’ils soient parvenus à la félicité de la patrie » (Lumen gentium, 62).

Cette année, notre attention se porte surtout sur les enfants, les créatures les plus faibles et sans défense et, parmi eux, les enfants malades et souffrants.

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BONNE ANNEE ET PAIX AVEC MARIE

extrait de l'Adoration des Mages - Frère François - chapelle St Vincent de Paul ParisEN ce premier Jour de l’An, trois thèmes sont proposés à notre prière : les souhaits de bonne année, l’intention de la paix, la maternité divine de Marie.

Au matin de l’an nouveau, l’Église nous réveille en nous adressant la formule dont se servait le grand-prêtre de Jérusalem pour bénir l’assemblée du peuple : « Que le Seigneur te bénisse et te garde! Que le Seigneur fasse rayonner sur toi son regard et t’accorde sa grâce ». Pourrions-nous, entre enfants d’une même famille de Dieu qu’est l’Église, nous offrir de meilleurs vœux ?

La bénédiction exprime l’abondance, la profusion, les largesses de Dieu, les cadeaux du Père pour ses enfants. Elle est un souhait et un gage de l’assistance divine. Au cœur de ce souhait, il y a la paix qui est la somme de tous les biens.

Puissions-nous aujourd’hui envelopper nos vœux de la bénédiction divine en les accompagnant d’une prière de louange et d’intercession !

Que cette année soit bonne ! Qu’elle nous rende meilleurs !

Sainte Marie, Mère de Dieu, apprends-nous à dire des paroles bonnes et constructives.

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MEDAILLE MIRACULEUSE ET ANGELUS 3

ET LE VERBE S’EST FAIT CHAIR ET IL A HABITÉ PARMI NOUS (Jean 1,14)

Fra-Angelico adoration des Mages 1433-35 Museo San Marco FlorenceINTRODUCTION

Nous poursuivons notre méditation sur l’Angélus, en considérant sa troisième et dernière partie : « Et le verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous ». Voici, puisé dans l’évangile, le résumé le plus percutant du dogme central de la foi chrétienne: l’Incarnation du Fils de Dieu.

Méditant, à partir de l’Écriture, sur la réalité de l’Incarnation, les Pères de l’Église ont été amenés à découvrir la place centrale de la Vierge Marie. C’est elle en effet qui donne au Verbe de Dieu la chair qu’il assume et qui sur la Médaille est représentée par le Cœur de chair de Jésus près duquel se trouve le sien.

Le titre de Mère de Dieu reconnue à la Vierge n’a donc pas pour objet premier de lui tresser une couronne supplémentaire. La pureté de sa foi est son plus beau titre de gloire. C’est pour la droite confession de l’Incarnation du Verbe, et non pas simplement pour une juste piété envers la Vierge, que Marie devait être appelée Mère de Dieu.

C’est un débat de christologie qui allait amener l’affirmation de la Théotokos. Ce mot grec fut l’objet de bien des querelles passionnées. Il était, en effet, particulièrement choquant (littéralement, porteuse de Dieu). Comment dire que Dieu ait une mère sans retomber dans la vulgaire mythologie païenne des déesses-mères ?

Comment concevoir que Marie soit mère du Verbe, sans admettre pour autant qu’elle soit mère de la nature divine du Verbe ? La question était christologique. Elle supposait une juste notion de l’union des deux natures divine et humaine dans la personne du Christ.

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